L'underdoing a donc un nom... Qu'il n'est pas nécessaire de connaitre pour le pratiquer allègrement depuis des années ^^'
J'ai un peu conscience de "l'effet doctissimo" de cet article, et je me reconnais pas mal, mais je ne sais pas si c'est ça ou un simple manque de confiance en moi chronique. D'ailleurs, est-ce qu'un manque de confiance chronique est un syndrome de l'imposteur ?
Comme cela a été dit dans les commentaires précédents, on peut aussi se sentir imposteur dans ses relations sociales (et pratiquer l'underdoing aussi), c'est exactement ce que je ressens, en permanence : je ne comprends pas ce que les autres me trouvent, je me dis que je me fais des idées, que je suis "une connaissance sympa mais sans plus" (au moins, je ne suis jamais désagréablement surprise, c'est l'avantage), parfois "une bonne pote", alors qu'on me dit souvent "bonne pote" et parfois "meilleure pote"... Je me sens toujours "inadaptée socialement", je ne sais pas recevoir, ni faire la conversation, ni quoi que ce soit, et à partir du moment où il y a un regard extérieur, j'ai l'impression d'agir de façon ridicule et absolument pas naturelle, et enfin, les seuls moments où j'ai l'air d'avoir confiance en moi, c'est quand je décide de jouer le rôle de la fille qui a confiance en elle, que je surjoue.
Je n'ai jamais non plus appris à travailler à l'école, je n'en ai pas eu besoin, et ce jusqu'au bac : j'ai dit que je l'aurais mention Assez Bien, et je l'ai effectivement eu mention AB, ce qui m'a confortée dans mon impression de savoir ce que je vaux et que les autres se trompent sur moi généralement. Mais je ne me sentais pas particulièrement stupide ou brillante, juste "pas exceptionnelle". Après le bac, c'est une autre histoire, j'ai été refusée dans les 9 formations sélectives auxquelles j'avais postulé (je n'étais "pas assez bien pour eux"), puis ça a été le début d'une période pas très cool pour mon moral qui a pas mal duré. Enfin bref.
Actuellement, je suis couturière autodidacte, je me considère encore comme débutante (et j'aimerais apprendre "académiquement"), je pointe d'abord les défauts de tout ce que je fais quels que soient les compliments qu'on me fait, et je pratique l'underdoing pour avoir des défauts à pointer, je ne suis jamais entièrement satisfaite de moi, je ne le suis que pour l'aspect visuel final, éventuellement.
J'ai aussi l'impression de ne pas progresser en quoi que ce soit : si j'essaye de faire quelque chose de nouveau, ensuite je ne vois pas comment m'améliorer, cela me parait impossible de faire mieux que ma première fois. D'autres que moi se sentent concernées par cette impression ? C'est lié au "syndrome de l'imposteur" ?