Carinee;2671752 a dit :50 000 mots en 11 jours :O
J'aimerais bien tenter un jour, mais j'ai toujours beaucoup de mal à écrire sans revenir sur chaque mot, sans faire une pause toutes les 2 phrases. Mon rapport de stage de 20 000 mots m'as pris 3 mois et a été une torture par moments , alors l'écriture d'un roman...pfiou, je suis admirative de celles et ceux qui en sont capables !
Mais j'ai une question: comment tu fais pour rester sur le même cap pendant un mois avec une telle rapidité d'écriture? Tu n'as jamais envie de revenir en arrière et tout changer, ou d'être comme ecoeuréee d'une histoire sur laquelle tu passes tellement de temps?
En fait personnellement je suis tellement toujours à m'inquiéter de ce que je vais bien pouvoir dire après que l'idée de revenir en arrière ne me vient même pas. Je repousse tout ça à la fin du mois. Après quand une phrase est vraiment mal tournée ou que je me rends compte d'une incohérence ou d'une faille dans le scénario je passe du temps à corriger (ou au moins à colmater la brèche), mais sinon c'est vraiment "cap droit devant".
Pour l'écoeurement, je pense que ça peut arriver, mais faut déjà que l'histoire ne plaise pas, ou qu'elle s?essouffle. Mais quand tout va bien, au contraire on a hâte de savoir ce qu'il va se passer, de comment vont évoluer ces personnages qui prennent parfois des directions complètement inattendues. Après il y a autant de manières de vivre l'écriture d'un roman que d'auteurs (surtout dans un contexte aussi particulier), mais c'est comme ça que je le vois en tout cas.
Flavie-Lébou;2671871 a dit :Je suis perplexe...
Je ne vois pas l'intérêt d'écrire un roman. On peut l'écrire pour soi, mais pas la peine de se donner 30 jours et un nombre minimal de mots, ça enlève le plaisir et la liberté de l'artiste non ?
Je trouverais ça plus intéressant si à la fin du mois, tout le monde envoyait son scripte, qui serait proposé à des maisons d'éditions partenaires dans chaque pays et qui choisirait d'éditer un ou plusieurs des romans. Une sorte de concours avec un contrat d'édition à la clé quoi !
Le plaisir et la liberté se trouvent aussi dans la contrainte ! On est pressés alors on ose beaucoup plus que si le roman était soigneusement planifié et qu'on avait tout le temps pour réfléchir à chaque contrariété qui se présente. Et je trouve que le fait que la production finale ne soit pas jugée à la fin (libre à l'auteur de réviser son nano ou de l'oublier dans son fichier) aide beaucoup à cette liberté-là. Idem, le fait qu'on ne soit pas en compétition avec les autres mais seulement avec soi-même a je trouve quelque chose de très sain. Faire le NaNo c'est un peu l'équivalent de courir un marathon quand on est pas pro : on gagne rien si ce n'est la satisfaction de l'avoir fait, et même si c'est dur pendant, après on se sent bien dans ses baskets.
Pour écrire 50000 mots en un mois, il faut écrire 1667 mots par jour. Ça a l'air beaucoup dit comme ça mais si on le découpe en plusieurs sessions, mettons 500 mots le matin avant de partir, 300 pendant la pause dej (il suffit d'avoir son ordi ou une feuille de papier) et 900 le soir en rentrant, c'est bouclé. Sans compter que si tu prends du retard, il y a le week-end pour se rattraper. Alors oui ça demande une discipline (perso pendant le NaNo je me lève tous les matins une demi-heure plus tôt que d'habitude pour écrire, et je mets le réveil le week-end), mais c'est faisable. Tente !mestizaje;2673016 a dit :J'en ai entendu parler depuis quelques mois et l'idée me titillait... mais je ne sais pas si ça serait gérable en même temps que le travail.
Est-ce que certaines d'entre vous ont réussi à cumuler un challenge de cette envergure avec un boulot qui t'occupe toute la journée ? Ça me semble compliqué !
Ptet pour 2012 si j'arrive à me dégager du temps !