@MissMachine
Je voulais rebondir sur cette partie là de ton message parce que je trouve ça très juste :
"
Et mine de rien, ce mépris de classe grignote bien la cohésion sociale, lui aussi. Ce ne sont pas seulement les médias qui nous cherchent à nous diviser, la division elle existe aussi dans les faits."
En effet à mon avis c'est une logique à double sens : il y a des préjugés, du mépris de classe, des divisions qui pré-existent. Et la division ne vient pas seulement de l'exterieur, que ce soit des medias, des politicien.ne.s, du patronat.
Mais par contre ça ne veut pas dire qu'iels n'entretiennent pas ces divisions selon leur propre agenda, en s'appuyant sur nos tendances (voir réflexe) à regarder ce qu'a le voisin et à le juger là-dessus.
Voilà, juste pour dire que c'est dialectique et pas binaire ou manichéen, avec les méchants médias qui s'acharneraient à nous pousser à nous étriper. J'espère que ce que j'avais écris auparavant ne laissait pas penser ça.
Par ailleurs, pour répondre sur un autre truc qui a été dit plusieurs fois. J'aime pas trop sortir la carte de la "concernée", mais en l'occurrence même en gagnant beaucoup moins que les cheminot.e.s et en étant loin d'avoir un statut ou des "avantages" comme les leurs, je me sens solidaire d'elles et eux parce que comme ça a été dit plus haut je ne pense pas qu'il faille niveler par le bas les salaires, les primes, la retraite, etc. Pour moi ça serait catastrophique qu'on se retrouve tou.te.s avec des conditions de travail et des salaires des plus précaires (je parlais par exemple tout à l'heure des livreur.se.s à vélo ubérisé.e.s), et surtout ça n'est pas inévitable. Selon moi, il n'est en aucun cas obligatoire de "déshabiller pierre pour habiller paul", on peut se battre ensemble sur un même front pour une amélioration générale des conditions de travail, de vie, et des salaires.