J'ai été victime de maltraitrance... perpétrée par mon frère

[Ilùvatar]

@Penny Winkle2 d'un côté, moi si ma mère prenait la défense de mon frère alors que j'ai subis un véritable enfer par sa faute + pourrissage en règle de mon enfance ( qui normalement doit être une période heureuse de la vie, sans souci et responsabilités d'adultes ) je crois que je la haïrais sans borne et que je voudrais lui faire ''payer'' sa ''partialité'' et une rupture ne me gênerais pas.
Honnêtement, la madz du témoignage et tout.e.s les autres qui conservez des liens avec votre familles vous êtes véritablement profondément charitables et bons.

 

[Sadala]

Comme vous toutes très choquée...
Aussi, je ne sais pas si c'est un choix de la Mad ou sa famille mais il n'a jamais été puni de ses actes? Il l'a rendue stérile il me semble que devant un tribunal c'est recevable, plus le dossier médical avec les fractures et visites à l'hosto... Je me doute que c'est compliqué par rapport aux relations avec les parents mais il s'en sort beaucoup trop bien!

Je me suis fait la même réflexion en fait en lisant ce témoignage j'ai ressentie une grande colère...cela ne sert à rien je sais mais que voulez vous ...^^
Oui ça mérite une plainte et quant à la famille ça lui permettra de regarder la vérité en face, surtout la mère qui minimise apparemment. Merde elle en est restée stérile quoi... comment peut on minimiser ça ?
Quant aux blessures et aux allers retours à l'hôpital ça ne lui a pas mis la puce à l'oreille ? Je pense qu'elle est en plein déni vis à vis de son fils et qu'elle n'a pas voulu voir la violence de son fils surtout. Une plainte permettrait de la réveiller, ainsi que toute la famille et de les mettre face à leur responsabilité. M'enfin je me doute bien que pour la madz en question c'est délicat.

 

[Fealynn]

J'ai eu le même sentiment de négligence des violences entre frères et sœurs quand ma mère m'a raconté que son grand frère la frappait régulièrement. Ce n'était pas dirigée spécialement contre elle, parce qu'il l'aimait quand même et a tout de même dénoncé les attouchements qu'elle subissait par le nouveau mari de sa tante (vous suivez toujours ? ), mais il était violent de base et supportait très mal la frustration. Une fois, son père a su qu'il la frappait, et l'a rousté. Il ne l'a plus jamais touché après cela. Mais tous les autres membres de la famille n'ont jamais voulu admettre cette violence, ou ont continuellement cherché des excuses.

Je suis profondément désolée qu'une telle chose puisse arriver et rester impunie. Le plus important, c'est de continuer sa vie telle qu'on la souhaite, et non pas comme on l'attend de nous. Bien du courage à tous.tes celleux qui vivent une situation similaire, que ce soit physique ou psychologique. La violence, ça ne s'excuse jamais.

 

[Professeur Mc Gonagall]

Mes parents n'ont jamais toléré les violences entre leurs enfants. Même quand ma soeur et moi étions petites, ils nous disaient "si tu as un problème avec ta soeur, tu viens nous voir mais tu ne la frappes JAMAIS." (à l'une comme à l'autre hein, pas de différence parce que y en avait une plus âgée ou plus jeune que l'autre) et même chose avec mon petit frère. Du coup la seule fois où j'ai giflé ma soeur (par réflexe : je l'avais raconté sur un autre topic, mais en gros je lui donnais sa douche, et pour une raison que j'ai oubliée - probablement que je la taquinais - elle s'était fâchée contre moi et m'avait mordu le sein... C'était parti tout seul) je m'en suis beaucoup voulu parce que je savais que c'était pas bien, même si ma mère a compris que c'était automatique et que je ne l'avais pas prémédité ni rien... Et comme elle a vu que je m'en voulais, elle ne m'a pas grondée. Quant à ma soeur elle avait clairement compris aussi qu'elle avait mal fait, puisque jamais je ne la frappais, le simple fait que là ce soit parti a suffi à lui faire comprendre qu'elle avait eu tort aussi. Enfin on avait eu tort toutes les deux et chacune a présenté ses excuses à l'autre quoi. Mais du coup je me dis que si nos parents nous avaient laissé faire quand on était plus petites, peut-être que ça nous aurait paru normal d'interagir comme ça ce jour-là...

 

[Boogie]

J'ai eu le même sentiment de négligence des violences entre frères et sœurs quand ma mère m'a raconté que son grand frère la frappait régulièrement. Ce n'était pas dirigée spécialement contre elle, parce qu'il l'aimait quand même et a tout de même dénoncé les attouchements qu'elle subissait par le nouveau mari de sa tante (vous suivez toujours ? ), mais il était violent de base et supportait très mal la frustration. Une fois, son père a su qu'il la frappait, et l'a rousté. Il ne l'a plus jamais touché après cela. Mais tous les autres membres de la famille n'ont jamais voulu admettre cette violence, ou ont continuellement cherché des excuses.

Je suis profondément désolée qu'une telle chose puisse arriver et rester impunie. Le plus important, c'est de continuer sa vie telle qu'on la souhaite, et non pas comme on l'attend de nous. Bien du courage à tous.tes celleux qui vivent une situation similaire, que ce soit physique ou psychologique. La violence, ça ne s'excuse jamais.

HS: ton site internet ne marche pas

 

[Ilùvatar]

@Professeur Mc Gonagall et vous ne faisiez jamais de batailles entre vous? J'avoue que ça me semble étrange, mon frère et moi n'avions pas le droit de nous frapper ( les rares fois où on le faisait méchamment on se faisaient punir ) cependant régulièrement on se rendait sur le lit de nos parent et on faisait de vraies bagarres ( qui étaient un mix de freestyle et de judo ) et ça nous faisaient marrer ( et je pense qu'on se défoulaient aussi l'un sur l'autre comme ça - du coup nous nous disputions assez peu ). Ceci dit, si l'un de nous blessait l'autre, on se faisait punir et ma mère passait son temps à dire ''on ne frappe pas son frère/sa soeur''..

 

[Cayzeele]

Concernant la plainte, je pense d'une manière générale que c'est une bonne idée car ça permet de poser les faits et qu'ils soient reconnus par tous comme anormaux (par la victime, sa famille, mais aussi l'auteur des violences).

Pour les plus jeunes qui pourraient lire tout ceci en étant encore dans le cycle de violences je tiens à dire que tous les professionnels ne sont pas aussi débiles. Il y a des flics qui prendront vos témoignages que vous souhaitiez ou non que ça devienne une plainte (ça peut aussi être une simple main courante pour laisser des traces, si un jour vous voulez porter plainte). Si vous avez des traces physiques et que vous ne souhaitez pas porter plainte, il peut être aussi intéressant de voir un médecin pour qu'il fasse un certificat qui pourra servir si un jour vous désirez porter plainte, ou même pour vous plus tard pour que vous sachiez que ce que vous avez vécu n'est pas normal et que vous l'avez bien vécu.

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[Professeur Mc Gonagall]

On faisait pas de vraies bagarres non, on faisait des guerres de chatouilles par contre ou des batailles d'oreillers, ou bien y en avait une qui se cachait sous la couette et l'autre se jetait sur elle pour essayer de l'empêcher d'en sortir, ou lui barrait le passage quand elle voulait sortir de la pièce et c'était à qui serait la plus rapide...

 

[Fealynn]

@Boogie -- Oui je sais, j'ai changé le nom de domaine et ça va bugger le temps qu'ils fassent le transfert

 

[petit pied]

Honnêtement, lire ce post m'a fait un bien immense. Lire les écrits de quelqu'un qui a vécu une histoire similaire dans un sens ça rassure.
Ca me donne envie de raconter mon histoire.
J'ai 2 frères plus âgés. L'un de 8 ans mon ainé et l'autre un an. Ce dernier m'a battu lorsque nous étions enfant pendant près de 6 ans alors beaucoup disent que c'est rien parce qu'il avait 8 ans, 9 ans 10 ans, mais il était fort, j'était plus jeunes et j'ai toujours été très fluette donc les coups me faisait valdinguer. Il m'enfermait dans les placard (je suis depuis claustrophobe), je ne sais combien de fois j'ai été lancé dans les escalier ou le nombre de porte que je me suis prise dans la figure y compris la porte vitrée (qui m'a laissé une belle cicatrice) mais avec son intelligence, je n'ai jamais rien eue de cassé que des bleus que je cachait.
Par la suite il a passé 10 ans a essayer de "me suicider". j'ai été déshumanisée, humiliée, et rabaissé pendant tellement d'année que j'échouait tout pensant que je n'en valait pas la peine. et personne n'a jamais rien vu, lorsqu'il ne se cachait pas, ce n'était que des accident, j'en faisait trop, et j'était tout simplement nulle.
Je suis donc passée par une phase de haine de moi très intense, mutilation, anorexie, boulimie j'en passe et des meilleures. A 14 ans j'ai péter les plombs et j'ai montrer mes scarifications a mes parents. j'ai tout balancé. ils n'on compris les coups et la violence ont surveillé mais a cette époque c'était déjà rare, la torture morale était bien plus fréquente.
Et je recherchait quand même l'affection de mes frères.
À 20 ans pour arrêter de me détruire, j'ai tout pardonner, à mes parents de n'avoir rien vu, à mon frère ainé d'être juste égocentrique, et a ce frère qui voulait me tuer (selon ses propres mots). Parce que je les ait compris, j'ai accepter ce qui c'était passé et k'ai pardonner. je me suis reconstruite. j'ai compris que j'était plus forte que lui, il ne m'a pas tué ni suicidé, malgré son intelligence, ses manipulations je suis plus forte que lui. Aujourd'hui j'ai trente ans j'ai réussit mes études tard parce qu'il a fallut que je me construise, et je suis épanouie enfin.
Mais ce qui est encore difficile aujourd'hui, c'est que mon autre frère qui techniquement aurait du dans un sens me protéger n'a jamais rien voulu voir, encore aujourd'hui, il ne veut rien savoir de ce qu'il s'est passé pour lui je crois que je suis encore cette merde qu'on m'a fait être à l'époque.
C'est pourquoi cet article fait tellement de bien pour que ces violence ne soit plus minimisé, les impact sur les victimes sont bien trop grande.
Donc encore MERCI d'avoir partagé ton histoire.

 

[Bubulz]

Je tenais à réagir parce que je trouve qu'il y a des choses à nuancer. En fait, une seule chose : "Les psy décrivent même généralement cela comme une rivalité saine. C’est vrai que c’est très sain de se faire tabasser." Je pense que la réponse est dans ces deux phrases. Oui, la rivalité frère/soeur est saine : j'ai un frère, on s'est beaucoup engueulé, et oui c'était un peu plus violent que lorsque je m'engueulais avec un ami, et aujourd'hui, nous sommes proches comme jamais. Mais la différence est là : aucun de nous d'eux n'a été à l'hôpital. Ton cas n'est pas celui de tous les frères et soeurs, et je pense que oui, les psy ont raison lorsqu'ils disent que c'est sain... Lorsque cela reste de la rivalité, qui finit par s'atténuer, et ne finit pas en tabassage.

Je sais pas si je me suis bien exprimée. En tout cas, je suis d'accord sur le fait que, lorsque c'est aussi violent, il ne faut pas utiliser ces termes de ''rivalité saine'' qui ne sont plus applicables. Et le manque de professionnalisme de certains est désespérant... D'ailleurs, (certains) gendarmes/policiers, plus j'entends/lis d'histoires, de mes proches ou non, plus je me dis qu'ils ne servent à rien et ont peur de s'occuper de cas graves.

Je t'envoies tout plein de bisous, j'espère que tu iras encore mieux petit à petit.

 

[Ruth]

Ça fait bizarre de lire ça...

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