Oui entièrement d'accord.Je répète ce que j'ai dit hier sur un autre forum mais pour moi la clause de conscience n'est pas le problème majeur. Il faut trouver un système qui permette d'assurer l'accès à l'IVG sans compromettre la clause de conscience, pas opposer les deux.
L'alternative est mal posée ou trop étroite.
Il faudrait pour moi pouvoir l'élargir à au moins trois choses.
Premièrement permettre de multiplier les personnes pratiquant l'IVG pour que jamais le refus d'un praticien puisse ralentir voir empêcher l'intervention, et rendre publique l'identité des objecteurs de conscience.
Permettre à ce refus d'exister non pas pour respecter les convictions du soignant mais aussi parce qu'il serait hors de question pour moi d'être accompagnée dans un avortement par une personne convaincue que je suis entrain de faire quelque chose d'immoral.
Traiter le problème en amont c'est à dire comprendre les raisons du refus et faire en sorte que progressivement l'IVG ne soit la honte voire le meurtre qu'il incarne pour certains aujourd'hui. Ça c'est le travail de l'éducation, de la parole et de la conscience commune pour que nos gynécologues en puissance, aujourd'hui encore à l'école, ne tiennent plus de propos comme ceux entendus dernièrement.
Je me permet de préciser que la religion et le refus de l'IVG ne sont évidemment pas nécessairement corrélés.