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Un beau jour d'été, alors que vous profitez tranquillement de la fin des examens, vous vous promenez près du lac de l'école en vous demandant ce que vous allez faire de votre été. Quand tout à coup, un tentacule sort de l'eau et vous tend un parchemin et une bouteille. Tiens? Serait-ce le début d'une aventure?
Tout le monde connaît l’investissement qu’a mis Hermione Granger dans la Société d’Aide à la Libération des Elfes, cause qui lui tenait particulièrement à coeur.
L’histoire qui est moins connue c’est comment elle en est arrivée là. Bien sûr que l’élément déclencheur furent les mauvais traitements subis par les elfes de maison dont Hermione fut témoin, mais il y a un pan de l’histoire négligé par les livres qui la relatent.
Hermione Granger avait besoin de réfléchir. Non pas à son devoir de potions ni d’histoire de la magie, cela faisait bien longtemps qu’elle avait terminé tout ce que les professeurs leur avaient donné à préparer. Deux sujets envahissaient ses pensées : quel cadeau offrir au professeur Dumbledore pour le remercier de lui avoir accordé le retourneur de temps l’année dernière et comment arrêter les mauvais traitements infligés à ses amis les créatures magiques et en particulier les elfes de maison.
Pour réfléchir tranquillement (elle ne savait pas pourquoi les élèves de Durmstrang la regardaient bizarrement depuis quelques temps), elle alla s’isoler dans le couloir du 7e étage. Sans qu’elle ne sache l’expliquer, des trolls en tutu, ça la détendait.
Sans s’arrêter de penser à ces deux problèmes, elle tourna en rond devant cette tapisserie tout en se creusant les méninges. Perdue dans ses pensées, elle sursauta quand un grincement de porte se fit entendre. Elle se retourna brusquement et vit une porte de placard entrebâillée. Craignant l’apparition de Miss Teigne, elle s’approcha du placard. Constatant qu’il était complètement vide, elle accusa en silence un fantôme, ça devait sûrement être Peeves qui préparait son prochain sale coup. Sur le point de le refermer, elle remarqua sur le sol 5 petits morceaux de papiers. Sur le plus gros était tracé une rune qu’elle n’avait encore jamais étudiée, mais abîmée par des trous. Les plus petits morceaux avaient l’air de pièces de puzzle.
Ces morceaux de papier allaient-ils vraiment l’aider à trouver les réponses à ses questions ?
A vous de jouer pour le découvrir !
Hello à toi, sorcier-e !
Comment ? Plait-il ? Tu trouves l'heure un peu tardive ?
Mais sache que les arrivées à la dernière minute ne sont pas l'apanage des Gryffondors !
Ai-je fais exprès de poster à cette minute marquant la fin du temps imparti ? MAIS BIEN ÉVIDEMMENT !
Tu sais ce qu'on dit ? Il faut garder le meilleur pour la fin
Et puis, remercie-moi; tu vas avoir de quoi t'occuper pendant une heure pour attendre minuit et le prochain défi !
Il faut dire aussi que j'ai eu un weekend bien chargé.
Entre un train arrivant tard, une énorme faim, des taches domestiques et une sérieuse tendance à aimer faire chier le monde, il n'est pas étonnant que mon défi arrive maintenant...
Pardon ? L'énigme ?
Ah ! Tu pensais qu'en surlignant ce texte, tu obtiendrais mon énigme ?
Que nenni ! Point d'énigme ici...
En revanche, tu as eu l'opportunité de connaître un petit peu de ma vie et ça, c'est déjà pas mal !
Je crains que pour avancer et triturer tes méninges, il va falloir chercher ailleurs que dans ce texte invisible...
Et voilà, ça devait bien finir par arriver... Le professeur McGonagall vous avait pourtant prévenu.e qu'à force de vouloir aller trop vite, vous alliez avoir des ennuis ! Mais non, comme d'habitude, votre enthousiasme a pris le dessus et malgré toutes les recommandations de votre professeur, il a fallu que vous tentiez aujourd'hui la dernière étape de la transformation en Animagus.
Sauf que naturellement, rien ne s'est passé comme vous le pensiez et vous avez été obligé de très vite reprendre forme humaine... Enfin, façon de parler : cette métamorphose de (trop) haut niveau a laissé des traces et vous portez encore une partie des caractéristiques de l'animal en lequel vous tentiez de vous changer !
McGonagall estime qu'elle devrait être capable de vous en débarrasser, mais pour en être tout à fait certaine, elle préfère envoyer par hibou express un cliché à Ste Mangouste, où officie un spécialiste de la métamorphose animalière. Vous la soupçonnez d'avoir délibérément choisi de ne pas vous y emmener immédiatement en cheminée pour vous apprendre à ne pas écouter ses conseils : ses yeux pétillaient singulièrement lorsqu'elle vous a tendu un double de la photographie, que vous fixez maintenant en attendant la réponse du Médicomage...
Consignes :
Prenez une photo de vous-même (visage et/ou corps, de face et/ou de dos) incarnant en partie l'animal en lequel vous auriez tenté de vous transformer.
- l'animal peut être un animal normal, un animal fantastique connu ou un animal que vous aurez inventé
- vous pouvez représenter des attributs physiques (oreilles, moustaches, queue, ailes...) aussi bien qu'une attitude qui le caractérise (position, expression, réaction à son environnement...)
- vous pouvez représenter autant d'attributs que vous le voulez, le tout est qu'il y ait bien au moins un élément animal et au moins un élément humain ()
- un très court texte pour présenter l'animal en question est le bienvenu
Le célèbre manuel des Animaux Fantastiques de Newt Scamander était mon livre de chevet bien avant que je ne sois envoyée à Poudlard, et très tôt, un animal a retenu mon attention et mon admiration : l'Occamy. Son bec, ses cornes, ses écailles se mêlant aux plumes, ses ailes, tout chez cet incroyable animal me faisait rêver. Aussi n'ai-je pas hésité un seul instant lorsque le professeur McGonagall a demandé à tous les élèves sélectionnés pour ce programme de choisir leur forme d'Animagus : peu importe la difficulté, je serais un Occamy... et je m'en mords un peu les doigts aujourd'hui (même si, comme l'a fait remarquer McGonagall, c'est plutôt un point positif : quelques secondes de plus sous ma forme d'Animagus et ce sont des ailes que j'aurais mordues). Au fond, je ne regrette pas mon choix, mais j'espère tout de même que le Guérisseur Morrigan pourra faire quelque chose pour moi, je risque de ne pas passer inaperçue dans cet état...
Fallait bien que ça arrive... mais bon, ça aurait pu être pire ! J'aurais pu tomber sur un animal moins sympathique, moins intéressant, et surtout moins pratique... Après tout, j'aurais pu être coincée en serpent et ne plus avoir de bras ! Ou en lion avec des griffes telles que j'en bousillerais les tapis de la salle commune ! Ou en aigle... comment me faire un câlin en aigle ?
Non, moi, je suis un membre spécial de la famille des Tanuki. Cela ne pouvait en être autrement.
Cet animal, aussi connu sous le nom plus commun de Chien Viverrin, est souvent confondu avec le raton laveur, ou même parfois, avec le blaireau... ça, si c'est pas un signe ! Mais surtout, et c'est ce qui fait tout son charme, c'est un animal mythique et vénéré au Japon ! Oh allez, vous connaissez sûrement la légende des Tanuki, une des espèces animales changeformes, comme le fameux Kitsune (quel snob celui-là !). Oh allons, n'avez-vous jamais visionné le film moldu Pompoko, réalisé par le célèbre Studio Ghibli ? Je ne m'en lasse pas, c'est drôle mais aussi très beau, très poétique, et comme toujours sujet à grande réflexion sur nos modes de vie modernes...
Mais là n'est pas le fond de mon propos...
Depuis longtemps, je rêve d'être animagus, il fallait que je tente, alors j'ai pris des cours avec le professeur McGonagall. Mais j'étais trop pressée, alors me voilà coincée à moitié humaine, à moitié Tanuki... c'est malin ça ! J'espère juste ne pas attraper des puces, ça serait un coup à me faire chasser de la salle commune et du dortoir le temps que je retrouve mas forme humaine dans son intégralité...
Bon, sur ce, l'appétit et l'esprit des Tanuki m'ayant gagné, je m'en fait faire un raid dans les cuisines... on va voir si j'ai aussi garder les aptitudes de ces gentilles bestioles...
C'est sûrement parce que c'est ma directrice de maison et qu'elle a voulu me donner une bonne leçon...
Elle m'a prise au moment où mon ventre criait famine... Et dire qu'avant j'avais un régime végétarien... j'espère que le Médicomage saura faire disparaître l'attribut physique et alimentaire !
Même si j'aime les hippogriffes, j'aimerais retrouver toute mon intégrité !
Cher Archibald Miss Poire est une élève brillante et prometteuse, quoiqu’un peu trop impatience quand il s’agit d’apprendre à maîtriser des sortilèges pourtant un peu plus compliqués que la normale. Voici le résultat d’une transformation précipitée d’un animagus Capra Hircus Linnaeus (plus communément appelée chèvre) en être humain. Comme vous pouvez le constater, les cornes de la chèvre, quoique légèrement rétractées, n’ont pas disparu complètement, de même que sa barbichette. Pour cette dernière, un rasage quotidien pourrait faire l’affaire, bien que cela puisse devenir embêtant pour la principale intéressée. Pour les cornes, en revanche, c’est une autre affaire. Pourriez-vous m’indiquer le moyen le plus simple et le moins douloureux de les retirer sans que cela n’affecte la « chèvre intérieure » de Miss Poire ? Je vous saurai gré de prendre le temps de la réflexion afin d’être sûr de votre réponse, cela apprendra la patience à Miss Poire. Je vous remercie par avance de votre réponse. Bien cordialement, Votre amie d'enfance, Minerva McGonagall
PS : Miss Poire a également développé un certain appétit pour les aliments verts, tels que les haricots, petits pois, poireaux, herbe et feuilles, mais ceci devrait lui passer après une bonne cure de saucisson et de fromage (de chèvre).
Je paris que vous voulez savoir comment cela a pu arriver. Devrais-je répondre à cette question ? Malgré mon embarras, l’anecdote est en réalité assez cocasse.
Lorsque j’ai découvert, en buvant la potion permettant de devenir un animagus que mon animal était la chèvre, je n’ai pas été satisfaite. Bien que la chèvre possède des traits qui me correspondent (un certain instinct maternel, que je démontre avec mes camarades de classe), je n’avais plus vraiment le choix, je devais faire avec.
Un après-midi très froid, à l’approche de Noël, mes camarades et moi-même sommes allé.e.s boire une bonne Bièraubeurre aux Trois Balais pour nous réchauffer. J’adore ces moments de convivialité, et surtout, j’adore la Bièraubeurre. Ma grande amie Leha semblait se remettre lentement de sa rupture avec un Gryffondor. Donc nous étions là, à boire chaudement nos Bièraubeurres, quand tout à coup, l’un de mes camarades a déclaré qu’il souhaiterait pouvoir boire cette mixture à volonté dans la Salle Commune.
Je me suis dit que c’était le moment d’utiliser mon animagus pour contenter mes camarades. Il existe, à Pré-au-Lard, un endroit où je pourrais rentrer sans qu’on s’en rende compte, et qui pourrait nous approvisionner en bouteille de Bièraubeurre gratuitement : la cave de Abelforth Dumbledore, le propriétaire de la Tête du Sanglier. Je ne sais pas du tout ce qui m’ait passé par la tête à ce moment-là, mais ni une, ni deux, me voilà, toute chèvre dehors, dans la cave de ce cher vieux Al.
Au moment où, bouteille à la gueule, je me prépare à sortir de la cave, voilà Abelforth qui entre ! À ce moment-là (j’étais toujours en chèvre), il m’a aperçue et dit un truc du genre « Eh ! Mais je ne t’ai jamais vue par ici, ma belle ! » Si vous connaissez les rumeurs qui circulent sur le propriétaire de la Tête du Sanglier, alors vous comprendrez pourquoi j’ai paniqué ! Je me suis précipitée dans ma transformation, mais j’ai quand même réussi à redevenir humaine… en partie.
Ab m’a regardée avec des grands yeux, d’abord ahuris, puis mécontents, et enfin rieurs. Il a explosé de rire, m’a tendu un miroir et s’est précipité hors de la cave. Je ne savais pas quoi faire, alors j’ai attendu qu’il revienne, ce qu’il a fait rapidement, accompagné du Professeur McGonagall. Je peux vous dire que je n’en menais pas large.
Quand elle a appris les circonstances de cette transformation hâtive, je peux vous dire qu’elle n’a pas ri comme Abelforth… Même si je suis sûre qu’elle s’est retenue. Elle m’a fait sortir et ramenée au château, où elle m’a prise en photo pour les envoyer à Sainte Mangouste. J’espérais vraiment qu’ils sauraient comment retirer ces cornes et cette barbichette ridicule, même si je me doute que le professeur aurait très bien pu le faire.
Bien sûr, elle a enlevé 20 points à Poufsouffle pour mon manque de discernement, et j’ai eu interdiction de remettre les pieds à Pré-au-Lard jusqu’à la fin de l’année. Après tout, c’était parfaitement mérité !
Au fait, si vous voulez tout savoir, j’ai gardé les cornes et la barbe, et mangé dans l’herbe du parc pendant 3 semaines. Les pires de ma vie !
Félicorne
Ma tentative de transformation en félicorne a plutôt mal tourné. Je peux voir l'agacement dans les yeux de McGonagall. Même si cette couleur rose bonbon est plutôt seyante et du plus bel effet avec le jaune et noir de Poufsouffle, que mon pelage est tout doux, j'avoue que j'ai hâte d'en être débarrassé ... autant la petite oreille, c'est mignon mais la toison pectorale me tient hyper chaud. Sans parler de l'avant bras entièrement poilu et des coussinets qui me donnent envie de marcher à quatre pattes. Tiens je me ferais bien un bol de crevettes aux betteraves... heureusement que la salle commune est à côté des cuisines !
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