Ah oui, mais en fait je parlais de société de spectacle au sens « debordien » du terme. Voici un copier-coller rapido de la thèse de Guy Debord, exposée dans son ouvrage
La Société du spectacle :
« La Société du spectacle est essentiellement une critique radicale de la marchandise et de sa domination sur la vie, que l'auteur voit dans la forme particulière de l'« aliénation » de la société de consommation. Le concept de spectacle se réfère à un mode de reproduction de la société fondé sur la reproduction des marchandises, toujours plus nombreuses et toujours plus semblables dans leur variété. Debord prône une mise en acte de la conscience qu'on a de sa propre vie, envers une illusoire pseudo-vie que nous impose la société capitaliste, particulièrement depuis l'après-guerre. »
Source :
Wikipédia
Ce que j'entendais dans le papier, donc, c'est que ce constat qu'on peut tout vendre avec les images est ici une dénonciation de la société du spectacle, autrement dit, la domination de la marchandise sur nos vies. Spectacle n'est donc pas à prendre au premier degré (audiovisuel, photo ou spectacle vivant, etc.) mais au sens « le spectacle qu'est l'accumulation des images et leur tyrannie sur nous ».