Étudiante, je me prostitue pour rembourser mes dettes

26 Février 2015
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Pour autant je me permets de remettre en question ce "choix" quand la personne sait à peine dans quoi elle va se lancer et les dégâts que cela pourrait lui causer.
Justement, à ce sujet, ce qui me semblerait judicieux, ça serait justement de faire pas mal d'éducation pour savoir exactement de quoi il en retourne histoire de réduire les risques. C'est un peu le même fonctionnement qu'avec les drogues. Quitte à ce que les gens consomment / veuillent consommer, autant qu'ils sachent à quoi s'attendre et comment faire pour limiter les dégâts. Des gens informés ça engendre des choix plus éclairés.
Bien sûr, l'information n'est pas le seul levier sur lequel jouer, à mon sens. Pour rester dans le même parallèle, le Portugal a dépénalisé les drogues mais à côté, il a aussi mis des plus grands moyens pour aider les usagers qui le souhaitent. Bref, les choses sont complexes.

D'accord, je me plaçais dans une optique différente, qui serait de définir un droit par rapport à ce qu'une société aboutie (et donc vidée de son sexisme sur la question du sexe, par exemple), et non pas pour son degré de nécessité à la survie de l'espèce.

Ce qui est "drôle" c'est qu'en fait, le sexe (à 2) reste quand même un peu (juste un peu) nécessaire à la survie de l'espèce :rire:..
 

Valentina-

Wild child
31 Mars 2012
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Mais donc, autre question :
Un besoin doit-il obligatoirement être vital pour découler sur un droit ?
Si tu dis que oui, alors il va falloir qu'on abandonne des droits, parce qu'on n'a pas que nos besoins vitaux qui y ont conduit. Ne serait-ce que le droit à la liberté, dont il me semble que tu parlais, sans lequel on peut malgré tout survivre, mais qu'on considère quand même comme un droit (et heureusement !).
Et si tu dis non, eh bien, je ne vois pas en quoi découvrir qu'on peut vivre sans sexe et que notre besoin sexuel est en partie une construction sociétale, veut forcément dire que cela ne devrait pas être un droit. Si on veut que les femmes se libèrent sexuellement, c'est bien parce que le sexe devrait être un droit pour tous... y compris pour elles. Pourquoi lutter contre cette oppression si ce n'est pas un droit qu'elles devraient avoir, en fait ?

En fait pour moi le droit personnel a ses limites dès lors qu'il peut atteindre à la dignité/l'intégrité d'autrui. Pour les raisons que j'ai évoquées dans mon précédent message, la prostitution est très souvent une atteinte à cela, ce qui est d'une importance dépassant largement le confort de la sexualité (le sexe à 2 est à mon sens plus un bonus de la vie, et non un droit à acquérir).


Ce qui est "drôle" c'est qu'en fait, le sexe (à 2) reste quand même un peu (juste un peu) nécessaire à la survie de l'espèce :rire:..
Mouais, au final, moi je préfère que l'espèce s'éteigne plutôt que violer quelqu'un par exemple tu vois ? :cretin:

Sinon, à priori je suis aussi pour l'interdiction des drogues nocives haha, mais je comprends ton point de vue et la prévention c'est mieux que rien oui !
 
Dernière édition :
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Membre supprimé 276733

Guest
En fait pour moi le droit personnel a ses limites dès lors qu'il peut atteindre à la dignité/l'intégrité/la liberté d'autrui. Pour les raisons que j'ai évoquées dans mon précédent message, la prostitution est très souvent une atteinte à cela, qui est d'une importance dépassant largement le confort de la sexualité (le sexe à 2 est à mon sens presque un "luxe", du bonus de la vie, et non un droit à acquérir).
On est d'accord qu'on peut aussi lutter pour que la prostitution ne se limite qu'à des personnes pleinement consentantes, avec une législation conçue dans l'optique de les protéger ?
Pour revenir à ton exemple du besoin de se nourrir... Si on devait n'avoir pour seule denrée disponible que des êtres humains, ce besoin aurait beau toujours exister que cela ne serait pas pour autant encouragé. Le viol, comme le cannibalisme, n'est pas tolérable. Avoir droit au sexe ne veut pas dire qu'on a le droit de disposer du corps des autre librement et sans leur consentement.
De même, considérer la sexualité comme un droit (et donc comme une justification à l'existence de la prostitution) ne veut pas dire qu'on va chercher à combler ce droit plus qu'un autre (celui d'être libre de disposer de son corps). Si tu as faim, tu ne peux pas exiger que ton voisin te nourrisse en te rendant chez lui... Pourtant, manger est un de tes droits (vitaux, en plus).

En réalité, il faut éviter de faire le raccourci suivant : donner un droit à quelqu'un ne signifie pas qu'on donne forcément le devoir à un autre de le combler. Juste que si quelqu'un est prêt à agir en ce sens, on ne va pas l'en empêcher.
 
Dernière modification par un modérateur :
8 Juin 2015
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j'ai dit que c'était une preuve que ce besoin n'était pas aussi intense "de nature" (=donc besoin vital comme boire ou manger) car sinon il serait le même des 2 côtés, malgré le sexisme des stimulations proposées dans la société.
Moi je trouve ça logique XD

C'est pas plutôt le contraire ?

Car dans la mesure ou la société pousse les deux sexes dans deux direction opposée d'un point de vu sexualité, où on stimule très fortement les hommes, avec une image valorisante de l'homme actif sexuellement, offert a toutes les stimulations, face a des femmes où la sexualité est taboue, condamnée si trop pratiquée, avec un désir considéré comme "sale".. On n'a aucune idée au final de l'importance relative de ce besoin "de nature", sinon la certitude que les femmes se censurent et que les hommes se laissent aller.
Je pense par exemple au très fort tourisme sexuel féminin en Afrique, souvent de la part de femmes d'un certains âge (ayant eu le temps de prendre un certain recul vis a vis des injonctions de la société ?).

On peut aussi regarder l'histoire de la libido féminine à travers les âge, qui a été tantôt considérée comme immense et irrépressible, tantôt plutôt discrète face à celle de l'homme.

Je ne serais pas surprise du tout que ce besoin soit paritaire. En tous cas quand on regarde les travaux scientifique sur le sujet, la satisfaction sexuelle a peu ou prou les même effets bénéfiques sur la santé générale chez l'homme comme chez la femme. J'aurais tendance à croire que si les effets sont symétriques, le besoin l'est probablement aussi.
 
26 Février 2015
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Mouais, au final, moi je préfère que l'espèce s'éteigne plutôt que violer quelqu'un par exemple tu vois ? :cretin:

Sinon, à priori je suis aussi pour l'interdiction des drogues nocives haha, mais je comprends ton point de vue et la prévention c'est mieux que rien oui !

Le truc c'est que, comme pour l'un ou l'autre (les drogues et la prostitution), l'interdiction ne fonctionne pas. Du tout. Il y a toujours des gens qui consommeront et d'autres qui se prostituent. C'est la réalité. A partir de ce constat là, ça me semble plus avisé de chercher à réfléchir pour installer des dispositifs qui permettent aux gens de ne pas se faire trop (voire pas du tout) de mal. Car la situation aujourd'hui, de par la pénalisation / l'interdiction, c'est que rien n'est fait pour protéger les gens (avant, pendant, après). On peut chercher à philosopher en se disant que ça serait bien que le monde fonctionne comme ceci ou cela car selon notre vision du monde c'est ce qu'il y a de mieux, ça n'empêche que les choses ne sont pas comme ça actuellement.
 

Valentina-

Wild child
31 Mars 2012
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@LittleCerys
En fait ce n'est pas que question de consentement, car si impression de consentement et de liberté il y a, j'ai envie de te dire, les gens peuvent faire des tas de choses librement et en tirer satisfaction, comme... prendre des drogues justement.
Et c'est pas pour autant que je vais souhaiter, pousser ou encourager quiconque à prendre des drogues, quand je sais les dangers pour la santé qu'il y a derrière.
Pour la prostitution, c'est pas seulement des dangers physiques mais aussi des dangers invisibles, psychologiques auxquels on ne s'attend pas forcément (et que, je pense malheureusement même la prévention ne pourra pas anticiper, car des jeunes filles libres ajd connaissent parfois les dangers, on peut pas dire que la prostitution est une image intacte, et vont dedans quand même)

@123pourquoi @Fondle Je vous réponds demain, je vais dormir :hello: Intéressant débat !
 
25 Février 2014
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Nantes
@LittleCerys
Le problème étant que dans la société actuelle, cette notion de besoin sexuel et de droit au sexe (pour les hommes) existe déjà et est destructrice pour les femmes :neutral:

Perso, je suis abolitioniste (désolé à toutes les TDS qui exercent leur métier sans contrainte) parce que je pense que la légalisation de nos jours auraient des conséquences très négatives sur l'ensemble de la société (cf l'exemple de l'Allemagne : la normalisation de la consommation de sexe tarifé avec des exigences de la aprt des clients toujours plus élevé et dangereuse). Mais dans un cadre plus idéal, ça me poserait moins problème (par exemple, j'ai lu le livre Kushiel, c'est un trilogie qui se passe dans un monde où le sexe est très libéré, où les prostitué.es sont très bien vu.es et font partie de la haute classe sociale, et où on suit justement l'histoire d'une prostituée qui devient représente de son pays, etc. et dans ce cadre là, la prostitution me dérangerait beaucoup moins

-par contre, si vous voulez le voir : gros TW car y'a quand même des scènes de viol, et TW racisme car même si le perso principal rencontre des personnes racisées et positives, le concept de base (peuple blanc et très beau contrairement aux autres peuples qui vont avoir "un autre type de beauté, mais bon pas aussi beau que les blancs") est assez dérangeant
 
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Membre supprimé 276733

Guest
@LittleCerys
En fait ce n'est pas que question de consentement, car si impression de consentement et de liberté il y a, j'ai envie de te dire, les gens peuvent faire des tas de choses librement et en tirer satisfaction, comme... prendre des drogues justement.
Et c'est pas pour autant que je vais souhaiter, pousser ou encourager quiconque à prendre des drogues, quand je sais les dangers pour la santé qu'il y a derrière.
Pour la prostitution, c'est pas seulement des dangers physiques mais aussi des dangers invisibles, psychologiques auxquels on ne s'attend pas forcément (et que, je pense malheureusement même la prévention ne pourra pas anticiper, car des jeunes filles libres ajd connaissent parfois les dangers, on peut pas dire que la prostitution est une image intacte, et vont dedans quand même)

Je pense qu'on peut autoriser une profession sans pour autant encourager son exercice, et tout en essayant d'être le plus transparent possible sur ce qu'elle implique. C'est justement quand la prostitution est autorisée qu'on peut se permettre de donner accès à une documentation fournie aux personnes susceptibles d'être intéressées. La prévention, cela se fait dans le cadre de la légalité, tout bonnement.
De même, rendre une telle pratique illégale va sans doute avoir plus l'effet de restreindre le nombre de personnes volontaires et libres de leurs choix, plutôt que de restreindre les réseaux de prostitution. Ainsi, ce seront celles que le métier tente qui seront conduites à ne pas le faire, pas celles qui y sont clandestinement obligées. Je trouve que c'est justement empêcher de contrôler ce milieu, de le rendre plus safe. Et je pense la même chose pour les drogues : si quelqu'un veut vraiment consommer, ce n'est pas en rendant les drogues illégales qu'il va arrêter. La grosse différence pour lui sera qu'il va aller chercher sa drogue dans des conditions beaucoup moins sécurisantes pour lui, et que sa qualité ne sera en plus pas contrôlée, au point de la rendre plus dangereuse encore. Je pense que c'est un discours qui se vaut pour certaines drogues, mais pas toutes, bien évidemment. Mon avis est encore à nuancer sur ce point, j'avoue qu'il faudrait que je me documente plus.

Quant à considérer que les gens ne sont pas assez libres pour faire leurs propres choix à ce propos... On n'est jamais libre, si on part dans ce sens. Donc ou on ne fait aucun choix pour soi, ou on les fait tous, mais décider des choix qu'il faut qu'on prenne pour les autres ou pas ne me semble pas cohérent (puisque tu empêches toi-même les gens d'être libres en les empêchant de faire un choix qui te paraît restreindre leur liberté !).
Dans le même temps, je peux être libre de me lancer dans une thèse et faire un burn out après en ne me rendant pas compte des dangers psychologiques qui m'attendaient.

Le problème étant que dans la société actuelle, cette notion de besoin sexuel et de droit au sexe (pour les hommes) existe déjà et est destructrice pour les femmes :neutral:
Je trouve que c'est prendre le problème à l'envers que de se baser sur les abus pour convenir de ce que le système doit être. Oui, il y a un problème à ce niveau. Mais dans ce cas, plutôt que de faire le même raccourci abscons que ces individus (à savoir = avoir un droit signifie que les autres ont le devoir de le combler), en interdisant la prostitution, pourquoi ne pas plutôt combattre ce raccourci ?
C'est comme interdire la production ou la vente d'alcool parce que certains en abusent. C'est punir tous les autres sous prétextes qu'il y a des abus, sans penser qu'il serait plus juste de se concentrer sur les abus.
Je ne sais pas ce qu'il en est pour l'Allemagne... Mais la législation du sexe tarifié est tout à faire en France. Rien n'engage à privilégier les clients au profit des travailleuses du sexe, et je pense qu'on peut en discuter sans forcément reproduire les modèles qui, visiblement, ne fonctionnent pas (en isolant les causes de ces dysfonctionnements, et en voyant comment y pallier).
 
10 Août 2014
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dameandine.eklablog.com
@Liluuuy @Neverland90 : comme je l’ai dit, je souhaite me documenter davantage (déjà voir si je peux accéder à l’étude enterrée qu’on m’avait évoquée – mais je considère que des TDS qui s’organisent pour défendre leur droit sont déjà plus fiables pour… parler des TDS). Mais clairement, le fondement même de ces statistiques est pour moi erroné quand par exemple on fait des stat’ sur uniquement les TDS qui racolent en rue (des chiffres évoqués plus tôt dans la discussion, je sais plus où).

A titre d’exemple, et je parle pour ce que je connais, donc la situation en Belgique, la police est censée un jour ou l’autre débarquer chez moi.
(Le but premier (chronologiquement) est de vérifier que je ne suis pas contrainte. (On est d’accord que dire « bonjour est-ce que vous avez un mac’ ? » est probablement inefficace. Mais comme ils viennent après avoir pris un rdv client, ils peuvent quand même voir si un gars tient la minuterie. - ils ne mettent pas le rdv en pratique évidemment:yawn:) Dans un 2e temps, le but est de vérifier que je ne travaille pas en noir. Si tel était le cas, j’aurais une invitation à me mettre en ordre sans tarder.)
Je n’ai jamais eu cette visite, depuis près de 2 ans que je travaille. Et simplement parce que mon annonce apparaît peu. Les pros, qui comme moi, ont leurs habitués et ne cherchent pas à en faire 10/jours, n’ont pas besoin de faire de la pub non stop. Et donc, les pros comme moi, indépendantes et autonomes, n’apparaissent pas dans les stat’ non plus. Alors qu’il est facile d’aller voir dans un bordel qui y travaille.


@Madthilde : Il n’y a pas d’obligation légale d’avoir des relations sexuelles avec un client. Il a payé, le courant ne passe pas, je lui rends sont argent, il part.

Autre exemple, je ne fais pas la sodomie. Le client le veut et sous-entend qu’il pourrait bien déraper (=me violer). Evidemment que je ne vais pas accepter sous prétexte qu’il a payé, mes pratiques sont clairement énoncées. J’ai dit sans ambiguïté que s’il le faisait, je portais plainte pour viol. Les clients abuseurs (dans mon expérience une minorité, mais j’ai bien conscience que les connards sont moins attirés par mon profil) s’attendent à une TDS qui ne veut pas qu’on sache son job, soit par rapport à la police parce qu’elle travaille en noir, soit parce qu’elle a honte. Les connards ont pas spécialement envie d’être interpellés, ils sont souvent mariés en plus, les messages/appels prouveront sans souci la prise de contact… une TDS qui n’a pas peur de la police, ça ne les arrange pas. D’où la transparence apporte la sécurité et la pénalisation apporte l’insécurité. Une TDS qui a peur que la police la trouve ou connaisse son job, c’est une TDS en danger.

@AshMakuro : ben déjà recevoir leurs plaintes et les traiter avec justice. True story : une TDS porte plainte contre son mac’ pour proxénétisme. Elle évoque donc les montants gagnés et ce qu’il a pris. Il n’a pas été inquiété, et elle a eu un redressement fiscal.
Et puis agir sur les causes qui amène un choix qui n’en est pas un, paupérisation, addictions etc., aider celles qui veulent arrêter ce job à passer à autre chose, etc.

@Valentina- : le service que je propose comprend complicité et tendresse pour ceux qui le veulent, pas de l’affection. (Ce qui ne veut pas dire que ça n’arrive pas.)



Je le redis, j’ai jamais entendue un-e travailleur/se du sexe considérer que son job était banal. Vouloir être respecté-e-s et protégé-e-s n’empêche pas de reconnaître la spécificité du job. Et oui c’est clairement pas tout le monde qui peut le faire sereinement. Tout le monde ne peut pas non plus être aide-soignant-e, militaire ou chirurgien-ne. On n’interdit pas ces jobs pour autant.

De manière générale, je trouve fascinant qu’on discrédite / délégitime mes propos ainsi que ceux des TDS qui se sont exprimées ici sous prétexte qu’on serait une minorité. Ben oui, bonne idée, on va dire aux minorités de la fermer… (oh wait :hesite:). On en vient même à nous décrire comme privilégiées... Si le privilège c'est "ne pas être esclave sexuelle", je pense qu'à cet égard, sur ce forum, nous partageons ce privilège.

Je ne comprends pas les argumentations qui reposent sur :
- l’assimilation travail du sexe – esclavage sexuel . La traite des êtres humains n’est pas une « proportion » du travail du sexe, c’est juste pas du travail du sexe car c’est de l’esclavage sexuel. Et évidemment qu’il faut combattre l’esclavage sexuel. Et d’ailleurs : c’est illégal et pénalisé ! Et oui les gouvernements n’en font pas assez pour lutter contre ce phénomène. Et oui ils devraient en faire davantage et y consacrer plus de moyens. Et ça serait ridicule qu'ils m'interdisent de faire mon job sous prétexte que "il y a de l'esclavage sexuel".
- « certaines en souffrent »… Est-ce que je demande d’interdire le mariage sous prétexte qu’il y a des viols conjugaux ? Ou les thèses de doctorat car la mienne m’a menée au burn out ? (oh et dans un autre département un doctorant a fait une tentative de suicide à la même période... je me sentais moins seule mais détruite quand même)
- « moi je ne pourrais pas » … ben moi je ne pourrais pas toiletter des cadavres (ça implique, entre autres, de coudre la bouche et les yeux, de casser les membres pour pouvoir enfiler les vêtements…), être caissière (hyperacousie, les bips me rendraient folle - réellement), être anesthésiste (plus haut taux de suicide chez les médecins, cf. la haute responsabilité), et plein d’autres choses. Ça m’évoque aussi les gens qui disent que l’homosexualité c’est dégueu parce qu’ils ne pourraient pas sucer une bite/ qu’elles ne pourraient pas lécher un minou. Ben ok, juste ne le faites pas.
 
20 Novembre 2012
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Nantes
audreymarinpache.fr
Ta réponse veut contredire le point 2), mais en fait elle le confirme : tu peux te permettre de dire "non tant pis" et de renvoyer le client parce que tu "ne le sens pas". Depuis quand on peut dire "non mais lui je le sens pas" et renvoyer un client, dans un travail "normal" ?

Je me permet juste de réagir à cette partie: bien sur que si, dans un travail "normal" tu peux renvoyer un client... (vécu à de nombreuses reprises par des amis couturières face à des client.e.s dépassant les bornes, vécu régulièrement par ma mère dans son travail (organisation de stages de jeûne et randonnée), je l'ai fais régulièrement aussi quand j'étais à mon compte en tant que masseuse bien-être.... )

Au passage, je viens apporter mon point de vue, sans trop rentrer dans le débat qui je l'avoue, me mets un peu mal à l'aise...
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