Grossesse non désirée : continuer ou faire une IVG ?
- Initiateur de la discussion Mû.
- Date de début
-
- Mots-clés
- avortement grossesse ivg
@vali0lup N'oublie pas que tu as le temps, tu es au tout début de ta grossesse tu n'es pas à 1 ou 2 semaines près 
@vali0lup
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Effectivement, le week-end m'a permis de réaliser que j'avais un peu le temps de la réflexion et que nous n'avions pas besoin de prendre une décision en deux jours...
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@vali0lup Très heureuse que tu aies pu être rassurée par tes soignant-es et du coup je vais oser un petit félicitations, je te souhaite plein de belles choses dans cette grande aventure 
(Et ça me paraît tout à fait sain d'être terrifié-es par la perspective d'être parents
)
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@Éden.
Sur ce même topic, une madz m'avait donné le conseil de me méfier de l'apparente évidence d'avorter. Je pense que considérer le fait de continuer la grossesse comme une des options à envisager, et de ne pas me censurer sur l'univers des possibles, m'a en grande partie permis de n'avoir aucun regret a posteriori.
Dans tous les cas, ma décision aurait été la même, je n'étais pas dans une situation dans laquelle j'avais envie de devenir mère, mais je pense que c'était important d'explorer, de "simuler" toutes les possibilités sans tabou dans ma tête.
Je pense que la première réaction de ton copain n'est pas mal intentionnée et ne veut absolument pas dire que tu n'es pas le genre de personne avec qui on veut avoir des enfants ! Probablement qu'il parlait de votre situation (relation à distance) plutôt que de toi en tant que potentielle future mère. En revanche je comprends totalement que ça t'ait blessée, parce qu'il y a des manières bien plus délicates de dire les choses. Peut-être que cet événement t'a fait entrevoir des futurs possibles que tu ne pensais pas souhaiter un jour, et le décalage avec sa réaction (et l'apparente évidence pour lui que ce serait "une connerie" de continuer la grossesse) peut être douloureux pour toi.
Je te conseillerais vraiment de lui dire exactement ce que tu dis ici, pour qu'il sache ce que tu ressens et qu'il t'explique également clairement où il en est.
J'espère que tes rendez-vous médicaux se passeront bien ! n'hésite pas à nous tenir au courant
Sur ce même topic, une madz m'avait donné le conseil de me méfier de l'apparente évidence d'avorter. Je pense que considérer le fait de continuer la grossesse comme une des options à envisager, et de ne pas me censurer sur l'univers des possibles, m'a en grande partie permis de n'avoir aucun regret a posteriori.
Dans tous les cas, ma décision aurait été la même, je n'étais pas dans une situation dans laquelle j'avais envie de devenir mère, mais je pense que c'était important d'explorer, de "simuler" toutes les possibilités sans tabou dans ma tête.
Je pense que la première réaction de ton copain n'est pas mal intentionnée et ne veut absolument pas dire que tu n'es pas le genre de personne avec qui on veut avoir des enfants ! Probablement qu'il parlait de votre situation (relation à distance) plutôt que de toi en tant que potentielle future mère. En revanche je comprends totalement que ça t'ait blessée, parce qu'il y a des manières bien plus délicates de dire les choses. Peut-être que cet événement t'a fait entrevoir des futurs possibles que tu ne pensais pas souhaiter un jour, et le décalage avec sa réaction (et l'apparente évidence pour lui que ce serait "une connerie" de continuer la grossesse) peut être douloureux pour toi.
Je te conseillerais vraiment de lui dire exactement ce que tu dis ici, pour qu'il sache ce que tu ressens et qu'il t'explique également clairement où il en est.
J'espère que tes rendez-vous médicaux se passeront bien ! n'hésite pas à nous tenir au courant
Merci beaucoup pour ton message @lazaretto ! J'ai commencé à en parler un peu à mon copain, aussi pour qu'il prenne conscience que cet avortement ne sera pas une anecdote dans ma vie (et donc dans la sienne) même si on est d'accord tous les deux pour dire que c'est la meilleure solution. Je me permets enfin d'imaginer des perspectives moins pragmatiques et ça me fait vraiment beaucoup de bien de creuser mes sentiments jusqu'au bout. Je pense que je demanderai à voir une psy si c'est possible pendant "la procédure" pour lâcher un peu du lest aussi. Je reviendrai sans doute donner des nouvelles, merci encore pour ta réponse !
@Éden. Je l'ai déjà posté partout mais il y a le numéro vert du Planning Familial 0 800 08 11 11 (gratuit, anonyme, du lundi au samedi 9h-20h) qui peut déjà te permettre de parler de ça, ou tu peux te rendre dans une des associations pour en discuter avec un ou une conseillère conjugale et familiale. On est pas psy mais on a l'habitude de recevoir des témoignages et questionnements autour des grossesses non désirées.
@lazaretto a tout à fait raison. Ce n'est pas parce que l'IVG semble la meilleure solution que tu n'as pas le droit d'explorer d'autres solutions ne serait-ce qu'un petit peu et je comprends tout à fait que la réflexion de ton conjoint ait pu te blesser.
Une grossesse surprise t'oblige nécessairement à remettre en perspective ton désir ou non-désir d'enfant. Tu y es confrontée de plein fouet et la décision semble toujours urgente à prendre (alors que si tu as besoin de temps, pour encaisser pour réfléchir, tu as bien jusqu'à 14 semaines de grossesse avant de dépasser le délai légal en France - mais tu n'es peut-être pas en France, je connais mal les autres délais)
@lazaretto a tout à fait raison. Ce n'est pas parce que l'IVG semble la meilleure solution que tu n'as pas le droit d'explorer d'autres solutions ne serait-ce qu'un petit peu et je comprends tout à fait que la réflexion de ton conjoint ait pu te blesser.
Une grossesse surprise t'oblige nécessairement à remettre en perspective ton désir ou non-désir d'enfant. Tu y es confrontée de plein fouet et la décision semble toujours urgente à prendre (alors que si tu as besoin de temps, pour encaisser pour réfléchir, tu as bien jusqu'à 14 semaines de grossesse avant de dépasser le délai légal en France - mais tu n'es peut-être pas en France, je connais mal les autres délais)
Bonjour, je viens donner des nouvelles. J'ai eu rdv pour l'échographie et un entretien avec une sage femme la semaine dernière. Tout le monde a été très gentil, j'ai demandé à voir l'écho, nous en étions encore au stade de division des cellules, y avait pas d'embryon mais j'étais contente de voir ça. Ensuite j'ai un peu pleuré en parlant avec la sage femme mais elle a été top, on en a profité pour faire un examen gynéco complet et toutes les prises de sang du monde et on a conclu que je rappellerai la semaine suivante (cette semaine) pour prendre rendez vous et choisir mon moyen d'ivg.
Mon copain m'a rejoint 4 jours plus tôt que prévu car je lui a dis que j'étais en détresse totale, j'ai énormément pleuré pendant son absence, je me sentais très seule et j'avais l'impression qu'il ne ressentait rien. On a beaucoup parlé, il m'a dit que ma grossesse le bouleversait énormément et qu'il s'était posé la question de ce qu'on aurait fait si on avait vécu ensemble, si on l'aurait gardé ou pas. Je lui a dis que j'étais sous le choc de découvrir que plus tard, j'aurai peut être envie d'un enfant avec lui, que pour moi c'était comme me prendre une énorme baffe dans la tête de réaliser cette envie là, et que j'avais peur que ça n'arrive jamais et que ça me rende triste. Il m'a rassurée, m'a dit que lui non plus au départ il ne se voyait pas du tout avec un autre enfant, mais qu'avec moi il avait aussi cette envie là et qu'on pourrait en reparler quand on vivra ensemble, que si j'en ai envie c'était tout à fait possible de l'envisager. Ça m'a fait un bien fou.
Donc j'ai rappelé l'hôpital lundi matin pour caler une date d'ivg par chirurgie, vendredi 25 au matin parfait. Mon copain serait là et j'aurais une semaine de congés après pour m'en remettre tranquille. J'étais soulagée d'avoir une date. Mais j'ai rappelé ce matin car on avait pas calé de rendez vous avec l'anesthésiste et la secrétaire m'a expliqué que le 25, j'avais rendez vous avec une sage femme pour remplir des papiers, donner mon consentement et choisir une date d'avortement en fonction des dispos. Ça m'a fait retomber sous terre, j'avais rien compris. J'ai réussi à avancer ce rendez vous au 24 après midi mais je ne sais toujours pas quand j'avorte et j'ai l'impression de rester enceinte pendant des semaines pour rien... Comme mon copain n'est pas présent tout le temps et a des contraintes de garde par rapport à sa fille c'est compliqué de prévoir une date et là je sens que ça va être plus ou moins imposé et ça me déprime. Je me sens dépossédée de mon choix, c'est con. Je pense que je vais faire la girouette et demander à ce rendez vous du 24 si, finalement, on peut pas le faire par médicaments et vite. Je me sens si stupide de ne pas avoir compris qu'on prend pas rdv pour avorter comme on va chez le coiffeur, c'est pas en fonction de notre temps libre. Ça a pris combien de temps de votre côté entre la découverte de la grossesse et l'avortement ? Moi je l'ai appris dès mon troisième jour de retard de règles, donc au 1er novembre, là ça va donc faire 4 semaines d'ici le rendez vous de la semaine prochaine avant qu'il se passe quoi que ce soit, je trouve ça interminable.
Mon copain m'a rejoint 4 jours plus tôt que prévu car je lui a dis que j'étais en détresse totale, j'ai énormément pleuré pendant son absence, je me sentais très seule et j'avais l'impression qu'il ne ressentait rien. On a beaucoup parlé, il m'a dit que ma grossesse le bouleversait énormément et qu'il s'était posé la question de ce qu'on aurait fait si on avait vécu ensemble, si on l'aurait gardé ou pas. Je lui a dis que j'étais sous le choc de découvrir que plus tard, j'aurai peut être envie d'un enfant avec lui, que pour moi c'était comme me prendre une énorme baffe dans la tête de réaliser cette envie là, et que j'avais peur que ça n'arrive jamais et que ça me rende triste. Il m'a rassurée, m'a dit que lui non plus au départ il ne se voyait pas du tout avec un autre enfant, mais qu'avec moi il avait aussi cette envie là et qu'on pourrait en reparler quand on vivra ensemble, que si j'en ai envie c'était tout à fait possible de l'envisager. Ça m'a fait un bien fou.
Donc j'ai rappelé l'hôpital lundi matin pour caler une date d'ivg par chirurgie, vendredi 25 au matin parfait. Mon copain serait là et j'aurais une semaine de congés après pour m'en remettre tranquille. J'étais soulagée d'avoir une date. Mais j'ai rappelé ce matin car on avait pas calé de rendez vous avec l'anesthésiste et la secrétaire m'a expliqué que le 25, j'avais rendez vous avec une sage femme pour remplir des papiers, donner mon consentement et choisir une date d'avortement en fonction des dispos. Ça m'a fait retomber sous terre, j'avais rien compris. J'ai réussi à avancer ce rendez vous au 24 après midi mais je ne sais toujours pas quand j'avorte et j'ai l'impression de rester enceinte pendant des semaines pour rien... Comme mon copain n'est pas présent tout le temps et a des contraintes de garde par rapport à sa fille c'est compliqué de prévoir une date et là je sens que ça va être plus ou moins imposé et ça me déprime. Je me sens dépossédée de mon choix, c'est con. Je pense que je vais faire la girouette et demander à ce rendez vous du 24 si, finalement, on peut pas le faire par médicaments et vite. Je me sens si stupide de ne pas avoir compris qu'on prend pas rdv pour avorter comme on va chez le coiffeur, c'est pas en fonction de notre temps libre. Ça a pris combien de temps de votre côté entre la découverte de la grossesse et l'avortement ? Moi je l'ai appris dès mon troisième jour de retard de règles, donc au 1er novembre, là ça va donc faire 4 semaines d'ici le rendez vous de la semaine prochaine avant qu'il se passe quoi que ce soit, je trouve ça interminable.
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