Certaines parties de l'article m'ont rappelés ma propre expérience au collège. Je viens d'une banlieue réputée difficile et ma mère "pour mettre plus de chances de mon côté" m'avait inscrite dans un collège privé catho (avec Célébration tous les jeudi+cours de cathé obligatoires). Donc en plus du décalage social je me tapais le décalage culturel (parents juifs). J'ai eu énormément de mal à m'intégrer les 2 premières années: pas de résidences secondaire/tertiaire, famille monoparentale, mère secrétaire (avec le salaire qui va avec).
Du coup, pas le même budget pour m'acheter des fringues (en même temps mettre autant d'argent dans des pompes...oui les Buffalos...oui je suis vieille ). J'étais un peu vu comme une pauvre. J'ai même eu le droit à "retourne dans ta cité avec tes potes arabes ( je sais c'est d'une subtilité de ouf)
Bref entre la 6ème et la 5ème pas d'amis DU TOUT. J'ai foiré ma 5ème. L'année suivante alors que j'angoissais déjà sur le fait de repasser une année seule, je suis arrivée dans une classe ou les élèves étaient tous hyper-sympas. Non en fait c'était carrément toute la section. Enfin il y avait des abrutis quand même, mais pas pour les mêmes raisons (en même temps on parle de l'adolescence ^^). A partir de là, j'ai vécu de bons moments. Pourtant ces élèves aussi avaient des parents faisant partis de "l'élite" mais eux m'invitaient en vacances plutôt que de me railler, j'allais aux anniversaires etc.
J'ai jamais compris d'où venait cette différence de mentalités, et je m'en fichais un peu. Aujourd'hui j'ai encore contact avec les gens qui ont partagé ces années avec moi, tous ont très bien réussi leur carrière(et moi aussi d'ailleurs). On est éparpillé un peu partout dans le monde mais on garde contact, et ce depuis 14 ans. (ça c'était pour le Happy End)
Du coup, pas le même budget pour m'acheter des fringues (en même temps mettre autant d'argent dans des pompes...oui les Buffalos...oui je suis vieille ). J'étais un peu vu comme une pauvre. J'ai même eu le droit à "retourne dans ta cité avec tes potes arabes ( je sais c'est d'une subtilité de ouf)
Bref entre la 6ème et la 5ème pas d'amis DU TOUT. J'ai foiré ma 5ème. L'année suivante alors que j'angoissais déjà sur le fait de repasser une année seule, je suis arrivée dans une classe ou les élèves étaient tous hyper-sympas. Non en fait c'était carrément toute la section. Enfin il y avait des abrutis quand même, mais pas pour les mêmes raisons (en même temps on parle de l'adolescence ^^). A partir de là, j'ai vécu de bons moments. Pourtant ces élèves aussi avaient des parents faisant partis de "l'élite" mais eux m'invitaient en vacances plutôt que de me railler, j'allais aux anniversaires etc.
J'ai jamais compris d'où venait cette différence de mentalités, et je m'en fichais un peu. Aujourd'hui j'ai encore contact avec les gens qui ont partagé ces années avec moi, tous ont très bien réussi leur carrière(et moi aussi d'ailleurs). On est éparpillé un peu partout dans le monde mais on garde contact, et ce depuis 14 ans. (ça c'était pour le Happy End)