@elliana @Matooune @Fille anormale : ouah, je sais que tout ce qui touche à l'éducation est ultra sensible et fait toujours couler beaucoup d'encre mais là je n'aurais jamais pensé que mon post puisse faire autant réagir ! C'est une première pour moi.
Pour ce qui est de mon compagnon, oui nous discutons de l'éducation et non il n'est pas toujours d'accord avec moi. Après et là c'est le résultat de notre organisation avec la puce quand elle était toute petite je suppose, dans la période "grosses crises et refus du non", c'est lui qui se prenait tout dans la figure alors que maman est la consolatrice et la donneuse de câlins. Nous ne sommes pas du tout les mêmes référents. Du coup, lors des crises, elle l'a déjà mordu, tapé, donné des coups de pieds... Bref une paternité ni facile ni confortable. Elle n'a pas été frappée, nous avons géré en jouant sur le calme au maximum vu que de toute façon monter en pression dans ces moments là n'a pas d'intérêt - du moins n'en avait pas dans notre cas. C'était suffisamment rare en plus pour qu'une simple remarque abasourdie du genre : "Bah ma chérie, qu'est-ce qui t'arrive ???" suffise à la stopper net. Je pense qu'elle même était surprise de son comportement.
Quant à mes cris, ce n'est pas un plaisir et je n'ai aucune fierté à ressembler à la poissonnière du village d'Astérix. J'essaie d'arrêter mais au final, c'est plus facile de contrôler les jurons que les cris, quand on est en colère, le contrôle zappe parfois. Cela fait partie aussi des choses que j'ai apprécié avec Filliozat : pas de culpabilisation, on reconnait que les dérapages sont possibles même si pas souhaitables et le postulat est que nous voulons tous faire au mieux. En y réfléchissant, j'ai l'impression que je crie moins depuis un certains temps... Surement en lien avec le fait qu'elle grandisse. C'est rigolo (non) mais quand on lit les livres qui décrivent toujours l'enfance comme une succession d'étapes claires et nettes (0-2 ans il se passe ça, 2-5 ans c'est comme ça, etc.), la réalité est surprenante. Les cauchemars par exemple sont arrivés bien tard par rapport à la moyenne (je ne m'en plains pas, vu comme elle était terrifiée... Je plains les parents qui doivent gérer ça plusieurs fois par semaine, je n'avais jamais vu ma fille littéralement trembler de tous ses membres... Gloups). Enfin, les livres aident à suivre les étapes de la croissance émotionnelle et donnent des guides après rien de miraculeux. Le pire que j'ai lu c'est "éduquer sans crier" je crois... Vu mon témoignage, vous voyez comme ça a été efficace ! JE pense que le mieux est de trouver ce qui nous ressemble. Pour moi Filliozat n'est pas une méthode mais plein de bon sens et m'a aider à prendre du recul. C'est surtout ça qui manque que ce soit pour contrôler le volume sonore ou la main qui part, voire même pour contrôler les mots. Je suis choquée à chaque fois que j'entends un parent dire à son enfant "tu me fais ch..." car oui je considère que c'est de la violence. Pareil une insulte, je pense que c'est une chose dont on ne se remet pas d'un point de vue émotionnel et confiance en soi.
Pour ce qui est des difficultés à faire face à l'enfant d'un(e) autre qui a un comportement inadmissible... Bon courage ! 7 ans, l'enfant doit être bien malheureux car il y a de grandes chances qu'il ne soit pas particulièrement bien accepté à l'école, déjà par son prof et même par les autres enfants qui sont très conscients de ce que doit faire un enfant en société (j'ai bcp de délation à la maison sur ce que font et disent les autres enfants de la classe et j'ai l'impression qu'elle n'est jamais aussi heureuse ma petite puce que lorsqu'elle a confirmation que "c'était pas bien"... oui parce qu'en négatif, elle a la confirmation que son opinion est la bonne).
Bon et sinon, je suis gaga d'elle au cas où il y ait des doutes
, elle me chavire régulièrement le cœur et la voir grandir et devenir autonome et plutôt confiante en elle, c'est un vrai bonheur ! Bisous à tous-tes !
). Bref, un monde où les parents peuvent trouver des aides mais pas forcément du soutien... et c'est vraiment ça qui compte ! Je fais partie des gens qui ont besoin de trouver les solutions dans les livres, après la naissance de pupuce, on était deux balourds devant un bébé, aussi patauds l'un que l'autre (le pire moment : le bain !) et sans aucune idée de ce qu'il fallait faire ! J'ai eu deux sauveuses : la sage femme qui a fait le suivi à domicile dans la semaine suivant le retour à la maison (hourra, et là je dis, trop bien en France !) et ma mère (oui, hommage) qui venait tous les jours pour que je dorme (petite larme émue...). Elle m'a même envoyé au lit manu militari une fois 
