Miademoiselle Lil;1482729 a dit :
J'ai jamais dit le contraire en ce qui concerne la phrase en gras. C'est juste qu'il y a des gens sur qui ça marche et d'autres sur qui les explications ont pas d'effet(et là je plaide coupable et pas mal de mes connaissances aussi). Personnellement deux ou trois tapes justifiées et largement accompagnées de mises en garde multiples ont suffi. Mais ça dépend vraiment des gens et c'est pour que je ne vois pas en quoi une loi même du domaine du civil pourrait faire quoi que ce soit. Il y a des tas de gens qui suivent les bouquins des psys sur comment élever leur enfant correctement et qui se trouvent complètement démuni face à une tête de mule. Les gentilles explications ne marchent pas sur tout le monde.
Pour la phrase en gras, dans ce cas excuse-moi, c'est, tel que je l'avais compris, ce qu'impliquait la fin de ton message. Pour le reste, j'ai tendance à considérer qu'il y a toujours une alternative, même si je conçois qu'on puisse ne pas la voir, qu'on puisse être à bout de nerfs devant son enfant. Ensuite, encore une fois, je discerne ce genre de situations, assez exceptionnelles dans ce que tu sembles citer (deux ou trois tapes de ses parents dans sa vie, en effet, je ne trouve personnellement pas cela énorme dans les faits), du recours systematique. Ensuite, quand tu parles des gentilles explications, j'ai l'impression, peut-être erronnée, que tu renvois encore une fois à la figure de l'enfant roi et du parent laxiste, alors qu'une explication peut être ferme, qu'il peut y avoir des remontrances, et qu'un enfant peut se faire severement engueuler, et une autorité être assise et, finalement, respectée (oui parce que j'imagine bien que parfois cela demande des trésors de patience, ressource dont on est pas tous forcément bien pourvus) sans avoir requis de passer par la fessée.
Je ne me considère pas comme victime d'un abus de pouvoir et je ne suis pas une fana de la castagne sur enfants (et pourtant dieu sait que je ne les apprécie guère)
J'ai dit abus de pouvoir, mais je ne l'ai pas associé à de la maltraitance (en tant que situation plus ou moins quotidienne). L'adulte est physiquement, psychiquement, et moralement plus fort que l'enfant, en l'occurence avoir recours à une attaque à l'intégrité physique de quelqu'un qui est sous ta responsabilité, c'est pour moi de l'abus de pouvoir. J'ai conscience d'employer des mots assez forts, mais comme je l'ai dit plus haut, je concois parfaitement qu'on ne soit pas à l'abri de s'y livrer exceptionnellement, et, si je ne trouve pas cela respectable, je ne dis pas pour autant qu'on doive mettre au trou quelqu'un dès qu'il a une faiblesse.
Quant à l'histoire du foncièrement raisonnable, il faudrait qu'il n'y ait aucun processus sentimental impliqué dans l'affaire pour qu'on devienne aussi raisonnables. Ce qui n'est pas le cas.
J'ai commencé à répondre à cela, avant de m'apercevoir qu'en fait je ne l'avais pas compris, donc j'aimerais bien que tu développes ce point si ça ne te dérange pas ?..