Breakfast at Tiffany's et tous les Hepburn de manière générale, Charade, Funny Face... Ce sont des hymnes à la légèreté, mes grands classiques réconfortants
Huit films qui mettent une claque et resteront gravés en vous à jamais
- Initiateur de la discussion La Rédaction
- Date de début
Olala @Margaux Palace ta façon d'écrire sur Captain America m'a donné des frissons et tellement donné envie de le voir ! Merci pour la découverte ! 
Une petite liste non-exhaustive de claques cinématographiques (pour moi en tout cas) qui n'ont pas été citées :
- Goodbye Lenin - Je l'ai vu quand j'avais 8 ans, c'est avec ce film que j'ai découvert la guerre froide et mon goût pour les mystifications
- Yellow Submarine - Vu à 4 ans c'est par lui que j'ai découvert les Beatles et il est resté un de mes films fétiches. En le revoyant récemment j'ai réalisé qu'il avait un écho universel et que le sujet principal était en fait la lutte contre le terrorisme.
- Erin Brokovitch - Des personnages loin des clichés et quand on sait que l'histoire de cette femme qui soulève des montagnes est vrai, c'est encore plus inspirant.
- Dallas Buyers Club - Parce qu'il est très juste et sans impudeur sur les différentes personnes que le sida a touché dans les années 80.
- Beginners - Un film sur le deuil parental et la redécouverte de l'amour qui ont beaucoup plus à voir que ce qu'ont pourrait penser.
- Trainspoting - Rapide, violent, drôle, déroutant, dur, crade et carrément beau du pur Danny Boyle
- Pride - Un épisode méconnu de la lutte des mineurs sous Thatcher, quand des militants homosexuels de Londres décide d'aider une petite ville minière au Pays de Galle, une très belle leçon de fraternité.
- Moulin Rouge ! - Ce film a changé ma vision du cinéma et de la vie en général. The Show must go on !
- Un Long Dimanche De Fiançailles - Un film drôle et tragique mais aussi plein d'espoir, qui montre les conséquences de la guerre sur les gens pendant, après, dans et en dehors du front.
- Pump Up The Volume - Ce film n'est vraiment pas assez connu et pourtant je pense qu'on devrait le passer dans les lycée. Un ado de la côte Est qui débarque dans une petite ville d'Arizona, discret, sans amis et bien paumé dans sa vie. La nuit il devient Happy Hard Harry, l'animateur de la radio pirate que de plus en plus de d'élèves du bahut local écoutent. Il y lâche toutes ces frustrations et donne la parole aux interrogations des ados, loin de ce que la plupart des adultes attendent d'eux. C'est ce que j'appel personnellement un teenage movie social, c'est sucré, un peu trash et la musique est géniale ! Ce film m'a décidé à faire ce que je veux de ma vie.
- Goodbye Lenin - Je l'ai vu quand j'avais 8 ans, c'est avec ce film que j'ai découvert la guerre froide et mon goût pour les mystifications
- Yellow Submarine - Vu à 4 ans c'est par lui que j'ai découvert les Beatles et il est resté un de mes films fétiches. En le revoyant récemment j'ai réalisé qu'il avait un écho universel et que le sujet principal était en fait la lutte contre le terrorisme.
- Erin Brokovitch - Des personnages loin des clichés et quand on sait que l'histoire de cette femme qui soulève des montagnes est vrai, c'est encore plus inspirant.
- Dallas Buyers Club - Parce qu'il est très juste et sans impudeur sur les différentes personnes que le sida a touché dans les années 80.
- Beginners - Un film sur le deuil parental et la redécouverte de l'amour qui ont beaucoup plus à voir que ce qu'ont pourrait penser.
- Trainspoting - Rapide, violent, drôle, déroutant, dur, crade et carrément beau du pur Danny Boyle
- Pride - Un épisode méconnu de la lutte des mineurs sous Thatcher, quand des militants homosexuels de Londres décide d'aider une petite ville minière au Pays de Galle, une très belle leçon de fraternité.
- Moulin Rouge ! - Ce film a changé ma vision du cinéma et de la vie en général. The Show must go on !
- Un Long Dimanche De Fiançailles - Un film drôle et tragique mais aussi plein d'espoir, qui montre les conséquences de la guerre sur les gens pendant, après, dans et en dehors du front.
- Pump Up The Volume - Ce film n'est vraiment pas assez connu et pourtant je pense qu'on devrait le passer dans les lycée. Un ado de la côte Est qui débarque dans une petite ville d'Arizona, discret, sans amis et bien paumé dans sa vie. La nuit il devient Happy Hard Harry, l'animateur de la radio pirate que de plus en plus de d'élèves du bahut local écoutent. Il y lâche toutes ces frustrations et donne la parole aux interrogations des ados, loin de ce que la plupart des adultes attendent d'eux. C'est ce que j'appel personnellement un teenage movie social, c'est sucré, un peu trash et la musique est géniale ! Ce film m'a décidé à faire ce que je veux de ma vie.
Dernière édition :
@Luuuuu @Ljösalfheim Je fais aussi partie de la team "Le cercle des poètes disparus", ce film est tellement bien !! 
Mais celui qui m'a réellement mit une claque et véritablement marqué c'est V pour Vendetta. Je ne suis pas particulièrement fan dans ce film du côté "surhomme" ni de la petite histoire d'amour. Et pourtant je prends toujours autant de plaisir à le voir et je le trouve toujours d'actualité. Il en dit beaucoup sur nos sociétés et à chaque fois que je le vois je me questionne sur nos gouvernements où que ce soit, partout dans le monde, ainsi que les événements qui se sont produits dans le passé.
Avec la montée des extrêmes partout en Europe et dans le monde, ce film me fait réfléchir sur l'importance des mots, des idées et de leurs sens.
Bref, je l'aime vraiment beaucoup !
PS : Bravo, maintenant ma liste de film à voir s'est allongée avec l'article et les commentaires, je suis foutue pour la fac
Mais celui qui m'a réellement mit une claque et véritablement marqué c'est V pour Vendetta. Je ne suis pas particulièrement fan dans ce film du côté "surhomme" ni de la petite histoire d'amour. Et pourtant je prends toujours autant de plaisir à le voir et je le trouve toujours d'actualité. Il en dit beaucoup sur nos sociétés et à chaque fois que je le vois je me questionne sur nos gouvernements où que ce soit, partout dans le monde, ainsi que les événements qui se sont produits dans le passé.
Avec la montée des extrêmes partout en Europe et dans le monde, ce film me fait réfléchir sur l'importance des mots, des idées et de leurs sens.
Bref, je l'aime vraiment beaucoup !
PS : Bravo, maintenant ma liste de film à voir s'est allongée avec l'article et les commentaires, je suis foutue pour la fac
Un film que ne n'oublierai jamais, mais pas pour de bonnes raison, c'est Nymphomaniac! Il m'a traumatisée et pourtant j'ai pas pu m'empêcher de regarder jusqu'au bout... Sinon j'adore de Rouille et d'Os et Week End, deux histoires d'amour différentes et toutes les deux très belles!
Dans le même genre qu'Elephant (et du même réalisateur), c'est Paranoid Park qui a été ma grosse claque. Je le reverrai peut-être un jour, mais pour l'instant, sept ans après l'avoir vu, je ne suis pas encore prête à revivre les mêmes émotions ou, pire, à me rendre compte que ce film ne me bouleverse plus autant.
- Pride (faut VRAIMENT le voir il est génial ce film, c'est le ! ♥)
- Moulin Rouge
- La liste de Schindler
- Cheval de guerre
- La voleuse de livre (ce film je viens de le découvrir, et franchement ...
)
- Un Jour
....
- Moulin Rouge
- La liste de Schindler
- Cheval de guerre
- La voleuse de livre (ce film je viens de le découvrir, et franchement ...
)- Un Jour
....
The Elephant Man de David Lynch revu dernièrement qui m'a émue jusqu'aux larmes, sans jamais tomber dans le pathos. J'ai honte de faire partie de l'espèce humaine à chaque fois que je le regarde.
Paris, Texas de Wim Wenders aussi, un de mes films préférés. Je ne saurais l'expliquer mais je me retrouve dans la quête et l'errance du personnage principal. Le personnage le plus attachant qui m'ait été donné de voir. Je l'aime d'amour ce film. Un vrai petit bijou.
Paris, Texas de Wim Wenders aussi, un de mes films préférés. Je ne saurais l'expliquer mais je me retrouve dans la quête et l'errance du personnage principal. Le personnage le plus attachant qui m'ait été donné de voir. Je l'aime d'amour ce film. Un vrai petit bijou.
C'est peut être naïf ou plus "mainstream" que la plupart des films cités, mais moi le premier film qui m'a mis une claque, c'est le Seigneur des Anneaux...
J'avais 7 ans quand j'ai vu le premier chez des amis de mes parents. A cet âge la, faire la part des choses entre la vérité et la fiction n'est pas aussi simple que quand on est plus vieux.
C'est bien simple, je suis completement tombé dans le panneau. J'y croyais a fond, tout simplement, ca me paraissait tellement réel, contrairement a Harry Potter ou pour le coup ma tête de petite fille s'était dit que le plafond magique ce n'était pas possible.
L'histoire, la musique, les paysages, le soin accordé aux décors, tout m'a remué des pieds a la tête. Je découvrais littéralement l'existence d'un autre monde, d'autres especes, de filles qui se battaient a l'épée comme des garcons (Eowyn ma go sûre). Je rêvais de la Terre du Milieu tous les soirs (j'avais tellement hâte d'aller me coucher), j'ai fini les 3 bouquins a 8 ans ainsi que les films.
Je ne vous raconte pas la déception quand j'ai vu Pirates des Caraïbes l'année d'apres et que je me suis rendue compte qu'Orlando Bloom n'était pas un elfe...
En tout cas, ce film a littéralement déclenché mon imagination. Apres ca, je me suis mis a écrire des centaines et des centaines d'histoires qui se passaient dans la Terre du Milieu et ailleurs, je me suis déguisée en chevalier pour Carnaval et je me suis passionnée pour tout ce qui touchait au film (au point d'aller vivre un an en NZ d'ailleurs, et je ne vous raconte pas comment j'étais en rentrant dans Hobbitebourg). Je me suis mise a y jouer dans la cour avec les garcons et systématiquement je jouais une sorte de Legolas version fille : ca changeait des rôles de princesse en détresse ! Ca a changé ma vie, en mieux. Je ne remercierai jamais assez Peter Jackson et Tolkien pour cette merveille.
Plus récent : Usual Suspects, El secreto de sus ojos (un film argentin a glacer le sang sur une enquête policiere pendant la dictature) et Moulin Rouge qui m'a fait découvrir le monde merveilleux des comédies musicales
J'avais 7 ans quand j'ai vu le premier chez des amis de mes parents. A cet âge la, faire la part des choses entre la vérité et la fiction n'est pas aussi simple que quand on est plus vieux.
C'est bien simple, je suis completement tombé dans le panneau. J'y croyais a fond, tout simplement, ca me paraissait tellement réel, contrairement a Harry Potter ou pour le coup ma tête de petite fille s'était dit que le plafond magique ce n'était pas possible.
L'histoire, la musique, les paysages, le soin accordé aux décors, tout m'a remué des pieds a la tête. Je découvrais littéralement l'existence d'un autre monde, d'autres especes, de filles qui se battaient a l'épée comme des garcons (Eowyn ma go sûre). Je rêvais de la Terre du Milieu tous les soirs (j'avais tellement hâte d'aller me coucher), j'ai fini les 3 bouquins a 8 ans ainsi que les films.
Je ne vous raconte pas la déception quand j'ai vu Pirates des Caraïbes l'année d'apres et que je me suis rendue compte qu'Orlando Bloom n'était pas un elfe...
En tout cas, ce film a littéralement déclenché mon imagination. Apres ca, je me suis mis a écrire des centaines et des centaines d'histoires qui se passaient dans la Terre du Milieu et ailleurs, je me suis déguisée en chevalier pour Carnaval et je me suis passionnée pour tout ce qui touchait au film (au point d'aller vivre un an en NZ d'ailleurs, et je ne vous raconte pas comment j'étais en rentrant dans Hobbitebourg). Je me suis mise a y jouer dans la cour avec les garcons et systématiquement je jouais une sorte de Legolas version fille : ca changeait des rôles de princesse en détresse ! Ca a changé ma vie, en mieux. Je ne remercierai jamais assez Peter Jackson et Tolkien pour cette merveille.
Plus récent : Usual Suspects, El secreto de sus ojos (un film argentin a glacer le sang sur une enquête policiere pendant la dictature) et Moulin Rouge qui m'a fait découvrir le monde merveilleux des comédies musicales
Je ne suis pas cinéphile mais certains films m ont vraiment marquée. Les films qui me foutent une claque sont souvent des films qui me mettent mal à l aise ou me font énormément cogiter.
Ma claque la plus récente est "Birdman" d inaritu (pas sure de l orthographe du réalisateur). J ai trouvé la façon de filmer en parfaite harmonie avec la bande son. C était hyper prenant et absolument génial à regarder (en plus avec des acteurs hors paires). J ai été réellement bluffée par ce film et ça m arrive rarement au ciné.
Ya eu "fight club" aussi de David Fincher dont l intrigue est vraiment énorme. Le film garde en haleine jusqu au bout et le scenario sort carrément du commun.
- "Taxi driver" de martin scorsese qui fout complètement mal à l aise. Le rythme est lancinant mais on est tellement pris dans l ambiance du film que c est super dur de s en défaire après.
- "Belle de jour" de luis bunuel. Je l ai regardé sur netflix quand je me faisais chier et au final grosse claque cinématographique. L histoire me travaillait encore le lendemain.
- "Control" de je ne sais plus qui, qui retrace la vie de Ian Curtis. Le film est esthétiquement magnifique, la bande son géniale et le jeu d acteur prodigieux.
- "Festen" de Vinterberg. un huit clos ultra dérangeant mais absolument genial
- "little miss sunshine" qui est vraiment un film feel good, super loufoque (avec encore une fois des acteurs géniaux).
- et sinon comme plusieurs madmoizelle, "Éléphant" et "le tombeau des lucioles" ont été de vraies claques. Éléphant pour la force des images, la façon dont la camera filme est énorme. Et le tombeau des lucioles pour la beauté de l histoire et sa capacité à me faire pleurer à gros sanglot rien qu en y repensant.
et ya "Citizen kane" qui m a marquée de Orson Wells aussi. Ce film sort totalement du commun et parait vraiment ultra moderne pour l epoque.
- "M le maudit" de fritz lang aussi dans la catégorie vieux films qui n ont pas pris une ride. Ce film est complètement prenant avec un esthetisme très particulier qui lui confère une atmosphère vraiment derangeante.
Je vais m arrêter là, même si il y en a d autres je pense mais la liste serait trop longue.
Ma claque la plus récente est "Birdman" d inaritu (pas sure de l orthographe du réalisateur). J ai trouvé la façon de filmer en parfaite harmonie avec la bande son. C était hyper prenant et absolument génial à regarder (en plus avec des acteurs hors paires). J ai été réellement bluffée par ce film et ça m arrive rarement au ciné.
Ya eu "fight club" aussi de David Fincher dont l intrigue est vraiment énorme. Le film garde en haleine jusqu au bout et le scenario sort carrément du commun.
- "Taxi driver" de martin scorsese qui fout complètement mal à l aise. Le rythme est lancinant mais on est tellement pris dans l ambiance du film que c est super dur de s en défaire après.
- "Belle de jour" de luis bunuel. Je l ai regardé sur netflix quand je me faisais chier et au final grosse claque cinématographique. L histoire me travaillait encore le lendemain.
- "Control" de je ne sais plus qui, qui retrace la vie de Ian Curtis. Le film est esthétiquement magnifique, la bande son géniale et le jeu d acteur prodigieux.
- "Festen" de Vinterberg. un huit clos ultra dérangeant mais absolument genial
- "little miss sunshine" qui est vraiment un film feel good, super loufoque (avec encore une fois des acteurs géniaux).
- et sinon comme plusieurs madmoizelle, "Éléphant" et "le tombeau des lucioles" ont été de vraies claques. Éléphant pour la force des images, la façon dont la camera filme est énorme. Et le tombeau des lucioles pour la beauté de l histoire et sa capacité à me faire pleurer à gros sanglot rien qu en y repensant.
et ya "Citizen kane" qui m a marquée de Orson Wells aussi. Ce film sort totalement du commun et parait vraiment ultra moderne pour l epoque.
- "M le maudit" de fritz lang aussi dans la catégorie vieux films qui n ont pas pris une ride. Ce film est complètement prenant avec un esthetisme très particulier qui lui confère une atmosphère vraiment derangeante.
Je vais m arrêter là, même si il y en a d autres je pense mais la liste serait trop longue.
Amour de Michael Haneke m'avait beaucoup touchée, il donne à réfléchir...
La Rafle de Roselyne Bosch m'a aussi beauuucoup fait pleurer.
De même que le dessin animé U de Serge Elissalde sorti en 2006.
Dernièrement, trois films en particulier m'ont beaucoup marquée et m'ont fait prendre conscience de certaines réalités comme jamais auparavant :
Nocturama de Bertrand Bonello et les documentaires Salafistes de François Margolin et Lemine Ould Salem & Homeland : Irak Année Zéro d'Abbas Fahdel.
Le documentaire Homeland : Irak Année Zéro sorti en 2016. Composé de deux parties (I. Avant la bataille et II. Après la chute) pour un total de 5 heures de visionnage, ce documentaire nous présente les images filmées par le réalisateur Abbas Fahdel lors de son séjour dans sa famille en Irak, à Bagdad, juste avant puis juste après l'invasion du pays par la coalition menée par les États-Unis (en mars 2003) suivie de la chute de Saddam Hussein. Pendant 5 heures, on côtoie tous les membres de sa famille et on apprend à les "connaître", on les voit dans leur quotidien et on découvre les relations qui les lient les uns aux autres ; on voit à quoi ressemblait la vie d'une famille irakienne "lambda" à Bagdad avant l'invasion du pays par les soldats étatsuniens. On voit comment, à travers leurs livres d'écoles, les enfants irakiens étaient éduqués dans un culte de la personnalité d'Hussein. On voit comment ces gens-là se sont préparés à faire face à l'invasion qu'ils savaient proche et on constate ensuite tous les dégâts occasionnés par ladite invasion : tous les bâtiments détruits en ville, les maisons endommagées voire détruites, l'oncle cinéaste qui déplore l'incendie du Centre National du Cinéma où des millions de copies de films irakiens ont été brûlées, les vagues de chômage qui touchent le pays du fait de l'arrêt de nombreuses activités, les pénuries alimentaires, l'impossibilité pour les enfants d'aller à l'école ; pour les plus grands, de poursuivre leurs études à la fac, etc. On voit également cette famille-là continuer à vivre malgré tout, même si elle n'est pas épargnée par l'horreur.
Ces quasi 5 heures de rush sont une plongée dans l'intimité de la famille du réalisateur mais aussi du pays tout entier : on voit les zouks et les universités de Bagdad, les stands de nourriture dans la rue, les paysages irakiens, les discours de Saddam Hussein qui passent à la télé irakienne, les gens dans la rue, dans les musées, dans leurs maisons, avec leurs ami.e.s...
(On voit aussi, à un moment, la retransmission à la télé d'une manifestation ayant eu lieu dans les rues de Paris en 2003 pour protester contre l'invasion de l'Irak par l'armée étatsunienne. L'un des neveux de Fahdel dit d'ailleurs à ce moment-là qu'il est à la fois étonné et ému de voir que si loin de leurs pays, il y a des gens qui se soucient de leur situation...
Drôle de mise en abyme qui ne rend que plus réelle à nos yeux l'existence de la société irakienne qu'on nous montre, qui renforce encore cette impression de proximité qui nous permet de nous identifier aux membres de cette famille et infirme l'idée que des différences prétendument "irréconciliables" opposeraient les habitant.e.s des pays Occidentaux à celleux des pays du Moyen-Orient.)
Le film est en VO (arabe, donc) sous-titrée, ce qui accentue encore ce sentiment d'être plongé.e dans un monde qui a existé - difficile de s'accoutumer à l'idée que tout ce que l'on voit à l'écran s'est passé presque 14 ans auparavant - et de faire partie, l'espace de quelques heures, de la vie de toutes ces personnes qu'on voit.
C'est un film à la fois beau et touchant, triste aussi (et qui l'est d'autant plus qu'on sait que rien n'est jamais romancé), qui ne tombe jamais dans le voyeurisme mais nous projette dans une partie du monde, dans une société souvent fantasmée et pour une fois représentée avec exactitude.
Si vous avez l'occasion de voir ce documentaire-là, je vous le conseille fortement ! C'est vraiment une expérience humaine et cinématographique à part.
La Rafle de Roselyne Bosch m'a aussi beauuucoup fait pleurer.
De même que le dessin animé U de Serge Elissalde sorti en 2006.
Dernièrement, trois films en particulier m'ont beaucoup marquée et m'ont fait prendre conscience de certaines réalités comme jamais auparavant :
Nocturama de Bertrand Bonello et les documentaires Salafistes de François Margolin et Lemine Ould Salem & Homeland : Irak Année Zéro d'Abbas Fahdel.
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Le documentaire Homeland : Irak Année Zéro sorti en 2016. Composé de deux parties (I. Avant la bataille et II. Après la chute) pour un total de 5 heures de visionnage, ce documentaire nous présente les images filmées par le réalisateur Abbas Fahdel lors de son séjour dans sa famille en Irak, à Bagdad, juste avant puis juste après l'invasion du pays par la coalition menée par les États-Unis (en mars 2003) suivie de la chute de Saddam Hussein. Pendant 5 heures, on côtoie tous les membres de sa famille et on apprend à les "connaître", on les voit dans leur quotidien et on découvre les relations qui les lient les uns aux autres ; on voit à quoi ressemblait la vie d'une famille irakienne "lambda" à Bagdad avant l'invasion du pays par les soldats étatsuniens. On voit comment, à travers leurs livres d'écoles, les enfants irakiens étaient éduqués dans un culte de la personnalité d'Hussein. On voit comment ces gens-là se sont préparés à faire face à l'invasion qu'ils savaient proche et on constate ensuite tous les dégâts occasionnés par ladite invasion : tous les bâtiments détruits en ville, les maisons endommagées voire détruites, l'oncle cinéaste qui déplore l'incendie du Centre National du Cinéma où des millions de copies de films irakiens ont été brûlées, les vagues de chômage qui touchent le pays du fait de l'arrêt de nombreuses activités, les pénuries alimentaires, l'impossibilité pour les enfants d'aller à l'école ; pour les plus grands, de poursuivre leurs études à la fac, etc. On voit également cette famille-là continuer à vivre malgré tout, même si elle n'est pas épargnée par l'horreur.
Ces quasi 5 heures de rush sont une plongée dans l'intimité de la famille du réalisateur mais aussi du pays tout entier : on voit les zouks et les universités de Bagdad, les stands de nourriture dans la rue, les paysages irakiens, les discours de Saddam Hussein qui passent à la télé irakienne, les gens dans la rue, dans les musées, dans leurs maisons, avec leurs ami.e.s...
(On voit aussi, à un moment, la retransmission à la télé d'une manifestation ayant eu lieu dans les rues de Paris en 2003 pour protester contre l'invasion de l'Irak par l'armée étatsunienne. L'un des neveux de Fahdel dit d'ailleurs à ce moment-là qu'il est à la fois étonné et ému de voir que si loin de leurs pays, il y a des gens qui se soucient de leur situation...
Drôle de mise en abyme qui ne rend que plus réelle à nos yeux l'existence de la société irakienne qu'on nous montre, qui renforce encore cette impression de proximité qui nous permet de nous identifier aux membres de cette famille et infirme l'idée que des différences prétendument "irréconciliables" opposeraient les habitant.e.s des pays Occidentaux à celleux des pays du Moyen-Orient.)
Le film est en VO (arabe, donc) sous-titrée, ce qui accentue encore ce sentiment d'être plongé.e dans un monde qui a existé - difficile de s'accoutumer à l'idée que tout ce que l'on voit à l'écran s'est passé presque 14 ans auparavant - et de faire partie, l'espace de quelques heures, de la vie de toutes ces personnes qu'on voit.
C'est un film à la fois beau et touchant, triste aussi (et qui l'est d'autant plus qu'on sait que rien n'est jamais romancé), qui ne tombe jamais dans le voyeurisme mais nous projette dans une partie du monde, dans une société souvent fantasmée et pour une fois représentée avec exactitude.
Si vous avez l'occasion de voir ce documentaire-là, je vous le conseille fortement ! C'est vraiment une expérience humaine et cinématographique à part.
Dernière édition :
@Saperlipopette_ Argh, j'ai pas mal hésité à sa sortie pour Homeland : Irak Année Zéro et finalement le volume horaire m'avait dissuadé... En lisant ton post je regrette.
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