Ils sont jeunes et ils ont quitté la France - Le Petit Reportage
- Initiateur de la discussion Emilie Laystary
- Date de début
Je suis partie en Écosse pour faire mes études de kiné qui m'étaient interdites (oui oui) en France. J'habite à Glasgow depuis plus d'un an, et même si je n'envisage pas spécialement de m'y installer après mes études, en revanche j'envisage moins en moins de revenir en France. C'est en partie lié à la différence de pratique de kiné entre les deux pays, au UK j'ai la possibilité de faire beaucoup plus, que ce soit dans le domaine universitaire (les doctorats de kiné n'existent pas en France) ou clinique. C'est aussi lié à plusieurs aspect du pays, son gouvernement et la mentalité de ses habitants. Et puis il y a d'autres pays qui m'attirent notamment la Norvège ou j'ai habité un an et ou j'adorerai retourner. Bref, j'aime revenir en France de temps en temps parce que j'ai ma famille et mes amis d'enfance et de début de fac là bas (et parce que j'adore l'Alsace ma région chérie), mais y vivre plus tard? Pas sûr du tout...
Je ne connais pas tous les cas et de loin, mais je suis partie pour faire toutes mes études donc je ne suis dans aucun programme et ne bénéficie d'aucune bourse ou aide du gouvernement. Donc je ne peux que te conseiller de t'organiser AU MOINS un an à l'avance et de mettre tout ce que tu peux de côté avant de partir, ça te sauve une fois sur place et ça évite bien des emmerdes. Bien se renseigner sur le coup réel de la vie du pays où tu pars (en cherchant des témoignages autours de toi plutôt que de se contenter de lire les articles des site web, magazine etc, il y a souvent des divergences!), jeter un œil au cours de la monnaie si hors zone euro, etc. Bon courage en tout cas, tente le coup c'est vraiment sympa d'habiter à l'étranger!
Wanderlust;3795774 a dit :
Je ne connais pas tous les cas et de loin, mais je suis partie pour faire toutes mes études donc je ne suis dans aucun programme et ne bénéficie d'aucune bourse ou aide du gouvernement. Donc je ne peux que te conseiller de t'organiser AU MOINS un an à l'avance et de mettre tout ce que tu peux de côté avant de partir, ça te sauve une fois sur place et ça évite bien des emmerdes. Bien se renseigner sur le coup réel de la vie du pays où tu pars (en cherchant des témoignages autours de toi plutôt que de se contenter de lire les articles des site web, magazine etc, il y a souvent des divergences!), jeter un œil au cours de la monnaie si hors zone euro, etc. Bon courage en tout cas, tente le coup c'est vraiment sympa d'habiter à l'étranger!
Alors personnellement, je suis en ce moment en Ecosse pour un an dans le cadre du programme Erasmus. Je me suis fait des amis, j'ai rejoint plein de "societies" (clubs en tout genre gérés par des étudiants aux budgets absolument incroyables), bref, j'suis bien intégrée auprès de la faune locale (je ne voyais pas l'intérêt de rejoindre le club Erasmus ou la French society étant donné que mon but premier était de rencontrer des gens du coin, de partager leur mode de vie, de penser, blablabla et par la même d'améliorer mon anglais. J'y suis que depuis début septembre et j'ai fait des progrès incroyables).
Je fais donc ma première année de Master en Ecosse, et après toute une vie passée à Paris, j'étais bien contente d'enfin faire mes valises. A vrai dire, je n'en pouvais vraiment plus de Paris et j'avais soif de nouveaux horizons. J'avais (j'ai?) pour projet de partir 5 ans à l'étranger, découvrir la populasse mondiale (enfin rien de très exotique: la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, le Canada, l'Allemagne et les Pays-Bas pourquoi pas). Eh bien figurez-vous que depuis plusieurs semaines maintenant je ne pense plus qu'à une chose: Paris. Ca me manque. Mes amis et ma famille bien sûr, mais aussi ma ville et ma langue surtout. Je veux parler français! J'ai l'impression de ne pas vraiment être moi-même sans mon outil de communication maternel, et ça me pèse vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup (alors que je suis quasi parfaitement bilingue hein). Ce n'est pas pour ça que je vais mettre un terme prématuré à l'expérience, mais c'est assez en tout cas pour que je revois mes projets futurs. Enfin je verrai bien d'ici la fin de l'année scolaire (bien que pour le diplôme que je voulais faire en Ecosse l'année prochaine, j'ai jusqu'à fin janvier pour déposer mon dossier... J'voulais devenir prof de français pour les étrangers, haha! J'envisage d'anglais pour les Français maintenant. La lose. Enfin rien n'est décidé encore).
Je fais donc ma première année de Master en Ecosse, et après toute une vie passée à Paris, j'étais bien contente d'enfin faire mes valises. A vrai dire, je n'en pouvais vraiment plus de Paris et j'avais soif de nouveaux horizons. J'avais (j'ai?) pour projet de partir 5 ans à l'étranger, découvrir la populasse mondiale (enfin rien de très exotique: la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, le Canada, l'Allemagne et les Pays-Bas pourquoi pas). Eh bien figurez-vous que depuis plusieurs semaines maintenant je ne pense plus qu'à une chose: Paris. Ca me manque. Mes amis et ma famille bien sûr, mais aussi ma ville et ma langue surtout. Je veux parler français! J'ai l'impression de ne pas vraiment être moi-même sans mon outil de communication maternel, et ça me pèse vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup (alors que je suis quasi parfaitement bilingue hein). Ce n'est pas pour ça que je vais mettre un terme prématuré à l'expérience, mais c'est assez en tout cas pour que je revois mes projets futurs. Enfin je verrai bien d'ici la fin de l'année scolaire (bien que pour le diplôme que je voulais faire en Ecosse l'année prochaine, j'ai jusqu'à fin janvier pour déposer mon dossier... J'voulais devenir prof de français pour les étrangers, haha! J'envisage d'anglais pour les Français maintenant. La lose. Enfin rien n'est décidé encore).
Je suis partie l'année dernière en Angleterre dans le cadre d'Erasmus pour le premier semestre et le retour a été difficile ^^" en fait une fois qu'on commence à voyager, à vivre dans une autre culture c'est difficile de s'arrêter et de revenir à la "réalité".
Bon pour l'instant je ne peux pas trop voyager pour des raisons financières (alors que j'avais prévu d'aller au Canada cet été ... snif). Mais je compte bien repartir dans pas trop longtemps quand même.
Bon pour l'instant je ne peux pas trop voyager pour des raisons financières (alors que j'avais prévu d'aller au Canada cet été ... snif). Mais je compte bien repartir dans pas trop longtemps quand même.
Eh bien, personnellement, j'ai depuis looongtemps l'envie de partir (niveau lectures, entre la primaire et la fin du collège, je suis passée de Jules Vernes à Jack London et Kerouac...), mais je n'ai jamais vraiment eu l'occasion. Enfin, si. J'aurais pu privilégier les voyages avant mes études et partir à la fac faire une licence et profiter du programme Erasmus. Mais je suis partie en prépa finalement (parce que moi + fac = glande, et cette perspective ne me plaisait pas), et actuellement je cube. Pour tout dire, je suis dans le même établissement scolaire depuis le CP.
Du coup, je m'étais dit que je partirai faire mon master à l'étranger... mais j'ai du mal à en trouver un qui soit similaire à ceux qu'on trouve en France.(master de philo générale, donc pas uniquement analytique... mais c'est ainsi qu'elle est majoritairement enseignée dans les pays anglophones j'ai l'impression
)
Donc je me console en me disant que je finirais peut-être comme Cécile (cf l'article), prof dans un lycée français à l'étranger ! Par contre...je crois bien qu'une fois partie de la France, je ferais partie de celles qui auront du mal à rentrer au pays ! (enfin, je pense qu'au bout de 10ans je reviendrai....mais bon, je suis nulle en prédiction)
Du coup, je m'étais dit que je partirai faire mon master à l'étranger... mais j'ai du mal à en trouver un qui soit similaire à ceux qu'on trouve en France.(master de philo générale, donc pas uniquement analytique... mais c'est ainsi qu'elle est majoritairement enseignée dans les pays anglophones j'ai l'impression
) Donc je me console en me disant que je finirais peut-être comme Cécile (cf l'article), prof dans un lycée français à l'étranger ! Par contre...je crois bien qu'une fois partie de la France, je ferais partie de celles qui auront du mal à rentrer au pays ! (enfin, je pense qu'au bout de 10ans je reviendrai....mais bon, je suis nulle en prédiction)
Je suis partie une fois, je n'avais pas envie de rentrer mais je suis revenue car je devais passer mon bac.
Du coup à la fac je suis repartie, dans un autre endroit et j'avais prévu de rester mais des évènements familiaux m'ont plus ou moins forcés à rentrer. Mais depuis je ne rêve que de repartir encore. Je ne pense pas que c'est à cause de la France car ce n'est pas mieux ou pire qu'un autre pays.
C'est la vie à l'étranger. On est en quelque sorte libre d'être qui ont veut. Et puis c'est juste trop bien d'arriver dans un pays où on ne comprend rien, où on ne connaît personne, et après un an on a l'impression qu'on a toujours vécu là et qu'on a toujours connu les gens et les lieux. On pourrait y rester toujours plus longtemps!!
La vie à l'étranger me manque
Du coup à la fac je suis repartie, dans un autre endroit et j'avais prévu de rester mais des évènements familiaux m'ont plus ou moins forcés à rentrer. Mais depuis je ne rêve que de repartir encore. Je ne pense pas que c'est à cause de la France car ce n'est pas mieux ou pire qu'un autre pays.
C'est la vie à l'étranger. On est en quelque sorte libre d'être qui ont veut. Et puis c'est juste trop bien d'arriver dans un pays où on ne comprend rien, où on ne connaît personne, et après un an on a l'impression qu'on a toujours vécu là et qu'on a toujours connu les gens et les lieux. On pourrait y rester toujours plus longtemps!!
La vie à l'étranger me manque
Je me retrouve énormément dans ce que tu dis Timboy !
J'ai toujours aimé aller à l'étranger, et j'ai toujours eu un esprit très "anglo-saxon". D'ailleurs, la première fois que j'ai mis les pieds à Londres, je me suis dit qu'un jour j'y vivrais, et cinq ans après je le pense toujours.
L'année dernière, j'ai vécu 2 mois et demi à Berlin dans le cadre de mes études, et j'ai adoré. En rentrant, mon objectif c'était de repartir. Mon grand rêve c'était d'aller au Canada, et j'ai donc fait d'une pierre deux coups en partant étudier un semestre à Montréal, où je suis en ce moment.
Et franchement, je ne me vois vraiment pas passer ma vie en France. Je quitte Montréal dans 8 jours, parce que je suis obligée de terminer mon année à Paris, et je redoute ce retour dans mon train-train quotidien avec le RER, le métro et les parisiens. Alors certes je suis heureuse de passer Noël en famille et de retrouver mes potes (et la bonne bouffe, on va pas se mentir), mais si je pouvais repartir juste après, ça serait parfait.
Et il me reste encore tellement à découvrir !! Ma plus grande peur c'est même de ne pas pouvoir tout faire !
J'ai toujours aimé aller à l'étranger, et j'ai toujours eu un esprit très "anglo-saxon". D'ailleurs, la première fois que j'ai mis les pieds à Londres, je me suis dit qu'un jour j'y vivrais, et cinq ans après je le pense toujours.
L'année dernière, j'ai vécu 2 mois et demi à Berlin dans le cadre de mes études, et j'ai adoré. En rentrant, mon objectif c'était de repartir. Mon grand rêve c'était d'aller au Canada, et j'ai donc fait d'une pierre deux coups en partant étudier un semestre à Montréal, où je suis en ce moment.
Et franchement, je ne me vois vraiment pas passer ma vie en France. Je quitte Montréal dans 8 jours, parce que je suis obligée de terminer mon année à Paris, et je redoute ce retour dans mon train-train quotidien avec le RER, le métro et les parisiens. Alors certes je suis heureuse de passer Noël en famille et de retrouver mes potes (et la bonne bouffe, on va pas se mentir), mais si je pouvais repartir juste après, ça serait parfait.
Et il me reste encore tellement à découvrir !! Ma plus grande peur c'est même de ne pas pouvoir tout faire !
Je suis partie un an à l'étranger à la fin de mes secondaires, je pars en erasmus dans 2 ans et je ne pense vraiment pas rester en belgique par la suite... Ce n'est pas que je n'aime pas mon pays: j'aime notre culture chaleureuse, notre bonne bière, le fait qu'on est un pays super ouvert (droit de mariage et d'adoption des homosexuels, droit à l'avortement etc... jamais remis en question!), j'aime les différentes ambiances de nos grandes villes... Mais j'aime moins les problèmes avec la Flandre, le fait qu'en Wallonie beaucoup de gens profitent malheureusement du système de sécurité sociale à outrance et fassent grève pour un oui pour un non, le fait que les lois sont telles qu'il est très difficile de créer une entreprise...
Par contre je suis tombée amoureuse des Pays-Bas: leur langue (oui je sais, je suis étrange mais j'aime le Néerlandais et l'accent hollandais!), leur système scolaire (si j'ai un jour des enfants je veux qu'ils aient une éducation aussi géniale que celle offerte aux pays-bas), les vélos, la saint nicolas, leur manière de faire la fête, leur petites traditions du quotidien... Ce pays m'attire d'autant plus que je pourrais rester proche du miens et donc de ma famille!
Par contre je suis tombée amoureuse des Pays-Bas: leur langue (oui je sais, je suis étrange mais j'aime le Néerlandais et l'accent hollandais!), leur système scolaire (si j'ai un jour des enfants je veux qu'ils aient une éducation aussi géniale que celle offerte aux pays-bas), les vélos, la saint nicolas, leur manière de faire la fête, leur petites traditions du quotidien... Ce pays m'attire d'autant plus que je pourrais rester proche du miens et donc de ma famille!
Trigger;3795949 a dit :
Je comprends ces raisons mais du coup je trouve le choix des Etats-Unis étrange: le sexisme là-bas ainsi que la fermeture d'esprit sont énormes (évidemment ça dépend selon les Etats mais quand même...), et les diplômes sont également très importants... Apres c'est sûr que l'Etat Providence n'existe pas mais bon, honnêtement tu trouves vraiment ça mieux que certaines personnes n'aient pas accès à la médecine pcq ils n'en ont pas les moyens?
Désolée je veux vraiment pas t'attaquer ni rien, mais j'ai vécu aux US aussi et j'avoue avoir un peu de mal à comprende
Tu es dans quel Etat?
schtroulouloute;3795615 a dit :
OOO une autre sénégauloise, bonjour !
Mes parents sont tombés amoureux de ce pays quand j'étais enfant et j'ai grandi au rythme de l'association qu'ils ont créé pour soutenir l'alphabétisation dans les écoles là bas. Dans le genre "leçon de vie", ça se pose là.
Je suis expatriée depuis plus de 5 ans en rép tchèque et en y réfléchissant, je crois que tout est venu de cette leçon de vie. Mes parents ont su m'apprendre, de la façon la plus extraordinaire qui soit, qu'il y a un monde à découvrir en dehors de la France.
Quand j'ai annoncé à mes parents mon embauche dans un centre d'appels basé à Prague, ma mère m'a souri et m'a dit que c'était pas trop tôt, sa génération est trop vieille, il est temps que les jeunes prennent le relais pour construire l'Europe.
uppyeye: Et là j'ai pensé que vraiment, ma mère elle déchire, mais c'est un autre sujet.5 ans plus tard, je suis un manager senior dans ce même centre d'appels. Je m'occupe de leurs clients basés à l'étranger et je passe autant de temps dans les avions que dans ma nouvelle ville d'adoption. J'ai trouvé une carrière, des amis, une famille, une qualité de vie tellement supérieure que plusieurs amis m'ont suivie ici. Chaque retour en France me fait prendre le choc culturel en pleine face : non je ne veux pas "rentrer". Pour moi rentrer, c'est le vol de retour à Prague.
Je suis partie pour des raisons similaires à beaucoup de témoignages, sensation d'être bloquée en France, sans avenir, le besoin de voir autre chose, sans trop me poser la question de la durée. Le bilan plusieurs années plus tard m'a l'air différent cependant : j'ai lancé des démarches pour obtenir la double nationalité. Et s'il me faut choisir, j'opterai pour mon pays adoptif.
K
katnissvsw
Guest
Je suis plusieurs fois aller à l'étranger dans pas mal de pays et contrairement à pas mal de Madz, j'ai senti une certaine hostilité non cachée envers les français. J'ai pourtant fait des efforts pour m'intégrer mais je me suis jamais sentie bien.
Après, c'est peut être moi qui ait eu la poisse.
Donc franchement, ça m'a dégoûtée de vouloir repartir car c'était assez récurant.
Après, c'est peut être moi qui ait eu la poisse.
Donc franchement, ça m'a dégoûtée de vouloir repartir car c'était assez récurant.
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