Merci =)
Alors je ne sais pas part où commencer, peut être le commencement serai logique...
Donc avec mon chéri nous avions parler d'enfants mais nous étions sur la même longueur d'onde sur le fait que nous allions attendre pour avoir nos 2 enfants (garçon et fille; choix du roi bien entendu
), car il venait de se faire embaucher, nous étions dans un duplex de 40m², moi je n'étais qu'en intérime (en attente de finir mes études) et niveau "âge" (pour lui c'était l'année de ses 22 ans et moi de mes 20ans) nous voulions attendre.
Il me semble que c'était en Avril 2014 ( c'est pour le mois le "il me semble, vous comprendrez par la suite...). Ne prenant pas la pilule mes règle n'étais pas réglés au jour prêt, il m'arrivait même d'avoir 1semaine de décalage.
Etant en recherche d'emploi et ayant un cheval à assumer financièrement il avait réussi à me faire rentrer dans l'usine où il travaillait et dans la même équipe que lui (j'étais contente mais j'ai vite compris que bosser avec son chéri et habiter ensemble se n'était vraiment mais alors vraiment pas une bonne idée !!!). Enfin bref.
Donc c'était un mercredi courant Avril 2014, j'avais 2 semaines de retards et je le sentait vraiment mal sur le coup mais mon amoureux égale à lui même m'a rassuré et m'a dit que ça pouvait arriver, qu'il ne fallait pas s'en faire (sauf que le cycle d'avant aussi j'avais eu 2 semaines de retard et entre les deux, ballonnement, nausées, envie de manger tout et n'importe quoi, seins qui avaient légèrement grossit). Donc ce fameux mercredi, nous étions du matin. J'ai commencé à avoir mal au ventre (contractions) au début légères et espacés puis au fur que les minutes, heures passées; c'était de plus en plus rapproché et vraiment douloureux, j'étais plié en deux avec quelques larmes aux coins des yeux...
Bien entendu quand il m'a vu comme ça il est venu me demander se qu'il se passé, me rassurer pour me dire qu'on aller bientôt avoir finit notre matinée, qu'on aller rentrer, que je me coucherai et il m'a donné un efferalgant mais rien à faire, la douleur ne c'est pas apaisé au contraire.
13h est passé, le temps de rentrer c'était vraiment affreux, je suis monté me coucher, il m'a accompagné, m'as dit de l'appeler pour la moindre petite chose. La douleur est devenu atroces pratiquement insupportable (je ne suis pas du style chochotte mais j'avais tellement mal que j'en pleurais). Impossible de l’appeler, heureusement qu'il a entendu mes sanglots et gémissements. Le pauvre il ne savait pas quoi faire a part me faire des calins et me donner une bouillotte. Puis vers 14h30 j'ai eu envie d'aller au toilette et là d'un coup des caillots énorme de sang , je les sens bien passer...
Et je l'ai bien senti au plus profond de moi que c'était une fausse couche sans savoir que j'étais enceinte...
Je suis resté dans le lit toute la journée a me reposer et pleurer, j'avais plus tellement mal c'était plus mental la souffrance. Mon chéri m'a pas énormément soutenu, c'était pas méchant se qu'il voulait dire, je penses que c'était une façon de se proteger et de se "voiler la face" et il me l'a dit pour se convaincre lui même mais moi aussi d'un côté... il m'a dit ; " arrète de pleurer ça sert a rien t'es même pas sûr que c'était une fausse couche (si j'en étais sûr et certaine, je l'ai ressenti donc je lui ai dit, et il a continué
, de toute façon t'aurai avorté ça revient au même et là en plus tu l'as pas fais volontairement". Que c'était dur à entendre ! Sa m'a vraiment blessée, je lui en ai voulu mais en même temps j'ai fais se qu'il m'a dit j'ai oublié, j'y ai plus pensé, je me suis mis en tête que se n'étais qu'un embryon donc bon voilà...
Jusqu'en décembre où là m'a meilleure amie m'a demandé comment ça m'avais fais quand j'ai perdu
MON BÉBÉ
Et là j'ai compris, tout c'est éclairé ! Je n'avais pas fais le deuil de MON non NOTRE BÉBÉ !!
Du coup j'ai commencé à me demander comment il aurait été, si il aurait plus ressemblé à papa ou si il aurai eu le nez de maman ou sa bouche ou les yeux de papa... J'ai pleurée aussi mais c'est le passage obligatoire du deuil, ma thérapeute m'a beaucoup aidée à faire le deuil de notre enfant. Elle m'a proposée d'en parler avec chéri mais je ne sais vraiment pas si c'est une bonne idée donc je ne lui en parler pas surtout que note relation est un peu bizarre en ce moment...
Aujourd'hui j'ai fais le deuil de ce bébé, je regarde les autres enfants ils sont tellement mignons (avant ils me laissés pratiquement indifférentes)
.
Vu qu'en 2014 je me suis cachée cette fausse couche je ne suis pas aller voir de gynéco et je n'en ai pas parlé à mon médecin. C'est sûrement trop tard...
Mais je suis quand même soulagé d'avoir fais le deuil de cette fausse couche de déni de grossesse. Mais ce bébé reste une partie de moi, je ne pourrai plus mettre de côté ou l'oublier comme j'ai pu le faire.