J'ai été victime de maltraitance psychologique - Témoignage

22 Août 2013
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Liège
Je sais bien que la conversation s'est arrêtée depuis longtemps déjà, mais c'est bien la première fois que l'on met des mots sur ce qui m'est arrivé avec mon père! Et surtout la première fois qu'on me dit "non tu n'es pas folle c'est bien de la violence". A chaque fois qu'il m'est arrivé d'en parler on a considéré que j'étais un "monstre" d'avoir couper les ponts et que si je n'avais pas été battue et bien je n'avais pas été maltraitée. Honnêtement j'ai fini par y croire et je culpabilise encore beaucoup.
Je me pose une question; avec mon ex-copain je suis retombée dans un schémas fort similaire et je me demande si les deux relations (celle avec mon père d'abord et mon ex ensuite) sont liées ?
 
2 Décembre 2013
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Strasbourg
Il y a bien longtemps que cet article a été rédigé ( :fear: ouch 9 mois déjà...) mais je ne franchis le cap qu'aujourd'hui.

A la demoiselle qui a écrit cet article, merci d'avoir témoigné <3. Merci et bravo à toi d'avoir eu la force et le courage de dénoncer cette maltraitance.

Et merci de m'avoir ouvert les yeux sur ma propre situation. A travers ce que tu as décris, je me suis reconnue, et j'ai enfin pu y voir clair dans ma vie (actuelle comme passée).

Je me suis toujours sentie inférieure et j'accorde énormément voire même trop d'importance à ce que pensent les autres. Pour la simple et bonne raison que mon père m'a fait subir, et me fait toujours encore subir les mêmes souffrances. Je n'ai jamais été à la hauteur pour lui.  J'ai été élevé à la dure, à l'ancienne, avec d'horribles punitions injustifiées (le lit en cathédrale, vous connaissez ? ou le seau d'eau le matin dans le lit, c'est sympa aussi), des cris par milliers, de nombreuses claques et fessées, et toujours plus d'humiliations publiques. Tout est prétexte à me rappeler combien je le déçois et à quel point je ne suis qu'une merde à ses yeux.

Même aujourd'hui, avec mes 22 ans, ma licence en poche et un travail stable à coté de mes études pour être autonome, je suis nulle.

Mon père fait le même gabarit que celui de la madmoiZelle. Alors j'ai eu peur, très peur. Je me suis toujours tu étant petite.
Mais aujourd'hui, j'ose répondre. Marre de me laisser marcher sur les pieds. J'en paye les conséquences, mais au moins, je garde ma propre estime et un minimum de dignité à mes yeux. De toutes ces années de souffrances muettes, de toute cette haine qui ronge mon coeur, je garde aujourd'hui une longue psychothérapie toujours en cours, une méfiance énorme des gens en général, et surtout une peur bleue de l'échec. J'ai peur de décevoir, et de me décevoir tout court.

J'aurais aimer lui redonner une seconde chance, à ce père castrateur, très absent mais très autoritaire à la fois. Mais je n'en ai plus la force, et encore moins l'envie. Qu'on se le dise, j'aime mon père parce qu'il fait partie de ma famille, mais ça s'arrête là. Je ressens envers lui beaucoup trop de haine, de rancoeur et de culpabilité pour pouvoir lui pardonner le mal qu'il a causé, cette plaie immense, ce vide intérieur que jamais rien ne pourra combler.

Bref je vais arrêter là ma plainte :sweatdrop:. En tout cas, merci pour tout, MadmoiZelle. Tu m'as ouvert les yeux et rendue plus forte.

De grosses bises et toutes mes pensées :calin: aux MadmoiZelles victimes comme l'auteure et moi de ces "voleurs d'enfance".
 
11 Novembre 2013
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C'est "drôle" parce que beaucoup d'entre vous ont vécu, j'ai l'impression, ce genre de situation avec leur père. Moi c'est avec sa femme que je l'ai vécu. Mes parents sont divorcés depuis que j'ai deux ans, et ça a toujours été, j'étais en garde alternée, pas de soucis. Quand j'avais 9 ans mon père a rencontré cette femme à son boulot ; c'était loin d'être la première fois qu'un de mes parents avait quelqu'un, j'étais habituée, j'ai même un demi frère de 16 ans du côté de ma mère.

On a vite emménagé chez elle et, moi qui rêvais d'une relation agréable avec elle, j'ai vite déchanté. Elle m'a rarement "agressée" verbalement, en fait. Elle a simplement ruiné toute la confiance que mon père avait pour moi, sa fille unique, sa petite princesse. Elle a détruit des objets en m'accusant, elle m'a volé des affaires et dit que je les avais perdues (généralement des affaires scolaires), elle s'en est pris à tout ce qu'elle pouvait dans mon espace vital, pour que je finisse par craquer et dire que je ne voulais plus voir mon père. Et tout ça je le sais, je l'affirme, bien qu'elle ne l'ait jamais avoué. Mon père lui, se contentait de la croire, parce que j'étais une gamine de 9, 10, 11, 12, 13 ans un peu tête en l'air. Ce n'était pas si improbable de perdre un bouquin de classe, ou des trucs dans le genre. Je me suis pris des lignes, et des lignes de "je ne mentirai plus jamais à C." (en y repensant c'est vraiment tordu). Mais ma plus belle fierté c'est de n'avoir jamais vraiment craqué, tant qu'ils habitaient dans la région. Je continuais, toutes les deux semaines, la peur au ventre certes, de venir. J'étais prête à supporter la nourriture volontairement dégueulasse (jambon périmé depuis 3 semaines, épinards pleins de flottes, choux de bruxelles, et tout ce que j'avais le plus en horreur), à subir toutes ces petites humiliations qu'elle m'accordait tous les jours, parce que même si j'étais petite, je ne voulais pas céder, je voulais voir mon père, et je ne voulais pas lui faire de mal. Ce n'était pourtant pas à moi de porter ce rôle là.

Aujourd'hui, il a trois fils avec elle, que j'adore au passage ; ils viennent de remonter dans la région, mais ça faisait 8 ans qu'ils étaient dans le sud et que je ne les voyais même pas une fois par an. J'en veux un peu à mon père, parce qu'il n'a jamais fait ce qu'il aurait dû faire : me choisir. Ma mère ne serait jamais restée avec un homme qui m'aurait fait du mal, et je veux bien penser que mon père n'osait pas y croire, mais il aurait du.

Le pire c'est que tous les problèmes qu'elle me causait se reportaient aussi au collège, où je me faisais insulter, tous les jours, notamment à cause du TOC qui démarré à ce moment là - et que j'ai d'ailleurs toujours bien que j'essaie de lutter contre.
Et aujourd'hui elle n'arrête pas de dire à mon père qu'elle veut divorcer. Après m'avoir pourri la vie, après avoir ruiné le peu de confiance en moi que j'avais, après avoir saboter mes relations avec mon père et mes frères... Après que mon père ait en quelques sortes sacrifié sa fille pour essayer de "l'aider" elle...

Bref, tout ça, je sais que ça s'apaisera avec le temps. J'ai 22 ans. Mais je pense que j'aurais toujours mal.
 
14 Octobre 2013
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Les madz, celles qui ont vécu ça, vous avez tout mon soutien.

Mais pourquoi j'écris me direz-vous ? Pour vous conseiller "Parents toxiques" de Susan Forward, qui m'a énormément aidé.

Je vous le recommande !
 
28 Juillet 2013
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!faut croire que c'es souvent de la famille que vient se harcèlement et cette violence psychologique.

Depuis toute petite ma sœur et sur tout mon père aiment me rabaisser.

J'ai droit a des réflexion sur mon physique:gros cul, grosse conne, cadavre (peau pâle)... j'ai même eu le droit à "je préférerais que tu soit morte".

De 12 ans à environ 18 ans je me détestais, pas assez bien au yeux de ma famille.
Aujourd'hui encore j'ai des séquelles psychologique, voir un psy depuis ses 5 ans c'est pas normal.
Et de temps en temps j'y retourne.

Résultat aujourd'hui? Je suis loin d'être mature à 21 ans, je préfère mon monde qu'a la vie réel et suis plongée dans les livres.
Cela c'est atténué un peu quand j'ai eu mon premier amour et ou il y a un gros changement.
 
8 Septembre 2012
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ma soeur m'a maltraité de 14 ans a plus de 20

j'en ai aujourdhui 23 et je suis toujours aussi bousillée au fond de moi, je lui pardonnerai jamais, c'est un monstre.
 
8 Février 2016
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Clermont-Ferrand
wahou ça va faire 3 ans que cet article a été rédigé, et je ne tombe dessus que maintenant
j'ai malheureusement subit ça aussi, de la part de ma mère
je n'ai pas eu droit à des paroles aussi méchantes (quoique), mais beaucoup d’indifférence, j'étais transparente et en même temps elle a toujours su me faire comprendre que j'étais de trop, que je dérangeais
j'ai toujours été une enfant très sage, ce qui dans un sens l'arrangeait puisque avec le commerce, elle pouvait me laisser seule sur mon tapis de jeu à 18 mois sans avoir peur de quoi que ce soit, à trois ans elle m'envoyais seule chez le médecin, bon ok il était jus en face dans la rue mais quelle mère digne de ce nom laisse son gamin de 3 ans seul chez le médecin?
elle n'a jamais été tendre, les câlins c'était pour mon petit frère, bon les baffes aussi (il faisait conneries sur conneries, mes parents n'ont jamais eu la main lourde) mais surtout l'attention. j'ai rarement eu des vêtements neufs enfant, je recevais les joggings de mon cousin quand ils lui étaient trop petits et j'avais les cheveux courts car les longs c'était trop d'entretient elle avait pas le temps, pareil pour les meubles, moi j'avais de la récup' ou des vieux meubles des grands oncles/tantes voire arrières grands oncles/tantes alors que mon frère et mes parents avait des meubles neufs, pareil pour les draps, je récupérais les parures qui déplaisaient à mon frère, bref les rebus c'était pour ma pomme, et je devais m'estimer heureuse d'avoir déjà ça. moi à 8 ans je savais faire le ménage et la lessive, lui à 15 n'étais toujours pas fichu de nettoyer sa chambre. de maniaque gamine j'en suis devenue bordellique au possible
dès toute petite j'ai été au régime, car étant asthmatique j'étais sous cortisone très souvent et donc bouboule (et en plus on est pas maigre dans la famille), maintenant j'ai une thyroïdite d'ashimoto (mes anticorps bouffent ma thyroïde) et j'ai pris énormément de poids en peu de temps (45kg en un an) au début selon eux c'est que je bouffais, je ne mangeais pas je bouffais, et dans un sens a une période c'était vrai, j'ai fait de la boulimie à cause d'elle, je planquais de la bouffe dans ma chambre, mon poid ça a toujours été un sujet de critique facile, du genre "va peut-être falloir arrêter de bouffer non?" ou "non mais t'as vu tes bras? ils sont comme mes cuisses, et encore s'ils étaient moitié moins musclés....", même encore maintenant ma grand mère maternelle est limite à me harceler sur mon poids, sauf que maintenant je m'en contrecarre, je fais 105kg certes mais je suis bien, mes analyses sont parfaites alors je dis merde aux régimes, mes médecins sont au courant et respectent ça, je fais attention je mange équilibré oui, mais je ne me priverai plus jamais.
comme je l'ai dit plus haut j'ai toujours été très sage, trop même, j'ai pas assez fait de conneries! jusqu'à mes 11 ans mes parents avaient un commerce, eh bien à 8 ans je passais mes mercredi à faire le ménage et les lessives, je ne recevais jamais de copines, de toutes façons je n'en avais pas, le harcèlement me suivait jusqu'à l'école, de la maternelle au lycée, en maternelle on me faisait bouffer du sable, en primaire j'étais la "grosse bouse de vache", au collège on me planquait mes affaires, me foutait des baffes, on m'a même coupé les cheveux (ma seule fierté à l'époque), au lycée on me faisait croire à des absences de profs, des changements de salles, on faisait courir des rumeurs sur moi, après le bac même certains profs m'ont dit que si je ne réussissais pas c'est que je ne foutais rien (je me levais à 6h tous les jours, j'avais h de trajet, 0h de cours, je bossais à la pause de midi, encore 1h de trajet pour rentrer, 15 minutes le soir pour manger et je retournais bosser parfois jusque 3h du mat), j'ai finit par faire un burn out. Tout ce harcèlement scolaire à laissé des traces visibles au travail, je parle trop de moi comme si je cherchais désespérément l'attention des gens, mais je suis aussi parano, j'ai toujours l'impression qu'on parle dans mon dos (et souvent à raison après coups)
pendant toutes ces années mes parents n'ont pas bougé un cil, ils ne me demandaient jamais comment s'étais passé ma journée, je suis rentrée en larmes un nombre incalculable de fois, jamais ils ne m'ont demandé pourquoi ou fait mine de voir mes yeux bouffis, la seule chose qui les intéressaient, c'était mes notes, jamais assez bien forcément.... j'aurais toujours pu faire mieux.... et même lorsque j'osais me plaindre d'être harcelée à l'école j'avais droit à "non mais je m'en fous que t'aies pas d'amis et qu'on se foute de toi, tout ce qui m'intéresse c'est que t'aies des bonnes notes"; et ça a été jusqu'au point où en première elle m'a convaincue de demander le redoublement (qui n'a servi à rien puisque mes notes n'ont pas monté, j'ai même eu de pires note au second coup au bac de français) alors que j'avais 12 de moyenne....
même pour les études elle a tout fait pour me pourrir la vie, je voulais faire une prépa intégrée, j'avais les moyens, j'étais capable, mais c'était loin, je n'aurais plus été sous son emprise je m'en rend compte maintenant, elle a tout simplement refusé que je demande ce voeux sous prétexte de manque de moyens financiers, alors que mes grands parents paternels voulaient participer aux frais et que j'aurais été boursière, elle m'a tellement bien retourné le cerveau que c'est moi qui ai refusé, et j'ai été faire un DUT à la place, j'ai galéré, je l'ai eu mais de justesse, et c'est à ce moment là que j'ai fait mon burn out, 2 ans de dépression profonde où elle enfonçait le clou, je n'étais (et ne suis encore) "qu'une grosse feignasse incapable même d'aller récurer des chiottes chez le vieux parce que j'ai pas envie de me bouger le cul", alors que j'accumulais les petits boulots, les saisons estivales depuis mes 14 ans à bosser dans les champs d'abord puis à faire les colos campings et autres; et lorsque j'avais enfin une nouvelle idée pour me réorienter elle me démontait systématiquement et méthodiquement toute ma motivation et forcément je finissais par lâcher l'affaire.
lorsque j'avais le malheurs de me blesser ou d'avoir mal quelque part je pouvais toujours rêver pour aller simplement à la pharmacie avoir un strap ou une attelle, et si j'avais l'audace de m'en plaindre j'avais juste droit à "et alors? ta mère aussi elle a mal!" (elle a des calcifications aux épaules, elle est handicapée à 80% a 40ans), le problème c'est que je suis hyperlaxe donc je me blesse très facilement (on soupçonne même le syndrôme d'ehlers danlos, une maladie génétique qui a pour conséquence d'avoir un collagène de très mauvaise qualité et donc des tissus élastiques très fragiles, mais là encore je ne suis qu'une menteuse qui se cherche des prétextes pour se faire plaindre, c'est pas comme si 3 générations avaient de très gros soucis d'articulations, sa mère fait de l'arthrose depuis toute jeune) et du coup j'en paye les conséquences maintenant, je ne peux plus forcer avec mes pouces par exemple, en moins de 30 minutes ils triplent de volume.... donc pas possible pour moi de faire des métiers physiques.
comme tous les ados, j'adorais me promener et faire de lèche vitrine, alors parfois, dans une lueur d'espoir, je demandais à ma mère si on pouvais aller se promener un peu toutes les deux, elle s'empressait à ce moment là d'inviter une amie et sa fille, que je ne supporte pas tellement elle est fausse et mauvaise (tiens comme ma mère mais en plus jolie). Je lui faisais peur à ce point qu'elle n'a jamais supporté de rester avec sa fille quelques heures?
dans la dernière maison dans laquelle on a vécu tous les 4 (mes parents ont divorcé il y a 3 ans et demi), ma chambre était isolée au sous sol, à l'époque de la construction c'est moi qui l'avais demandé car au moins j'aurais un peu la paix, mais avec le recul je me demande si dans un sens elle ne m'a pas poussé à le faire pour m'isoler un peu plus, et à la maison, peu importe ce que je faisais, ça n'étais jamais assez bien; le ménage n'étais jamais assez bien fait, la lessive mal étendue, le repassage mal fait (je n'avais même plus le droit de repasser leurs vêtement, je devais repasser uniquement les miens, mais comme par hasard, "franchement t'aurais pur repasser le linge des autres en même temps que le tien!"), il n'y a que pour la pâtisserie que je trouve grâce à ses yeux, et là elle sait bien me trouver encore (mais maintenant elle ira se faire foutre!), et chaque fois que je l'écoutais gueuler mon prénom du haut de l'escalier je pensais "ça y est qu'est-ce que j'ai fait encore?...."
elle ne perdait jamais une occasion de m'humilier devant leurs amis en leur montrant ma chambre en bordel (j'avais 15 ans, quel ado n'est pas bordélique à 15 ans?), ils me lançaient des regards compatissants mais ne disaient rien
j'aurais quand même mis 24 ans à me rendre compte de ça, tant que j'ai vécu avec elle en fait, mais quand elle s'est barrée en me laissant pour ainsi dire à la rue j'ai commencé à ouvrir les yeux
il va y avoir un an, elle m'a littéralement foutue dehors, et fait un cadeau empoisonné, elle m'a donné sa bagnole, une fox essence tape cul et pleine de problèmes, avec une assurance en malus (et donc exorbitante) à payer, alors que je gagnais difficilement 400 euros par mois à l'époque, comment j'aurais pu me payer un loyer, à manger l'essence et l'assurance sans parler du reste avec 400 euros par mois? heureusement pour moi mes grands parents paternels m'ont recueillis et je vis chez eux depuis un an, ils payent mon assurance voiture en attendant que je retombe à un bonus/malus de 1
mais avant ça j'ai dût aller une semaine chez ma grand mère maternelle, je n'aurais pas tenu plus, elle m'a harcelé jour et nuit à m'en rendre dingue, je suis arrivée chez mes grands parents en loque, ma grand mère paternelle l'aurait écharpée
et puis il y a eu un magnifique rebond, déjà mon père a fait son mea-culpa et m'a demandé pardon pour toutes ces années, à courir après une mère immonde j'ai faillit perdre mon père, ensuite j'avais trouvé un nouveau projet, j'allais passer mon CAP pâtisserie, j'avais un patron un logement gratuit (la maison de vacance des mes grands parents en bretagne) j'allais partir loin et pouvoir me reconstruire une nouvelle vie, et puis la dégringolade, le patron m'a prise pour une conne, j'ai été licenciée comme une malpropre et j'ai dût rentrer en auvergne, et là ça a été la douche froide, pas une seule fois elle ne m'a appelé alors qu'elle savais que j'avais été virée (mon père lui avait dit), quand je suis arrivée de mon voyage de 10h de route, j'ai eu la correction de lui envoyer un sms pour lui dire que j'étais arrivée, pas un ok, rien..... silence radio pendant 4 mois, et puis quand même un sms, ignoble "Bonjour M***. Comme on dit, pas de nouvelles, bonnes nouvelles! Comme j'ai pas de nouvelles, la bonne nouvelle est ton boulot (je venais de décrocher un poste de pionne à mi-temps). J'espère que ça se passe bien. Dans l'attente d'un appel de ta part je te fais de gros bisous Maman (au cas où tu aies perdu mon numéro)", ça a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase ma réponse a été assassine et bien sentie, bien sûr j'ai montré le message à mon père, il était hors de lui, et depuis c'est à peine si j'ai droit à un sms de temps en temps, depuis un mois je fais une crise d'asthme comme je n'ai jamais fait, j'ai fini 3 fois aux urgences, elle a mis 10 jours à me demander ce que le médecin avait dit, je m'en suis plaint à ma tante (sa soeur, qui est au courant de toute l'histoire depuis un peu moins d'un an et qui est très en colère elle aussi) et étrangement j'ai reçu deux sms dans la semaine pour me demander comment je vais si le traitement fait effet, sa mère par contre, toujours pas de signe de vie, même pas elle appelle pour savoir si je vais bien, je n'ai toujours pas été chercher son chèque de noel d'ailleurs, je pense que je vais y aller mais je vais le refuser, et le déchirer devant elle pour bien lui faire comprendre ce que je pense de son comportement, certes je ne roule pas sur l'or mais au moins elle n'auras pas ce truc de "je te donne de l'argent j'ai un droit de regard sur ta vie"
et à ça vient se rajouter autre chose, je suis médium, je l'ai toujours été, certaines expériences sont très traumatisantes, surtout pour une enfant et une ado, et ne pouvoir en parler à personne, et même encore devoir se cacher car selon ces deux tarées (oui je parle de ma mère et de la sienne) je suis entrée dans une secte, tout ça car je pense différemment d'elles, là aussi j'ai eu droit aux "va te faire soigner pauvre fille!!!" et "non mais qui c'est qui t'as mis ces conneries en tête", pas seulement pour ça mais pour toute pensée que j'aurais pu avoir qui soit contraire à la leur, j'en ai été à souhaiter parfois qu'elle soient hantées par de mauvaises entités qui leur en fassent voir de toutes les couleurs, mais même là elles ne comprendraient pas, elles sont trop connes pour ça.
Même mon chien elles me le reprochent. Lorsque j'étais au plus mal, mon beau père (un amour ma mère ne mérite pas un homme comme lui, d'ailleurs un jour il saura tout ça et j'espère qu'il comprendra) a réussi à convaincre ma mère de me laisser prendre un chien, eh bien les reproches n'ont pas tardé à pleuvoir, "t'en avais autant besoin que de beurre au cul!!!" "avec ton asthme c'est futé tiens!" "bordélique et sale comme tu es tu crois que t'en avais besoin?"
mais en attendant mon chonchon c'est la prunelle de mes yeux, et même si c'est une vraie glue et qu'il fait partout quand je le laisse seul je ne l'échangerai pour rien au monde, j'adore mes câlins du matin, les bisous senteur croquette et la parties endiablées de bagarres

la seule chose que ma connasse de mère n'a pas réussi à m'enlever, c'est ma fierté, "cette saloperie de fierté" comme elle dit "qui me fera jamais fermer ma gueule" m'a surtout permis de rester en vie, combien de fois j'ai hésité à appuyer sur le champignon et à me planter contre un arbre, mais je me suis ravisée à chaque fois, trop de chances de me louper ou de choper quelqu'un d'autre, alors je pensais "je l'emmerde! je lui ferai pas ce plaisir" et je continuais ma route
cette putain de fierté va faire que je finirai par arriver à me reconstruire, grâce à mes grands parents, mon père, ma belle mère, mes amis, certes peu nombreux mais au combien vrais

voilà désolée pour le pavé immense mais ça fait du bien de tout sortir, et encore je suis sûre j'en oublie
 
8 Février 2016
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Clermont-Ferrand
ah un autre truc qui me revient et que j'ai appris récemment
j'aurais adoré avoir une fête surprise pour mes 20 ans, eh ben toute la famille du côté de mon père voulait le faire, mon père y compris c'est lui qui me l'a appris quand on lui a fait la surprise de ses 50 ans en novembre dernier, c'est encore ma mère qui l'a empêché, parce que fêter son anniversaire ça sert à rien à part bouffer du pognon
 
14 Septembre 2015
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Je vais apporter ma pierre également
J'ai subi des violences autant physique que mentale venant de ma mère.
Je n"étais pas désirée et elle me l'a fait savoir toute ma vie bien qu'elle me l'ait rabâchez sans cesse depuis mes 10ans.
Je ne sais même pas par quoi commencer, les premières choses dont je me souvienne c'est les violences, quand on à 6 ans c'est les coups que l'ont retient pas les mots, lorsque j'avais 10ans elle m'a tout balancée d'un bloc que je n'étais pas désirée, que j'étais son punching ball et elle l'assumait entièrement et qu'elle me frappait parce que j'avais le malheur (d'après elle) de ressembler à mon père autant dans le caractère que physiquement ce qui la mettait hors d'elle, que si mon père n'avait pas été là j'aurais été un des bébés dans les congélateurs comme on voit dans les faits divers, qu'elle ne voulais pas m’élever que je devais le faire seule etc etc, quand ont à 10ans et que l'ont ce prend tout ça en pleine tronche ça marque à vie, l'adolescence à été éprouvante j'ai perdue mon père que j'aimais énormément, qui m'a tout appris c'était un père merveilleux, à sa mort j'ai su que j'étais seule.
Elle me rabaisser tout le temps, j'ai une sœur, ma sœur est sa seule réussite, elle ne dis jamais qu'elle à deux filles, elle dis toujours qu'elle à qu'une fille, ma sœur.. moi je suis une erreur, je ne me maquille pas car je me préfère sans, ma mère me répète constamment que je suis vraiment très moche "alors que regarde ta sœur elle se maquille elle est magnifique", alors elle me forçait à maquiller sinon je ne sortais pas de la maison même pour des courses.
Elle à une corpulence assez forte et moi je suis plutôt mince ce qui a le dont de la rendre folle, elle à même été jusqu’à dire au médecin que j'avais le ver solitaire pour que le médecin m'oblige à prendre un peu de poids, elle me dit que je suis squelettique alors que je suis loin d'avoir la peau sur les os loin de là.
Je n'ai aussi pas le privilège d'avoir un prénom. Ma mère m'appelles chien.
Je n'avais aussi pas le droit de manger en même temps qu'elle, je devais manger que lorsqu'elle avait fini son assiette, histoire de bien me rappeler que j'étais une minable.

Lors de mon adolescence tout ça m'a menée à déraper souvent. J'ai fait un coma éthylique, qui à mener à un arrêt cardiaque lors de mon transport à l’hôpital, ciel merci les pompier ont réussi à refaire partir mon cœur, mais j'étais toujours dans le coma, quand j'en suis sortie les première paroles de ma mère était '' tu n'aurais pas pu y rester! je t'aurais plus eu sur les bras" j'ai le droit régulièrement à des ''tu pourrais pas te suicider au lieu de me faire chier"

J'en passes et j'en passes j'ai écris ici le plus gros, les plus marquants..
Aujourd'hui je suis en collocation avec une amie, je ne vois pas souvent ma mère je ne l'appel jamais mais je passes la voir de temps à autres, je ne lui pardonnerais jamais tout ça, mais elle n'a pas toute sa tête ceci explique cela mais ça n'excuse en rien ce qu'elle m'a fait tout ce temps.
J'ai toujours été un fort caractère et une forte tête, tout ça m'a affectée mais sans que j'y prête attention. Puis je dirais que j'y est été préparée, quand à 6ans les premiers coups tombe, tu sais que quelques choses cloche.. et j'ai détester ma mère assez tôt, d’où mon indifférence à sa maltraitance verbale et physique. Je suis passé outre, elle ne m'a pas détruite, elle à détruit mon enfance et mon adolescence mais moi non. En grandissant j'ai compris beaucoup de choses, qu'elle avait certains problème psychiatriques, qu'un parent n'est pas obligatoirement un être qui t'aime te soutien te fais grandir, et que personne ne me mettras plus bas que terre comme elle l'a fait.


Et j’apporte tout mon soutien au Madzs qui ont vécus des maltraitances tels quels soit:calin:
 
  • Big up !
Réactions : Chocapiix
19 Avril 2016
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ah un autre truc qui me revient et que j'ai appris récemment
j'aurais adoré avoir une fête surprise pour mes 20 ans, eh ben toute la famille du côté de mon père voulait le faire, mon père y compris c'est lui qui me l'a appris quand on lui a fait la surprise de ses 50 ans en novembre dernier, c'est encore ma mère qui l'a empêché, parce que fêter son anniversaire ça sert à rien à part bouffer du pognon
 

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