J'arrive un peu tard dans le débat.
Pour tout vous avouer, j'ai lu le titre, j'ai commencé à lire et j'ai très vite arrêté. Je sais que l'infidélité est quelque chose qui me touche et que je me sentirais forcément mal à l'aise avec le récit de cette relation sexuelle.
Par contre j'ai un peu lu les commentaires parce que je trouve que c'est intéressant.
Ce qui suit ne s'adresse pas directement à l'auteure du témoignage, mon discours est général (même si des fois j'utilise "tu", je ne vise personne, peace.)
Je trouve que c'est bien de s'assumer en tant qu'individu, de ne pas se considérer comme uniquement un "couple" mais bien comme une personne à part entière. C'est bien aussi de faire des choses pour soi, de ne pas tout dévoiler à son conjoint ou sa conjointe. Je suis ok aussi pour dire qu'un être humain ne peut pas appartenir à un autre être humain.
Mais vraiment, je pense que rompre un contrat établi avec quelqu'un qu'on aime et qui nous aime en utilisant le mensonge, ce n'est pas être bienveillant envers soi-même, c'est être malveillant envers l'autre.
Et juger ce comportement que je trouve effectivement lâche et irresponsable, ne fais pas de moi une psycho-rigide/angoissée par l'infidélité/n'acceptant que les couples monogames.
Et je suis désolée mais la mentalité "pas vu, pas pris", "on ne peut pas souffrir de quelque chose qu'on ne sait pas" ça m’écœure. C'est se chercher des excuses, c'est se cacher derrière des "principes".
Si tu te considères comme une individualité, considères aussi l'autre comme ça, sinon ton raisonnement se casse la gueule.
Si ton engagement avec cette personne ne te correspond pas, soit tu revois les termes du contrat pour que tout le monde soit ok, soit tu romps l'engagement et tu trouves quelqu'un d'autre qui te correspond plus. C'est triste mais c'est mieux pour tout le monde. Et l'excuse "oui mais je ne veux pas rompre, je l'aime" n'est pas un argument valide. Ce n'est pas parce que tu aimes quelqu'un que tu as le droit de le/la faire souffrir.