J'ai testé pour vous... être strip-teaseuse (màj)

[Pipistrelle.]

Payer pour regarder quelqu'un s'effeuiller, en soi ça ne me gène pas, parce que je conçois qu'on puisse apprécier une certaine dimension esthétique dans la vue d'un beau corps nu et ondulant.

Ce qui me pose problème, c'est le contexte, c'est le fait que ces spectacles soient assurés par une majorité de femmes, et vus par une majorité d'hommes. Pour moi cette configuration est symptomatique du fait que nous ne sommes pas encore complètement sortis d'une société patriarcale, où certaines femmes sont dévolues à la satisfaction du désir sexuel d'hommes considérés comme tout puissants. Parce qu'il est bien entendu qu'à quelques exceptions près (les prostituées, les danseuses nues) les femmes n'aiment pas le sexe et se doivent de restreindre leur désir, tandis qu'il est absolument nécessaire pour les hommes d'épancher le leur. Cette vision de la sexualité a prévalu pendant longtemps. Bien entendu, de nos jours, les femmes ont beaucoup plus de liberté et la situation n'est pas comparable à celle qui existait avant. Mais je ne peux pas m'empêcher de voir dans les strip-tease tels qu'ils sont pratiqués aujourd'hui, des relents de cette vision hautement inégalitaire des rapports hommes/femmes.

 

[Lavandra]

Bon... On va reprendre son témoignage avec Angélique et le re-poster en repartant de zéro dans les jours à venir. En attendant, on l'a supprimé.

Je trouve que c'est dommage parce qu'après tout, qu'on aime ou non le ton et l'article, c'était SON histoire et SON témoignage, et il n'a pas spécialement a être revu.
Si elle souhaite apporter des précisions suite aux commentaires, parce qu'elle a oublié quelque chose (on ne peut pas penser forcément à tout) tant mieux, si il y a des choses qu'elle a volontairement omise et bien que ça le reste
J'espère qu'il sera reposté en tous cas.

Je voulais proposer il y a quelques temps un article sur le porn (parce que j'ai également une rubrique "j'ai testé pour vous" sur mon blog perso et que je compte l'écrire de toutes façons, parce que chacune son histoire mais un peu marre du point de vue unique et biaisé de Katsuni), mais je me disais que c'était peut-être de "mauvais goût" vu la très grande fourchette d'âges qu'il y a ici... maintenant je me dis qu'il y a aussi beaucoup de gens pas super ouverts au final.
C'est assez drôle quand on y pense que les gens qui fassent ces métiers soient moins gênés que ceux à qui ils en parlent

(Ceci est une réponse trèèèèèèès générale qui ne saurait s'adresser à qui que ce soit particulièrement).

 

[Fab]

Up ! L'article est remis en ligne, avec l'ensemble des réponses aux questions ! (ça fait long mais c'est bon)

 

[Eden04]

J'ai une question super bête, mais quand elle dit qu'on est payé entre 50 et 500 euros, c'est par soir je présume? Et oui, ma question est sotte, mais c'est pour être sûre!

 

[Lucie27]

Merci pour cette mise à jour, j'avais trouvé l'article vraiment incomplet au début et là c'est très très chouette ! J'aime particulièrement comment les questions orientent un peu vers une conclusion, le message final me plait beaucoup.
Même si je ne pense jamais faire de striptease parce que je ne serais jamais de la vie à l'aise, je respecte le point de vue des travailleurs et travailleuses du sexe qui cherchent à faire accepter leur métier comme un vrai métier.

 

[FateBiscuit]

Je suis contente d'avoir la "suite" de l'article, et de mieux comprendre l'auteure. Juste une chose, il manque des majuscules aux phrases entre guillemets! Désolée, ça m'a sauté aux yeux...

 

[Surdinam]

Je ne sais pas à combien de coups de fusils virtuels je m'expose en donnant mon avis, mais je me lance.

J'ai l'impression qu'un tel débat autour du métier de strip teaseuse est un baromètre de l'évolution des mentalités globales concernant la sexualité.

L'association (qui a été rapide comme l'éclair) entre un métier où l'on bosse nue ou presque et la prostitution est très éclairante à ce sujet. Personnellement, je ne pourrais pas exposer mon corps de cette manière. Je l'aime (encore que ça dépend des jours, mais c'est pas le sujet) et je le considère comme un cadeau. Un cadeau que j'offre à mon homme dans notre intimité, ou un cadeau que je n'hésite pas à montrer aux personnes qui me sont proches quand c'est nécessaire, ce que je considère comme une marque de confiance. Par exemple, je n'ai aucun mal à prendre ma douche dans la même pièce que ma meilleure amie, justement parce que c'est ma meilleure amie.

Mon corps est un cadeau pour les autres. Voilà ce qu'il faut retenir du paragraphe précédent.

D'un autre côté, sur un plan strictement matériel, je suis assez peu généreuse en cadeaux: j'en offre rarement, uniquement aux personnes que j'apprécie beaucoup.

Voyez-vous le parallèle?

Pour moi, la personne qui a écrit cet article est une fille qui offre son cadeau à plus de gens que moi. Y compris donc à des inconnus.

C'est là que je reçois des flèches et que je me fais brûler vive, parce que "ce n'est pas un cadeau, c'est un service, elle est payée pour son offre". Et c'est bien entendu complètement vrai, on ne peut pas considérer qu'il s'agit d'un cadeau. Mais j'avais besoin de cette métaphore pour faire comprendre ma pensée.

Ce cadeau, elle a décidé de le partager, oui de l'exhiber, puisque exhiber signifie au départ montrer avec ostentation (donc au départ, pas de point de vue sexuel dans le mot) avec d'autres personnes qui n'ont pas (assez) souvent (à leur goût) l'occasion d'en voir d'autres. Un corps nu est toujours beau. Un corps nu est une oeuvre d'art. La manière de le mettre en valeur, ici en dansant dans des tenues suggestives, n'est certainement pas approuvées par toutes, mais il n'empêche qu'il s'agit toujours de montrer de la beauté.

N'est-ce pas le but de beaucoup de divertissements? Le cinéma, la radio, les musées...

En parlant de musée, certains artistes ont toujours refusé de vendre leurs oeuvres, parce qu'ils estimaient qu'ils vendraient une partie d'eux-mêmes. D'autres n'ont pas hésité à vendre leurs toiles, soit à prix d'or, par amour de l'argent, soit pour subsister.

N'est-ce pas ici ce dont-il s'agit? Le strip-tease est-il "une vente d'une partie de l'âme de la personne"?

Pour moi la réponse est non. Le strip-tease est un spectacle, un art. De ce fait il mérite d'être rémunéré.

Certaines (je vais beaucoup dire "certaines" dans les prochaines lignes, ce n'est pas que je ne veux pas citer de non, j'ai juste la flemme de revenir en arrière et de retrouver ceux-ci) se demandaient si on pouvait vraiment faire une différence entre les "gentils" clients et les "méchants". Pour moi oui, clairement. De l'intérêt des sorteurs, des caméras de sécurités, et surtout de la sélection des clients à l'entrée du club. On ne laisse pas entrer dans un musée une personne qui trimballe 10 feutres noirs et 3 bombes de peinture.

D'autres se demandaient comment on jugerait les clients si on s'apercevait que l'un d'entre eux était notre petit ami. Personnellement, je ne vois aucun problème à ce que mon homme aille assister à un spectacle de strip-tease, dans le sens où il va assister à un spectacle.

En revanche, Dieu sait comme je refuserais qu'il aille voir une prostituée! Ce qui établit la différence entre strip-teaseuse et prostituée, c'est une différence aussi énorme qu'entre l'imaginaire et le réel, entre l'idée et l'action... Voir une explosion dans un film et créer une explosion sont loin d'être des actes similaires. L'acte est une preuve d'amour, de plaisir, de désir (toute combinaison de ces trois éléments étant acceptable). Ce acte, je le considère réservé à nous deux, je le considère dans notre exclusivité, dans ce que nous appelons "couple".

Voilà! Désolée pour ce gros pavé, que beaucoup ne prendront pas la peine de lire, et je comprends, c'est compact, tout de même... Mais j'avais l'irrépressible besoin d'exprimer mon opinion, et j'espère faire réfléchir certaines Madz, comme moi j'ai réfléchi en lisant l'article.

 

[Loiseau]

J'apprécie ton article, le fait de présenter ce métier (car pour moi il s'agit bien d'un métier) de façon nette, sans fard !
& sans amalgame avec la prostitution.

Si ça t'as plut, tant mieux, en plus certaines soirées doivent être plutôt commodes côté argent, si on compare avec un CEE d'animatrice
Voilà voilà, merci d'avoir complété avec des réponses précises !

 

[Farane]

Ce débat à été abordé il y a quelque temps, et ça touche pas mal à la sacralisation du sexe.
Un ouvrier est payé pour son corps aussi, pour sa force de travail. Un chercheur aussi, ce sont ses connaissances, son cerveau qu'il monnaie. Tous les métiers demandent à ceux qui les pratiquent de vendre une "partie d'eux".
Pourquoi pas de l'excitation ? La réponse est simple, la plupart des gens considèrent que le sexe est sacré, qu'on ne doit pas le vendre (que ce soit pour la prostitution, le strip-tease ou le porno). Du coup, ces personnes considèrent que ceux qui payent pour du sexe sont "mauvais", vicieux.

Sauf que pour moi (et je précise bien que c'est ma vision des choses, je respecte tout à fait les gens qui pensent autrement), le sexe est une partie du corps comme une autre. Qu'est-ce qui le distingue des mains des ouvriers ou du cerveau des chercheurs, pour reprendre mes exemples précédents ? Le fait qu'il procure du plaisir (donc que ce soit un vice au sens premier du terme) ? Tout le monde peut retirer du plaisir de ses mains (jouer une magnifique pièce de piano, lire pour les aveugles, les délices de frôler la peau de quelqu'un avec qui on couche...), de son cerveau (résoudre enfin un problème qui nous turlupinait, rêver, penser à quelque chose qu'on aime faire...) ou de son sexe, certaines personnes décident juste d'utiliser l'un ou l'autre pour gagner de l'argent.
Dans ma conception du sexe, les gens qui paient pour ça sont des clients autant que dans toutes les autres branches, je n'ai pas de jugement moral sur eux.

Edit : En fait, mon post se résume à "Tout est une question de conception". La perception du strip-tease est inextricablement liée à la conception que l'on a du sexe.

En fait, sur le fond je suis d'accord avec toi. Surtout quand tu dis "tout est une question de conception" et justement, pour moi, c'est le fait que ce rapport au sexe ne soit pas clairement défini dans notre société qui me rend perplexe par rapport au commerce du sexe.

Si tout le monde pensait comme toi, c'est à dire si effectivement le sexe n'était qu'un instrument de travail comme un autre, il n'y aurait aucun souci. Mais non, ce n'est pas le cas, les gens qui vont dans les clubs de strip tease le plus souvent n'y vont pas parce que "le sexe est un instrument de travail comme un autre", surtout dans nos pays où le sexe rémunéré est plutôt mal vu par les institutions, je pense que ça doit pas être pareil à Amsterdam où les maisons de passe sont dans les rue.

Le truc, c'est que c'est bien d'avoir ses convictions, mais n'oublions pas le monde dans lequel on vit quand même. Exemple : cette pub pour les tampons me fait rire, parce que je trouve qu'elle joue avec les codes et qu'elle les retourne de manière vache, donc rigolote, mais est-ce bien dans ce but qu'elle a été écrite ? Est-ce qu'elle ne révèle pas un profond dégoût pour les hommes qui essaient de ressembler (en vain) aux femmes ? C'est un peu la même chose quand tu ris d'une blague raciste d'une connaissance parce que tu penses qu'elle ait faite au second degré, et que tu découvres qu'en fait non. Malaise.

Je pense qu'il faut effectivement que des discours comme le tien soient tenus. Mais personnellement, quand je vois une fille vendre son corps, je me dis pas, sauf si elle me le dit "c'est bien, elle doit certainement considérer que vendre son corps c'est comme vendre ses projets artistiques ou un plan architectural". Faisons attention à la société que nous cautionnons. Défendre le droit au commerce du corps, oui, mais pas en prenant pour exemple la façon dont c'est fait aujourd'hui.

 

[angythebride]

Je pense que c'est un jeu dangereux et que l'euphorie du fait d'être désirable et désirée, de ces compliments (qui pour moi ne la complimentent pas elle même mais bien sa prestation), et de l'atmosphère de séduction dans laquelle c'est si confortable de se laisser aller, risquent de lui faire oublier qui elle est et ses valeurs. Je pense que si la frontière entre vie professionnelle et vie privée s'efface, on perd un équilibre essentiel, et d'autant plus dans ce genre de travail très lié à la sexualité.

Si elle y travaille c'est qu'elle cautionne. Elle a choisi librement ce travail plutôt qu'un autre. Personnellement je ne choisirais pas d'exercer un travail qui entre en contradiction avec mes valeurs. Alors peut on rester fidèle à soi même dans cette situation?

Quand on fait des choses en contradiction avec ce que l'on est c'est un mal être qui s'installe en profondeur, qui peut être occulté par le plaisir immédiat mais qui est latent, et qui a des conséquences durables. Malheureusement on ne s'en rend souvent compte que trop tard et c'est long et difficile de revenir en accord avec soi même. Dans son cas ca pourrait changer son rapport aux hommes, à la séduction, à la sexualité, à l'équilibre entre donner et prendre du plaisir/du désir ou que sais-je encore...(ca reste des suppositions de ma part et si quelqu'un, voire elle même si elle me lit, a des arguments ou une expérience qui me contredisent ca m'intéresse vraiment)

Je pense réellement que c'est une expérience à vivre. Oui, j'ai peut être un peu changé, mais j'ai connu d'autres expériences qui ont beaucoup plus changé ma façon de voir les choses. En ce qui concerne la frontière entre vie professionnelle et vie privée, c'est vrai qu'au début j'ai du mal, mais au bout d'un moment on s'y fait et ça ne pose plus tellement problème.
Sinon, ça m'arrive de parler 30 minutes/1h avec des clients de moi, de ma vie, de plein de choses, et là les compliments ne sont pas forcément sur mon physique parce que parfois il ne prennent pas de danse (tous les hommes qui viennent là ne sont pas forcément intéressés par ça).
Oui, ça a changé mon rapport aux hommes et à la sexualité d'une certaine manière... et pas dans le mauvais sens du terme. Au contraire, ça m'a appris des choses sur moi même, sur ce que je voulais, pourquoi j'aimais ça... Tout le monde est en reflexion permanente sur soi et ce sont nos expériences qui nous permettent de mieux nous cerner. Que l'expérience soit considérée comme positive ou négative...

Apollinouchka: le plus souvent dans la vie, on doit accepter de faire des compromis avec ses valeurs, non? Personnellement je n'aime pas le capitalisme, mais je suis bien obligée de m'y conformer.

Non, ce ne sont pas mes valeurs, je fais ça à court terme. Je bossais au Mc Do et pourtant ça représente quelque chose que je ne cautionne pas... pas tout le monde a la chance de choisir son métier dans la vie (oui, en l'occurence là, je l'ai choisi mais parce que ça me plait, côté industriel à part).
Personnellement, j'aimerais bosser pour une ONG plus tard...

Ithiliel :
Et je n'ai pas attendu ce type d'article pour réfléchir sur des sujets tels que mon rapport à la nudité, au sexe, à la prostitution (où ça commence, où ça s'arrête selon moi), aux ambivalences et contradictions qu'imposent le couple, etc... Pas attendu cela pour essayer de faire la part des choses entre ce que je ressens moi et ce qui m'a été plus ou moins clairement insinué par la société.

Je ne dit pas que c'est mal, je ne suis même pas spécialement contente de penser ça, mais à la vérité je n'y peux rien, ça s'impose à moi. Je peux intellectualiser le truc à fond, entendre tous vos arguments, au fond de moi il y a une voix qui me dit "non, ça n'est pas une bonne chose".

Enfin voilà, ce que j'essaie d'expliquer c'est qu'on peut être hyper ouverte à la discussion, savoir se remettre en question, tout faire pour ne pas juger les autres, etc... on a parfois des convictions profondes ancrées en nous dont on ne peut et ne veut se défaire.

Je comprends ce que tu veux dire... moi aussi il y a des choses que j'ai du mal à accepter sans que je comprenne vraiment pourquoi. Je vais essayer de te répondre quand même... comme tu dis, certaines choses et convictions sont parfois "ancrées" trop profondément pour qu'on puisse s'en défaire. Je ne dis pas que tous les gens contre le strip tease sont réac mais j'aime comprendre d'où ça vient. Pourquoi la société pense ça. En fait ce sont des constructions sociales qui se sont établies depuis des siècles (il suffit d'aller sur un autre continent pour voir à quel point c'est différent). On a grandi dans un pays qui a été pendant longtemps très religieux et qui chérit les valeurs familiales et le mariage. Forcément, le strip tease ou la prostitution, ça passe pas aussi facilement.
C'est-à-dire que le système a profondément ancré un mode de vie en nous, trouver un (bon) job, se marier, faire des enfants... si bien qu'on ne se pose même plus la question si on le veut vraiment. Et même si on le veut vraiment, d'ou vient cette volonté ? De nos parents qui l'ont appris de leur parents ? Ce que je veux dire c'est qu'il y a plein de choix de vie et qu'il ne s'agit pas forcément de faire "comme on nous a appris à l'école".
J'ai du mal à clairement expliquer ce que je pense, j'espère que tu vois plus ou moins où je veux en venir.

J'ai une question super bête, mais quand elle dit qu'on est payé entre 50 et 500 euros, c'est par soir je présume? Et oui, ma question est sotte, mais c'est pour être sûre!

Oui c'est par soir. Si tu veux un montant pluls précis c'est entre 2000 et 4000 euros par mois si on travaille 3 soirs par semaine et entre 4000 et 6000 euros par mois si on travaille 6 soirs par semaine (encore une fois, ça dépend des filles, moi je fais jamais autant).

Sinon je vous invite à lire "Travailleur(ses) du sexe et fièr(e)s de l'être" de Jean-Michel Carré (qui en a fait un film aussi d'ailleurs), où on peut lire un témoignage d'une strip-teaseuse (il a été pris en 2005 il me semble).

 

[Farane]

On parle de strip là, pas de prostitution
(Non que je sois foncièrement opposée à la prostitution d'ailleurs)
En fait je ne vois pas trop où tu veux en venir en ce qui concerne le commerce du sexe, je ne vois pas trop le rapport avec la transphobie ou le racisme. Tu veux parler de sexisme? Pour ce qui est des conditions, d'après le témoignages, il y a quand même des règles assez strictes dans les clubs de strip tease.
La prostitution, c'est un autre sujet, et complexe.

Je me suis encore mal exprimée, désolée.
Ce que je voulais dire, c'est que lorsqu'on tient un discours à contre-courant, il faut faire attention aux exemples que l'on prend. Je ne m'y connais pas en club de strip-tease, donc si effectivement c'est secure et tout, mon commentaire est un peu hors sujet.
Bref, je me suis aventurée sur un terrain que je maîtrise pas, j'aurais mieux fait de me taire lol, mes comparaisons sont hasardeuses et moi même je sais plus vraiment ce que je voulais dire.

 

[Lasia]

C'est une très bonne idée d'avoir fait une mise à jour de cet article avec les questions des Madz et les réponses de la Madz qui témoigne!
Je trouve le récit plus complet et plus explicite. Les réponses de la Madz montre que même si elle manque de recul (elle l'avoue elle-même), elle reste lucide sur la situation, état d'esprit qui n'apparaissait pas dans le premier article.