Oui, elle a le choix, mais elle le fait pour une raison qui m'écoeure un peu : elle choisit personnellement de se décerner un titre pour profiter des aides payées par des gens qui, si ça se trouvent, voudraient faire le même choix de vie, sauf qu'ils ont un peu plus de scrupules.
Après, je ne dis pas qu'elle n'a pas a avoir ce choix-là. Peut-être que moi aussi, un jour, je le ferais (c'est très peu probable, mais bon, qui sait). Mais c'est un choix que je trouve injuste envers ceux qui sont comme moi, c'est à dire qui acceptent de se considérer comme faisant partie du commun des mortels et donc de contribuer.
Enfin, tu dis que ce reproche t'étonne de la part d'une personne créative. Avant toute chose, je vais dire : je n'ai jamais vu ses œuvres, je ne sais pas ce qu'elles valent (et d'ailleurs, la valeur d'une oeuvre est une chose dont on peut encore discuter des heures).
Mais l'impression qu'elle donnait était de ne pas être très active dans sa création, de "papillonner" comme on dit. Et c'est surtout ça que je lui reprocherait, à la limite : de ne pas se donner à fond. Je veux dire, si ma soeur (je prends ma soeur comme exemple mais ça pourrait être n'importe qui) me dit : voilà, j'arrête les études pour devenir peintre, et que tous les jours, je la vois peindre, là je me dirais que le RSA sert à quelque chose, elle se donne vraiment à fond pour sa passion. Là, le "je dors, lis, crée..." m'a vraiment fait péter un boulon.
Après, j'avoue m'être un peu emportée et je m'en excuse (parce que je suis frustrée aussi de devoir travailler pour avoir un travail, mais en même temps, c'est mon choix (et puis si je faisais comme elle je finirais décapitée par ma mère)).
J'ai été élevée dans l'esprit qu'il fallait être indépendant tant que c'est possible de l'être, sans avoir à vivre sur le dos d'un-e conjoint-e (ou de la société, c'est pareil) et que profiter de l'argent des autres, bin, c'est mal et qu'il ne faut le faire que si on en a vraiment besoin et qu'il faut toujours rendre ce qu'on nous a donné. Ça reste ma position malgré tout, je sais que c'est contradictoire de ma part mais je peux pas changer d'avis comme ça. Peut-être qu'un jour je penserais différemment. Peut-être que si elle parvient à ses fins, je changerais d'avis. Mais bon, je ne connais pas beaucoup de grands artistes qui n'ont pas débuté en faisant un autre métier...
Enfin, le parallèle avec l'avortement, je trouve ça un peu mal place parce que quand une femme avorte, à ce que je sache, elle ne lèse personne. Là, en touchant le RSA, c'est tous les contribuables qui donnent.
Voilà, donc oui, j'entends tes arguments en faveur de ce style de vie, je les comprends, mais je n'ai pas envie d'être d'accord ^^
Après, je ne dis pas qu'elle n'a pas a avoir ce choix-là. Peut-être que moi aussi, un jour, je le ferais (c'est très peu probable, mais bon, qui sait). Mais c'est un choix que je trouve injuste envers ceux qui sont comme moi, c'est à dire qui acceptent de se considérer comme faisant partie du commun des mortels et donc de contribuer.
Enfin, tu dis que ce reproche t'étonne de la part d'une personne créative. Avant toute chose, je vais dire : je n'ai jamais vu ses œuvres, je ne sais pas ce qu'elles valent (et d'ailleurs, la valeur d'une oeuvre est une chose dont on peut encore discuter des heures).
Mais l'impression qu'elle donnait était de ne pas être très active dans sa création, de "papillonner" comme on dit. Et c'est surtout ça que je lui reprocherait, à la limite : de ne pas se donner à fond. Je veux dire, si ma soeur (je prends ma soeur comme exemple mais ça pourrait être n'importe qui) me dit : voilà, j'arrête les études pour devenir peintre, et que tous les jours, je la vois peindre, là je me dirais que le RSA sert à quelque chose, elle se donne vraiment à fond pour sa passion. Là, le "je dors, lis, crée..." m'a vraiment fait péter un boulon.
Après, j'avoue m'être un peu emportée et je m'en excuse (parce que je suis frustrée aussi de devoir travailler pour avoir un travail, mais en même temps, c'est mon choix (et puis si je faisais comme elle je finirais décapitée par ma mère)).
J'ai été élevée dans l'esprit qu'il fallait être indépendant tant que c'est possible de l'être, sans avoir à vivre sur le dos d'un-e conjoint-e (ou de la société, c'est pareil) et que profiter de l'argent des autres, bin, c'est mal et qu'il ne faut le faire que si on en a vraiment besoin et qu'il faut toujours rendre ce qu'on nous a donné. Ça reste ma position malgré tout, je sais que c'est contradictoire de ma part mais je peux pas changer d'avis comme ça. Peut-être qu'un jour je penserais différemment. Peut-être que si elle parvient à ses fins, je changerais d'avis. Mais bon, je ne connais pas beaucoup de grands artistes qui n'ont pas débuté en faisant un autre métier...
Enfin, le parallèle avec l'avortement, je trouve ça un peu mal place parce que quand une femme avorte, à ce que je sache, elle ne lèse personne. Là, en touchant le RSA, c'est tous les contribuables qui donnent.
Voilà, donc oui, j'entends tes arguments en faveur de ce style de vie, je les comprends, mais je n'ai pas envie d'être d'accord ^^