J'écoute très régulièrement "Histoire de Darons" et j'adore ce podcast
Je viens d'écouter celui de Daz (#9) et je tenais à dire, encore une fois je suis très déçue de la vision que tout le monde a de l'école. Je suis professeur des écoles stagiaire - dernière année de master où l'on est à mi-temps en classe et à mi-temps à la faculté - en maternelle, et j'ai des rêves plein la tête, des projets formidables à monter avec mes élèves, une conscience aiguë de ce qui se joue en ce moment pour eux et du rôle que j'ai à tenir dans leur très jeune vie. Mes camarades à la fac sont, pour la plupart, des gens ouverts d'esprits, féministes, convaincues du pouvoir de l'école et des professeurs.
Mais nous nous faisons encore et toujours taper dessus. Peut-être avez-vous en tête tous ces profs des années passées, qui sont encore en poste mais qui déjà n'y croient plus et qui peuvent, effectivement, avoir un impact limitant voire négatif sur leurs élèves. Mais ce serait cool de se mettre un peu à la page et un peu à notre place, parce que je vois beaucoup de commentaires ou de passages d'articles où l'on tape sur les profs, mais très peu qui les défendent.
Moi je suis ok pour vous parler de la formation à l'ESPE, de l'année en tant que "bébé prof" (PES = professeur des écoles stagiaires) et des montagnes qu'il nous faut gravir. Je suis ok pour vour parler de nos difficultés, de notre frustration par rapport à la formation, de mon travail qui consiste aussi bien à être en classe toute la journée qu'à préparer mes projets tous les soirs et tous les week-end. Je peux vous parler des clichés auxquels nous sommes toujours confrontés, de la difficulté d'y faire face et du regard blessant que souvent l'on porte sur nous.
Voilà, petit coup de blues mais j'espère que vous comprendrez
Merci pour tout ce que vous faites, pour vos magnifiques articles et pour cette série de podcasts que j'adore
Je viens d'écouter celui de Daz (#9) et je tenais à dire, encore une fois je suis très déçue de la vision que tout le monde a de l'école. Je suis professeur des écoles stagiaire - dernière année de master où l'on est à mi-temps en classe et à mi-temps à la faculté - en maternelle, et j'ai des rêves plein la tête, des projets formidables à monter avec mes élèves, une conscience aiguë de ce qui se joue en ce moment pour eux et du rôle que j'ai à tenir dans leur très jeune vie. Mes camarades à la fac sont, pour la plupart, des gens ouverts d'esprits, féministes, convaincues du pouvoir de l'école et des professeurs.
Mais nous nous faisons encore et toujours taper dessus. Peut-être avez-vous en tête tous ces profs des années passées, qui sont encore en poste mais qui déjà n'y croient plus et qui peuvent, effectivement, avoir un impact limitant voire négatif sur leurs élèves. Mais ce serait cool de se mettre un peu à la page et un peu à notre place, parce que je vois beaucoup de commentaires ou de passages d'articles où l'on tape sur les profs, mais très peu qui les défendent.
Moi je suis ok pour vous parler de la formation à l'ESPE, de l'année en tant que "bébé prof" (PES = professeur des écoles stagiaires) et des montagnes qu'il nous faut gravir. Je suis ok pour vour parler de nos difficultés, de notre frustration par rapport à la formation, de mon travail qui consiste aussi bien à être en classe toute la journée qu'à préparer mes projets tous les soirs et tous les week-end. Je peux vous parler des clichés auxquels nous sommes toujours confrontés, de la difficulté d'y faire face et du regard blessant que souvent l'on porte sur nous.
Voilà, petit coup de blues mais j'espère que vous comprendrez
Merci pour tout ce que vous faites, pour vos magnifiques articles et pour cette série de podcasts que j'adore