Ce que je trouve dommage avec ce genre d'articles (psycho, patho, troubles...) c'est qu'on peut penser que vous faites d'un cas une généralité. Dans l'article il est écrit que 70% des personnes seront touchées par ce syndrome. Je suis pas psychologue mais selon moi il y a syndrome de l'imposteur et syndrome de l'imposteur. Et quand on se renseigne sur le sujet, c'est plus 60 à 70 % des personnes
douteraient, à un moment ou à un autre de leur carrière, de la réalité ou de la légitimité de leurs succès, rien à voir avec souffrir de ce syndrome de manière violente et permanente quoi.
Ouais je pense qu'on a tous eu un moment de notre vie (voir plusieurs) où on a perdu confiance en soi et où on se disait qu'on était naze et que le monde allait bien s'en rendre compte un jour et que de toute façon si on a réussi cet entretien c'est aussi grâce à une part de chance.
Mais j'ai connu une nana qui avait un syndrome de l'imposteur et ça n'avait rien avoir avec une perte de confiance. Elle n'avait même pas conscience du problème et elle était carrément persuadée que ses collègues de boulot (elle était en thèse) allait un jour la démasquer et se rendre compte qu'elle n'avait pas sa place ici et qu'elle n'avait "aucun talent". C'était assez dingue et elle le vivait très mal, elle m'avait vraiment marqué cette nana parce qu'elle donnait l'impression d'être au fond du trou. Pourtant elle aimait vraiment ce qu'elle faisait (ses études), mais elle avait carrément l'impression de rouler tout le monde et d'avoir réussi sur un coup de chance. Le plus dingue c'est qu'elle se rendait vraiment pas compte que quelque chose clochait.
Fin bref, cette situation l'a conduite à suivre une thérapie de groupe et une thérapie personnelle.
Alors du coup, je trouve ça hyper moyen de généraliser une pathologie ou un trouble et en plus de ne pas "encourager" à aller en parler un psychologue, cette personne qui s'y connait bien sur le sujet et qui a même fait des études pour pouvoir aider et comprendre les gens qui se posent des questions ou qui sont en galère à un moment donné.
Et puis, venons en aux commentaires... Comme dit plus haut, je trouve ça agaçant cette tendance à l'auto-diagnostique et du coup on ne sait plus démêler le faux du vrai.
Moi aussi je pourrais me retrouver dans ce syndrome. Et dans un tas d'autres trucs tiens.
T'as déjà eu des sauts d'humeurs, t'as déjà été en dépression, t'as déjà été grave motivé par un projet, t'as déjà eu des instants de folie ? Ahhhh tout s'explique ma chériiiie, tu es bipolaire !
Je reconnais que c'est très facile et hyper tentant de "s'auto-diagnostiquer" et de trouver "ce qui cloche chez nous" par nos moyens mais c'est pas une solution, sinon tu peux vite te retrouver dans un tas de pathologies (et les psy n'existeraient pas). Je l'ai déjà vécu, et heureusement qu'avant de partir trop loin dans mes idées et de m'attribuer une étiquette, je me suis "réveillée" et je me suis dit que le moyen de me sortir la tête de l'eau et/ou de savoir ce qui tourne pas rond chez moi, c'est encore d'aller consulter un psychologue et de lui parler sincèrement. Et je trouve ça dommage que dans vos articles sur les troubles (pas uniquement celui là) vous ne mettez pas assez en avant le fait que l'auto-diagnostique c'est easy mais que la vraie solution c'est un psy.
Et enfin, je ne dis pas du tout que les sujets de ces articles ne sont pas intéressants, je dis simplement que la manière dont vous tourner la chose peut porter à confusion et laisser penser que la moitié de la populasse pourrait être atteinte. Et comme tout le monde a vite fait de se retrouver dans la description et que le fait de consulter et/ou de trouver des solutions n'est pas beaucoup mis en avant, je trouve ça un peu dangereux.