Alors je re-précise quand même que malgré le fait que l'allaitement ostensible en public me dérange, RIEN ne justifie une agression, qu'elle soit verbale ou physique, que c'est d'autant plus détestable que la maman portait son bébé à ce moment-là, et que j'ai condamné ce geste tout autant que les propos odieux du policier... Je pensais que c'était clair, j'ai commencé mon message par ça...
En ce qui me concerne, je l'avais bien compris, je n'ai jamais imaginé que tu pouvais valider la violence d'une agression
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Le problème que tu soulèves c'est de faire attention à ce qui peut déranger l'autre : et dans l'idée, oui.
Sauf que si le bruit de la mastication me dérange, je me vois mal demander à mon voisin d'arrêter de mâcher sa nourriture à côté de moi au prétexte que ça m'insupporte ; de la même façon que je ne vais pas empêcher quelqu'un de porter du parfum, alors même que les odeurs chimiques me filent des maux de tête ; ou encore, personnellement, j'ai un soucis avec les orteils des autres, pourtant, je ne vais pas demander aux gens qui portent des tongs à côté de moi de mettre un voile dessus
Je vais m'éloigner de la source du problème dans ces cas là, ou chercher une solution qui permettra à tout le monde d'être au mieux.
Si une femme se retrouve obligée d'allaiter en réunion, pourquoi ne pas proposer une pause, permettant ainsi à cette dernière d'allaiter tranquillement, en se concentrant sur son bébé, et autorisant ceux et celles que ça dérange à s'éloigner le temps de l'allaitement ?
Ce qui me pose soucis dans cette situation, c'est que la femme en question se soit retrouvée dans l'obligation d'allaiter en réunion puisque aucune alternative ne semblait possible.
Bien entendu on a le droit d'être dérangé, on n'y peut souvent rien, et on n'a pas à juger ce qui dérange ou non les gens, mais comme je te disais, il faut aussi apprendre à vivre avec ce qui nous dérange et à prendre du recul dessus, parce que sinon, c'est l'autre qui se retrouve empêché.