Désolée d'avance du pavé, mais j'ai
trop de trucs en tête
Je suis très perturbée par cet article. Je peux à la fois comprendre la démarche de l'auteure (dans le sens où elle se sent plus libre ainsi (go !

) mais je condamnerai encore et toujours ces personnes qui
décident de vivre grâce au travail des autres.
J'ai lu pas mal de commentaires, et je peux comprendre un peu tous les points de vue... Mais depuis qu'une inconnue s'est ventée d'avoir acheté le dernier Iphone grâce à l'argent des aides de l'état devant moi (étudiante en désespoir de trouver du boulot

) et une grand-mère qui avait l'air d'avoir trimé toute sa vie, je suis allergique à ces personnes Je vis grâce à d'autres (ma mère se prive tous les mois pour que je puisse payer mon loyer) mais ça n'empêche qu'à mes yeux, il faut mériter un peu sa liberté... Un job (surtout pour les étudiants) c'est souvent pour se faire de l'argent, soit, mais personnellement, quand j'ai trouvé un truc en plonge, j'ai pas craché dessus parce que ça m'a énormément appris, et je suis prête à y retourner.
Je fais des études pour bosser dans la culture, mon rêve c'est de faire partager toutes sortes de choses au plus grand nombre (et d'écrire un bouquin

), n'empêche que ces boulots me permettent d'atteindre ce but (je ne conçois pas qu'on puisse faire de l'art/être dans un domaine culturel sans rencontrer plein de gens et être curieux de tout)
Je suis complètement d'accord avec le principe de liberté, mais "la liberté des uns s'arrête où commence celle des autres", si elle a la liberté de ne pas travailler et de vivre correctement (parce qu'on est bien d'accord que le fait est qu'elle vit sans excès, mais elle a un logement et de la nourriture), pourquoi tous les autres ne l'auraient pas ? Pourquoi seuls quelques privilégiés pourraient décider de "ne pas travailler pour vivre" (bien sûr, les big boss et millionnaires sont concernés ) ? Pourquoi certains auraient-ils le droit de vivre de la même façon que moi sans rien apporter en retour ?
Il faut se donner les moyens d'accéder à ses rêves en donnant un peu de sa personne.
On a rien sans rien : donc c'est pas en restant chez moi, même en faisant ce que j'aime, que je vais m'élever spirituellement.
Sinon des bisous des poutous à toutes les Madz

(surtout celles avec qui je ne suis pas d'accord, j'vous aime de me montrer l'autre chemin

)