J'ai fait une fausse couche — Témoignage

22 Novembre 2011
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Bollène
tammie;4481422 a dit :
Merci pour cet article et tes commentaires, j'ai lu tout ça avec attention et beaucoup de compassion.

Tu viens de traverser une épreuve terrible dans ta vie de femme, en fait vous avez vécu ça, en tant que couple. Tu parles assez peu de ton compagnon dans tes écrits, j'espère que tu peux trouver en lui un soutien et que vous allez rapidement pouvoir mettre cette période derrière vous et vous concentrer sur des choses positives.

Je comprends tout à fait ce que tu dis quand tu parles de la douleur d'avoir perdu cet enfant, aussi abstrait était-il, aussi précoce cette grossesse était, ça n'enlève rien à l'intensité de ce que tu as vécu, et personne ne devrait avoir le droit de minimiser ce que toi, tu as vécu physiquement et psychologiquement. Je te souhaite de tout coeur de réussir à tourner la page et de te remettre, que vous puissiez avancer dans vos projets.


J'ai fait une fausse couche aussi, il y a presque deux mois. Dans un contexte complètement différent, puisque cette fausse couche a débuté quelques heures avant mon RDV avec ma gynéco pour une IVG médicamenteuse, et est arrivée 5 jours après le retrait de mon stérilet (c'est ce qui a provoqué des contractions et donc la fausse couche). On ne voulait pas de ce bébé, c'était un accident (stérilet qui s'est décroché), mais on était relativement en paix avec notre décision (autant qu'on peut l'être quand on sait quelles épreuves nous attendent).
Contrairement à beaucoup de témoignages ici, je n'ai pas "subi" cette fausse couche. J'ai commencé à avoir comme des douleurs de règles et un début de saignement. Quelques heures plus tard, en accord avec ma gynéco, on a décidé de prendre les médicaments pour l'IVG quand même, plutôt qu'attendre quelques jours pour voir ce qu'il se passait, refaire des examens, prise de sang, etc. J'ai donc pris le premier comprimé, qui arrête la grossesse, puis je suis sortie au resto avec mon amoureux et des amis, on a passé une excellente soirée, une parenthèse après une semaine à se torturer l'esprit avec cette grossesse. J'avais encore des douleurs, mais vraiment pas pire que des règles, pas trop de saignements non plus. Et c'est en rentrant à la maison que je l'ai vu. Je ne m'y attendais pas, pas aussi vite, pas après cette soirée, j'ai pas compris de suite pourquoi je regardais, et ce que je regardais. C'était un petit haricot, c'est le seul truc qui m'est venu en tête. Bon, la surprise m'a rendue hystérique (je ne m'étais jamais dit que si je regardais, j'allais voir...), j'ai tiré la chasse dans un état second. Pendant 24h, me dire que j'avais vu ce qui-aurait-pu-être-un-bébé sortir, que j'avais tiré la chasse, ça m'a rendu malade. Et en fait, je me suis demandée comment j'aurais pu faire autrement, et j'ai réalisé que j'étais contente d'avoir vu quelque chose de concret pour me rappeler de cet événement.
J'ai pris la deuxième partie des médicaments (qui doivent provoquer des contractions) 36h plus tard, et je n'ai rien senti. J'étais enceinte de 5 semaines quand j'ai fait cette fausse couche/IVG, et les douleurs que j'ai ressenties ont été vraiment minimes (rien d'insurmontable avec des anti-douleurs), j'ai perdu du sang les premiers jours, sans que ça soit hémorragique (je mettais des tampons d'habitude, du coup avec les serviettes difficile de se rendre compte de la différence), mais 6 jours après je n'avais plus rien, et c'était comme si de rien n'était.

Je ne veux pas minimiser ton expérience, juste apporter la mienne, qui n'a pas été aussi insupportable physiquement que ce que tu as pu vivre. Et oui, les fausses couches arrivent, le fait de parler de ce que j'avais vécu autour de moi a délié les langues, et on se rend compte que c'est plus commun que ça. On devrait pouvoir en parler sans honte, sans gêne, ça éviterait aux femmes de se sentir seules et isolées dans leur tristesse et leur souffrance.

J'ai eu de la chance de tomber sur un personnel médical compréhensif et attentif dans la mesure du possible, même si je me rappellerai toujours les 2h d'attente, seule, aux urgences gynéco entourée de ventre rond pendant que j'attendais qu'on me confirme ma grossesse et qu'on élimine les risques de grossesse extra-utérine, le refus de l'hôpital de me fournir les clichés de l'échographie, ce qui m'a obligée à en refaire une deux jours plus tard, dans une salle d'écho tapissée de clichés 3D de foetus, les bras explosés par les prises de sang, le fait de devoir expliquer à tout le monde pourquoi on est là, sans aucune intimité, entre deux portes...
Heureusement j'ai été accompagnée tout le long par mes proches et mon compagnon, et c'est grâce à eux que je peux aller de l'avant maintenant.

Prends soin de toi, prenez soin de vous, et je vous souhaite plein de belles choses à l'avenir <3
En effet, je parle peu de mon copain, parce que pour lui c'était très abstrait, en fait. Il n'avait pas encore réalisé qu'il allait devenir papa. Donc, il l'a moins mal vécu que moi. Et puis, il est du genre à intérioriser quand moi j'extériorise : j'étais tellement mal qu'il voulait être fort pour deux. Ça m'inquiète un peu pour lui d'ailleurs, j'aimerais qu'il verbalise davantage ce qu'il ressent. Et ça explique aussi pourquoi je me sentais si seule : on avait du mal à partager nos émotions.

C'est bien d'avoir d'autres témoignages moins "catastrophiques" : il n'y a pas une seule façon de vivre cette expérience. Ça ne minimise pas, ça complète mon témoignage, merci =)
 
13 Mai 2013
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Paris
belleblonde.net
Wahhhh...
C'est exactement ça.
Extrêmement bien décrit, tout y est, extrêmement fidèle aux sensations, ressenti... tout.

Franchement, je ne sais pas quoi te dire qui puisse atténuer ta douleur.
En tout cas - et c'est parfois navrant - sache que tout finit toujours par passer...

Courage !
 
30 Août 2012
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La honte a dit :
Le sentiment d'échec, aussi. Moi je n'ai pas réussi, alors que toutes les jeunes mamans autour de moi y sont arrivées. Et ce sentiment d'échec redouble la honte ressentie.

Merci pour ta réponse rassurante. Mais tu as très bien fait de partager ce témoignage, c'est grâce à ce genre d'initiatives courageuses que les pratiques évoluent. Il faut que cela se sache, c'est essentiel.  Les équipes médicales devraient justement faire en sorte que la patiente ne ressente pas ce sentiment d'échec et de honte qui est terrible. On peut aussi essayer de voir la fausse couche comme quelque chose de positif (je sais, ça sonne bizarre), dans le sens où le corps sait quand un foetus n'est pas viable et réussit à réagir en fonction de ça.
La déception reste cruelle mais ce n'est pas un échec et surtout pas une honte.
Je te souhaite beaucoup de courage et plein de bonheur pour la suite, je suis certaine que tu auras un magnifique petit bébé plus tard.
 
14 Janvier 2014
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Bonjour Maya,

je suis en train de vivre quasiment la même chose que toi...à la seule différence qu'après urgence et médecins à la con, je viens de trouver un gygy super, un humaniste...

Je voulais te remercier pour ton témoignage, c'est courageux, en effet, bizarrement, çà reste un tabou!
Pour ma part, je ne veux pas entendre des remarques de pitié et de fait, entendre des maladresses.

Mais j'ai fait parvenir ton texte à mon amoureux, qui a pris le temps de le lire...
Je me suis sentie moins seule en te lisant et il m'a dit avoir mieux compris ce que je ressens...

Je nous souhaite à toutes des jours meilleurs!

Encore merci d'avoir apporté ta pierre à l'édifice<3
 

Azy

14 Mars 2014
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Nantes
Merci de votre témoignage. Je souffre moi aussi beaucoup de cette banalisation de la fausse couche. Personne n'aime s'entendre dire "un perdu, 10 de retrouvés" en se faisant larguer, alors ils peuvent bien imaginer qu'un "la prochaine fois sera la bonne" n'a rien de réjouissant! D'abord parce que c'était dans cette grossesse qu'on s'était projetée, pas dans la suivante, et ensuite parce qu'au fond de nous on sait bien qu'on n'est pas à l'abri d'une nouvelle fausse couche la prochaine fois...
Dans mon malheur j'ai eu la chance de rencontrer des professionnels avec beaucoup de tact et qui ont fait en sorte que cette épreuve se passe au moins sans souffrance physique.

Ce dernier mois a été un vrai calvaire pour moi, sous forme d'ascenseur émotionnel. A 6 semaines de grossesse, de petites pertes brunâtres m'ont inquiétées et j'ai pu faire une échographie de contrôle avec ma gynécologue. Bébé  état là, bien accroché et surtout son cœur battait parfaitement! Je sors de mon rendez-vous complètement rassurée, et surtout mon bébé devenait bien réel! Seulement les petits saignement ne se sont pas arrêtés, et une semaine plus tard ils devenaient rouges et ressemblaient davantage à des règles... Retour chez la gynéco et l'échographie montrait mon bébé toujours bien accroché, ayant bien évolué. Les saignement devaient être de simples règles anniversaires,  très fréquentes! Sauf qu'à force de voir ces saignements perdurer je n'arrivait pas à me raisonner, j'étais prise d'une angoisse permanente. J'avais beau essayer de me raisonner en me disant qu'à la dernière écho tout allait bien, je ne parvenait pas à me rassurer. Je n'osais pas rappeler ma gynéco, je n'allais quand même pas aller la voir toutes les semaines! J'avais l'impression de faire un caprice, de vouloir encore entendre mon bébé en creusant le trou de la sécu! Mais à force de stresser, j'ai décider de la rappeler et elle m'a dit de venir dès que possible. L'écho commence, il est là, bien accroché, mais je vois qu'elle cherche quelque chose... sûrement une explication à ces saignements... mais non, elle cherchait son cœur... qui ne battait plus... Elle faisait forcément une erreur! Mais sa taille m'a fait comprendre qu'il n'avait vécu qu'un jour ou deux après la dernière écho. Elle ne se trompait pas.

Elle a pris les choses en main: elle a appelé la clinique dans laquelle je devais accoucher pour qu'un gynéchologue puisse me recevoir tout de suite. Je ne sais pas trop comment j'ai réussi à m'y rendre, je conduisais au radar, et mon mari m'a rejoint là-bas. Les paperasses d'inscriptions à remplir étaient un vrai calvaire, je ne savaient même plus où j'habitais et encore moins mon numéro de téléphone!

Le médecin a été fabuleux, il a su me déculpabiliser et m'expliquer à quel point c'est fréquent sans minimiser ma douleur et mon vécu. Il m'a expliqué ce qui allait se passer : il allait falloir l'aider à sortir par une aspiration le lendemain matin. Je ne sais pas pourquoi on ne m'a pas laissé le choix, mais je suis contente que ça se soit passé comme ça car au moins je n'ai pas eu un vécu physique traumatisant.

Maintenant je suis chez moi, en arrêt pour quelques jours, et je ne sais pas quoi faire de ma peau. Je n'arrive pas à me détacher de cet enfant que j'avais imaginé. Je le sens dans mes bras, je le vois courir dans mon jardin... Je me sens affreusement seule alors que mon mari travaille à domicile et que toutes les personnes qui étaient au courant m'ont envoyé leur soutien.  Mon mari essaye de me rassurer en me disant qu'on aura bientôt un bébé. Je sais qu'il pense bien faire, qu'il veut me remonter le moral, mais je veux juste pleurer cet enfant tranquillement. Je ne supporte pas non plus qu'il touche mon ventre, c'est en quelque sorte un sanctuaire.  Je veux juste qu'on comprenne ma douleur, et pas qu'on la minimise parce que "c'est fréquent, et ça ne m'empêchera pas d'être mère".

Mon bébé devait naître le même jour que moi (enfin le terme était estimé à la veille, mais je ne pouvais pas m'empêcher de penser que j'arriverais à le faire patienter), ironie de la vie qui me semble bien cruelle aujourd'hui. Maintenant je vais devoir faire mon deuil et m'autoriser à aller de l'avant pour offrir mon amour à un nouvel enfant.

Voilà, désolée pour le roman, mais ça fait du bien de poser enfin des mots sur ce que je ressens.
 

Azy

14 Mars 2014
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Nantes
Je viens apporter une précision après avoir lu bon nombre de commentaire. Lorsque j'ai appelé mon mari pour lui dire que le cœur de notre bébé ne battait plus, il a paniqué car il a eu très peur que je souffre comme avait souffert sa sœur lors de ses fausses couches.

Pour ma part, tout s'est fait sans douleur (physique). Comme je l'ai dit dans mon précédent commentaire, on ne m'a pas donné les 3 options possibles pour l’expulsion de l'embryon. Je ne sais pas si c'était parce qu'il était bien accroché et mon col long et bien fermé, mais on m'a tout de suite dit qu'il allait falloir faire un "curetage", ou plutôt une "aspiration".

On m'a expliqué (d'abord ma gynéco, puis celui de la clinique), qu'on allait aspirer l'embryon à l'aide d'une petite canule et nettoyer l'utérus en prenant soin de ne pas l'abîmer. On m'a assuré que cette intervention ne laissait normalement pas de séquelle, du moins si tout se passait bien, et que certaines femmes retombaient enceinte juste après (même si cela restait rare et qu'il ne fallait pas que j'espère trop). Le gynéco de la clinique m'a également expliqué que suite à l'intervention l'utérus allait se rétracter et qu'ils me donneraient des antalgiques pour que je ne ressente aucune douleur.
L'intervention s'est bien passée et je n'ai en effet ressenti aucune douleur, à peine quelques petits tiraillements par moment.

Le témoignage de cet article (ajouté aux expériences de ma belle-sœur) me font réaliser que dans mon malheur j'ai eu la chance de ne pas ajouter de traumatisme physique (et psychique d'avoir vu l'embryon partir) à la douleur de perdre l'enfant que j'aimais déjà.
Mais avant tout, ce témoignage m'a permis de mettre des mots sur ce que je ressens face à cette perte. Face à la banalisation, je me sentais un peu ridicule d'avoir tant de peine face à la perte de ce petit être que je n'ai jamais rencontré et dont presque tout le monde ignorait l’existence. Cet article m'a aidé à comprendre ma douleur, à voir qu'elle est normale et que je ne dois pas la rejeter.
 

Azy

14 Mars 2014
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Nantes
zola;4477538 a dit :
(Je n'ai pas lu les autres commentaires mais je voudrais réagir par rapport à un passage précis de l'article)

Comment leur expliquer que ce qui me fait souffrir, c’est justement qu’il n’ait pas eu la chance de vivre ? Comment leur expliquer que faire une croix sur une vie rêvée, imaginée, pour un enfant, ce n’est pas moins difficile que de faire une croix sur un véritable enfant qui a vécu ? Car la vie de cet enfant, je l’avais imaginée, je l’avais projetée, et en cela, pour moi, elle était aussi réelle que la vie d’un enfant qui est né, qui a respiré, qui a parlé. Voilà pourquoi je pleure encore : je porte le deuil d’une vie rêvée.

Je trouve ça super hard comme phrase, comme réaction. Non une fausse couche n'est en aucun cas comparable à la perte d'un enfant. Et je trouve que c'est un manque de respect énorme envers les personnes qui ont perdu un enfant.
Et bien ce genre de réaction est un réel manque de respect pour les personnes qui désiraient vraiment un enfant et l'ont perdu avant d'avoir la chance de le connaître. Personnellement ça fait 11 ans que je suis avec mon mari, et cela fait 8 ans que je désire profondément être mère. On attendait d'avoir la situation adéquate pour accueillir notre enfant. Le passage que tu as cité correspond tout à fait à ce que je ressens aujourd'hui.
J'ai aussi essayé de relativiser en me disant que ça aurait été pire de le perdre après, et c'est sûrement vrai, mais en fait c'est vraiment terrible de faire le deuil d'un enfant qui n'a existé que pour nous, qu'on est la seule à considérer comme tel, et de porter ce deuil seule même si l'entourage fait de son mieux. Je suis meurtrie jusque dans mon identité, parce que c'était mon premier enfant et que je me sentais déjà mère, mais j'ai perdu ce statut avant même d'être une mère aux yeux de tous.
 
17 Mars 2014
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Bjr à toutes voila mon histoire, je suis avant toute chose l heureuse maman de trois magnifiques enfants qui sont ma raison de vivre. Divorcé de leur papa depuis 4 ans je suis depuis en couple avec un homme qui m'a fait découvrir bcp sur moi, papa lui aussi de 2 enfants dont 1 qui vit avec nous.Depuis 1an nous avons emménagé ensemble tout se passe pour le mieux et depuis peu nous avons décidé de faire un enfant. Rdv pris le 21 janvier pour retirer stérilet pendant mon cycle , et puis plus rien, le 19 février test pipi positif très très faible j attend donc quelques jours et le 22 prise de sang positive avec un taux de 274 . Trop contente , chéri aussi y arriver si vite du premier coup quel bonheur... Le 27 début de perte de sang de couleur marron pendant quelque heure pluie plus rien jusqu'au lundi ou ca recommence je vais donc a la mat car pas normal je suis tombé sur u.e interne qui franchement ferait bien de prendre des cours de diplomatie car après avoir passé pas loin de 15 min à me labourer le ventre et le vagin avec la sonde a exho elle me dit comme si elle m' annoncé une gastro" ah ben non je vois rien" ca veut dire quoi ca je vois rien ca veut dire je ne vois pas de bébé dans votre utérus alors c'est soit un oeuf clair soit une grossesse extra utérine... Je rappelle que d après les calculs j étais à a peine 6 semaines d aménorrhée. La voila partie demander avis auprès d un gynéco qu elle n a pas eu alors elle a décidé de me garder en hospitalisation avec prise de sang pour opérer mais opéré quoi exactement et bien même elle ne le savais pas... J'ai du attendre d avoir les résultat de la prise de sang pour mes beta qui étaient à 404 plus d une semaine après la première pas bon ça. Puis visite auprès de mon gynéco qui lui m a laisser rentrer chez moi après écho ou il n a rien trouvé il m a dit d attendre qu avec un taux aussi faible on ne voyait rien a l écho de refaire pds dans une semaine et revenir pour une visite. Le vendredi suivant je commence à saigner bcp du sang rouge vif avec de gros caillaux de sang, je savais alors que c était fini, j étais anéanti, je pleurais tout le tps ,prise de sang beta a 105 les jours passent tjs rien a l écho mais pas de douleurs je me sens prête a tout recommencer je veux un autre bébé car je me sens vide
 
17 Mars 2014
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Désolé j écrit avec mo, tel pas évident ...
Donc je suis enfin décidé a avancer et a refaire un bébé, sauf que ..,, et oui il y a un sauf... Mardi rdv gynéco avec nouvelle pdset la beta a 172 mais pourquoi remo,te,t ils ca fait 12 jours ue je saigne par intermittence je ne comprends plus rien écho mon gynéco croit voir quelques chose dans l utérus mais pas certain du coup il ne veut pas me donner de cachet pour retirer se qu'il reste car encore beaucoup de sang dans l utérus curetage ne servirait a rien non plus tant qu' il n' est pas sur que se qui n'a pas été évacuer se trouve bien dans l utérus et non dans les trompes. Je. Ne peux pas dire que c'est mon bébé car je ne pense pas qu il soit encore la il reste de cellules de la grossesse mais ca n évolue plus même si mes beta sont légèrement remonter. Du coup il me laisse encore 15 jours pour évacué naturellement ai dans 15 jours mes bêta ne sont pas a 00 j aurai droit a une injection qui tuera les cellules restantes qu elles se trouvent dans l utérus ou dans les trompes. C'est déjà tellement dur ce sentiment de ne pas être capable de protéger son bébé cette sensation d être seule face a la blessure et la douleur et de faire bonne figure devant tous ces gens qui ne savent même pas se que vous traversez, et pourquoi leur dire pour entendre des " la nature est bien faite si ça n'a pas tenu c'est qu'il y avait un problème" on compare mon bébé a un ca ...ou c'est pas grave c'est pas comme si tu n en avait pas bien sur parce que j en ai déjà 3 je n ai pas le droit d être malheureuse y en a d autre pffff je préfère ne rien dire que d entendre ce genre de chose. Courage a toute
 
31 Mai 2014
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Tourcoing
Quel courage !
Honnêtement j'ai pleuré en te lisant. Et je suis d'accord, les gens minimisent ce que c'est alors que c'est horriblement douloureux.
N'empêche je suis admirative de la force que tu as déployé pour faire face.

Pour ma part suite à un faux positif, j'avais cru faire une fausse-couche. Heureusement non, vu que je n'étais pas enceinte mais pour le coup je sentais le monde s'écrouler.

Les filles, j'espère que vous arriverez à vous en remettre et à pouvoir donner la vie malgré cette horrible épreuve. Pour rester là et pour essayer de refaire un enfant, il faut beaucoup de courage, je vous admire.
 
4 Août 2013
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Ce témoignage est très touchant :fleur:

Ma mère a fait 5 fausses couches entre ma grande sœur et moi et a du suivre un traitement très lourd pour que je vive et encore, les médecins ne garantissaient rien.
Je sais que ça a été très difficile pour elle et donc j'imagine assez facilement comme ça doit l'être pour vous.
J'espère vraiment que vous vous remettrez de cette épreuve et que vous arriverez enfin à donner la vie, ne restez pas dans le silence, parlez-en surtout :cupidon:<3
 

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