Merci pour ce témoignage, j'ai eu l'impression de revivre ce que j'ai vécu il y a quatre ans. Les émotions ont très bien été retranscrites, si bien que je me sens une nouvelle fois désarçonnée.
Je suis partie à Auschwitz sur la base d'un volontariat, cela aura était mon premier voyage scolaire, le prof nous avait prévenu qu'on en sortirait marqué et il avait entièrement raison. Ce voyage m'a vraiment permis d'aller au délà de tout ce que j'avais pu apprendre dans les livres d'histoire, ou autres documentaires qui ne permettent pas de s'impregner des conditions de détentions. Savoir que l'on marche sur le même sol que ces millions de détenus est vraiment destabilisant. Je me suis sentie terriblement oppressée durant toute la visite particulièrement lorsqu'il a fallu traversser ces salles aux murs recouverts de photos. Le bloc où s'entasse tous ces cheveux m'a également marqué, d'autant plus qu'il y en avait d'avantage étant donné que la plupart des hangars qui les entreposaient, ont brûlé. Et il y avait ce froid, c'était en février, il neigeait et malgré 2 polaires, un manteau et des chassures fourrées et bien fallait lutter pour pas trembler. A la fin de la visite on se sent tout simplement vidé.
Je suis partie à Auschwitz sur la base d'un volontariat, cela aura était mon premier voyage scolaire, le prof nous avait prévenu qu'on en sortirait marqué et il avait entièrement raison. Ce voyage m'a vraiment permis d'aller au délà de tout ce que j'avais pu apprendre dans les livres d'histoire, ou autres documentaires qui ne permettent pas de s'impregner des conditions de détentions. Savoir que l'on marche sur le même sol que ces millions de détenus est vraiment destabilisant. Je me suis sentie terriblement oppressée durant toute la visite particulièrement lorsqu'il a fallu traversser ces salles aux murs recouverts de photos. Le bloc où s'entasse tous ces cheveux m'a également marqué, d'autant plus qu'il y en avait d'avantage étant donné que la plupart des hangars qui les entreposaient, ont brûlé. Et il y avait ce froid, c'était en février, il neigeait et malgré 2 polaires, un manteau et des chassures fourrées et bien fallait lutter pour pas trembler. A la fin de la visite on se sent tout simplement vidé.