Je vois, je vois, ça sert à rien de discuter, en effet.
Il faut qu'on parle du ghosting, le fait de mettre fin à une relation en arrêtant de répondre
- Initiateur de la discussion Anouk Perry
- Date de début
@TennanTen Sauf que personne ici n'a insinué que la personne avait bien raison de te ghoster à cause de ta tendance à prendre tes sentiments pour des preuves, par exemple. Donc si on pouvait éviter de porter des jugements, qui vont jusqu'à dire que telle ou telle personne est une mauvaise personne, ce serait sympa.
Mais ça prouve bien que tu parles avec ta peine, et non que tu cherches à raisonner. Ce que tu as tout à fait le droit de faire, mais ça doit s'arrêter là.
Mais ça prouve bien que tu parles avec ta peine, et non que tu cherches à raisonner. Ce que tu as tout à fait le droit de faire, mais ça doit s'arrêter là.
@TennanTen tu pars du principe que la personne ghostée est innocente, qu'elle n'a rien fait de mal. Mais peut-être que justement dans certain cas elle aura fait du mal.
Ce qui me gêne dans ton propos, si je l'ais bien compris, c'est que c'est très manichéen. Tu ne cherches pas à comprendre ce qui peut pousser à ghoster, et tu mets tous les ghostage au même niveau. Or je pense que comme pour beaucoup de choses entre le blanc et le noir il y a toute une palette de gris.
Ce qui me gêne dans ton propos, si je l'ais bien compris, c'est que c'est très manichéen. Tu ne cherches pas à comprendre ce qui peut pousser à ghoster, et tu mets tous les ghostage au même niveau. Or je pense que comme pour beaucoup de choses entre le blanc et le noir il y a toute une palette de gris.
Justement, la personne ghostée attend des explication de ce qu'elle a fait de mal sans forcément s'en rendre compte, sans forcément savoir que ce qu'elle a fait ou dit peu être blésant, ...
@TennanTen Vu que je te respect et que pour toi c'est important je te signal que je vais sans doute m'arrêter de répondre. Parce que je pense que j'ai présenté mes arguments et qu'à moins qu'il y ait une définition plus claire de ce qu'est le fait de ghoster et de à quel niveau c'est acceptable où non, je n'ai rien à ajouter.
Et ce n'est pas contre toi mais juste que pour moi sans une redéfinition je n'ai plus envie de voir les mêmes chose se redire.
Et je répète que pour moi actuellement ton point de vue est très manichéen.
Et ce n'est pas contre toi mais juste que pour moi sans une redéfinition je n'ai plus envie de voir les mêmes chose se redire.
Et je répète que pour moi actuellement ton point de vue est très manichéen.
@Ruban Si, il est apparemment question de décider qui est une mauvaise personne ou non. Personne qui ghost "sans raison" = mauvaise personne/personne qui mérite une mauvaise réputation, selon vous deux. Tu ne veux pas être citée, donc je le ferai pas, mais tu parles aussi de ce que ça montre de la personne, "moralement".
V'là le niveau du débat, donc non merci. J'arrêterai aussi de répondre.
Je suis abasourdie par les témoignages que je lis ici. J'avais vaguement vu passer des articles ici ou là et j'ai toujours pensé que ce type d'agissements ne se faisait qu'au terme de relations peu sérieuses ou engageantes, en tout cas toujours très courtes (avec quelques rendez-vous tout au plus). Je vois que j'étais à côté de la plaque. Déjà qu'en soi c'est hyper blessant, mais alors quand je lis que certaines se sont fait ghostées au bout de plusieurs années de relation, je trouve ça d'autant plus violent. 
@Lounala Je suis d'accord, à partir du moment où il y a une rencontre en vrai (ou un très long échange intime par messages) je trouve ça bof bof... En fait y a ghosting et ghosting on va dire ! 
Il m'est déjà arrivé de ghoster quelqu'un. C'était une ancienne amie de longue date.
Elle n'avait jamais été ma meilleure amie. Il y a toujours eu, dès le départ, quelque chose qui m'empêchait de lui faire confiance à 100%, mais bon, elle faisait partie de mon cercle d'amis depuis le collège.
On avait des points communs, et je lui reconnaissais des qualités : elle pouvait être marrante, elle était intelligente et cultivée.
Le problème, c'est que par moments, elle pouvait devenir odieuse, moqueuse, méprisante. Envers moi, et quelques autres. Et dès qu'elle avait un peu bu, en soirée, c'était encore pire, elle avait l'alcool mauvais.
Par moments, j'étais complètement perdue. Une fois par exemple, elle m'a invitée à passer un week-end avec elle au bord de la mer, dans la maison secondaire de ses parents. Une intention plutôt sympathique au départ. Sauf qu'elle a passé ce week-end à se moquer de moi, du métier de mes parents, de mes frères et sœurs, de mes études, de ma façon de me comporter.
Un jour, des années après ce week-end en question, après encore et encore d'autres anecdotes de ce style, j'ai décidé de la ghoster. On était en train de boire un verre avec deux autres copines, qui me demandaient des nouvelles d'un de mes frères, qui réussissait brillamment ses études. J'ai donc commencé à leur répondre, lorsque mon amie en question a dit avec un petit sourire narquois "dans cette famille, il n'y a que Uncafé qui pêche" (il est vrai que mes études ont été chaotiques). Sourires gênés autour de la table.
C'était la petite phrase de trop.
Je me suis dit que plus jamais je n'entrerai en contact avec elle, et ne répondrai plus à ses appels, sms, et autres cartes postales, qui se terminaient par des phrases du type "on se voit bientôt, hein ?".
La seule chose que j'avais envie de lui répondre pendant des mois, c'était "pauvre conne". Je me suis retenue, et je l'ai virée de mes réseaux sociaux, de mon téléphone.
Le seul tort que j'ai eu, c'est le tort que j'ai fait à moi même. Le tort d'avoir été trop jeune pour reconnaître et désamorcer plus tôt cette relation toxique, car je n'avais pas le recul et le répondant que j'ai aujourd'hui. Je lui aurai répondu en direct, sur le moment, je me serai éloignée plus vite et ça m'aurait évité tout ce drama !
Elle n'avait jamais été ma meilleure amie. Il y a toujours eu, dès le départ, quelque chose qui m'empêchait de lui faire confiance à 100%, mais bon, elle faisait partie de mon cercle d'amis depuis le collège.
On avait des points communs, et je lui reconnaissais des qualités : elle pouvait être marrante, elle était intelligente et cultivée.
Le problème, c'est que par moments, elle pouvait devenir odieuse, moqueuse, méprisante. Envers moi, et quelques autres. Et dès qu'elle avait un peu bu, en soirée, c'était encore pire, elle avait l'alcool mauvais.
Par moments, j'étais complètement perdue. Une fois par exemple, elle m'a invitée à passer un week-end avec elle au bord de la mer, dans la maison secondaire de ses parents. Une intention plutôt sympathique au départ. Sauf qu'elle a passé ce week-end à se moquer de moi, du métier de mes parents, de mes frères et sœurs, de mes études, de ma façon de me comporter.
Un jour, des années après ce week-end en question, après encore et encore d'autres anecdotes de ce style, j'ai décidé de la ghoster. On était en train de boire un verre avec deux autres copines, qui me demandaient des nouvelles d'un de mes frères, qui réussissait brillamment ses études. J'ai donc commencé à leur répondre, lorsque mon amie en question a dit avec un petit sourire narquois "dans cette famille, il n'y a que Uncafé qui pêche" (il est vrai que mes études ont été chaotiques). Sourires gênés autour de la table.
C'était la petite phrase de trop.
Je me suis dit que plus jamais je n'entrerai en contact avec elle, et ne répondrai plus à ses appels, sms, et autres cartes postales, qui se terminaient par des phrases du type "on se voit bientôt, hein ?".
La seule chose que j'avais envie de lui répondre pendant des mois, c'était "pauvre conne". Je me suis retenue, et je l'ai virée de mes réseaux sociaux, de mon téléphone.
Le seul tort que j'ai eu, c'est le tort que j'ai fait à moi même. Le tort d'avoir été trop jeune pour reconnaître et désamorcer plus tôt cette relation toxique, car je n'avais pas le recul et le répondant que j'ai aujourd'hui. Je lui aurai répondu en direct, sur le moment, je me serai éloignée plus vite et ça m'aurait évité tout ce drama !
Dernière édition :
J'ai été ghostée par mon premier mec sérieux. Pas de nouvelles pendant un mois, je me suis vraiment inquiétée car c'etait le genre de gars à se mettre dans des situations borderline. Au bout d'un mois, il a voulu me revoir, m'a expliqué qu'il ne voulait pas rompre en face car je devais rendre un dossier important pour la fac (franchement, c'était juste une option où la moyenne était gagnée). Bref, excuse de merde. En plus, c'est vachement moins stressant de m'ignorer, connard. 
La même... il c'est trouvé une copine, notre dernier échange date de cet événement, depuis il fait le mort... Alors je veux bien qu'il veuille passer à autre chose, mais au moins qu'il le dise...c'est hyper mature et courageux comme attitude.
