Alors là je ne pouvais pas ne pas répondre... j'ai trouvé que @Mathilde Trg à mis une infinie précaution à ne froisser personne et à ne pas mal prendre certains commentaires... mais face à certains commentaires colériques qui sur-interprétaient ses dires, j'ai besoin de rajouter une dose de bienveillance car je n'en ai pas lu suffisamment sous cet article... Elle ne faisait ici que confier son ressenti... Ce sujet semble remuer directement beaucoup de personnes, car semble réveiller une blessure ou une pique qui en affectent ou ont affecté plus d'un-e: l'idée de la valeur de soi proportionnelle à l'intelligence et/ou à la réussite professionnelle...
Dans mon boulot, qui consiste à détendre celleux qui viennent me voir, je rencontre des profils très différents, panel que je retrouve un peu ici: celleux qui souffrent de travailler autant mais ne peuvent pas faire autrement: question de charge de travail et/ou de boulot tout sauf epanouissant donc un quotidien vide d'intérêt et de sens , sauf quand viennent les vacances/le week end. Ils/elles ne rêvent que de repos, de lâcher prise.
Et puis il y a celleux qui viennent me voir pour lâcher prise parce qu'ils/elles ont conscience qu'il faudrait le faire, qu'ils ont des occasions de le faire, mais souffrent aussi de ne pas savoir le faire. Je les "repère" très vite de par ce que disent les mouvements de leur corps ("piles electriques")/de leurs yeux et/ou de leur debit de pensée/parole: et oui qui dit hyperactif dit souvent HP... mais la on touche à un sujet TRÈS délicat voire souvent tabou : car souvent se prennent des réflexions comme : de quoi vous plaignez-vous, vous qui avez des capacités """superieures"""? Notez tous les guillemets... Les personnes qui voudraient freiner la cadence mentale/physique/professionnelle mais n'y arrivent pas, souffrent réellement croyez-moi... Je la lis très souvent cette angoisse dans leur regard: "je voudrais réussir à décrocher car je sens le burn out arriver..., aidez moi comment fait-on pour le faire ? Et pour apprécier ?" Car quand un cerveau hyper n'est plus stimulé par un boulot ou une activité, c'est comme ouvrir l'ecluse qui rendait l'enchevêtrement ou le débit de pensée moins envahissant... et donc si on ouvre... c'est risquer l'inondation angoissante voire la noyade (en gros la vraie crise d'angoisse, concrètement ).
De ce que j'en interprète ici, @Mathilde Trg semble faire un peu, beaucoup, ou totalement partie de cette dernière catégorie. Elle ne voulait pas dire qu'elle est mieux, ou moins bien que d'autres, mais elle témoigne de ce qu'elle ressent, qui ne lui fait pas du bien, et qu'elle travaille dessus. Et quand c'est cognitif, ce n'est pas une affaire de privilégié, c'est tout sauf simple...arrêter de bosser oui, mais arreter de penser, quand notre cerveau a cette nature à vous inonder comment on fait?
Donc amour et big up à toutes et tous qui cherchent à être heureux-ses, d'une manière ou d'une autre. Pour certaine-s le rêve c'est de ne pas bosser et d'avoir enfin du temps pour elleux,et faire ce qui les rendent heureux-ses (donc ne rien faire du tout, parfois). Pour d'autres le rêve ce sera d'arriver à apprécier ces moments de pause, sans se faire du mal, au lieu de se dire: "pourquoi tant de personnes donneraient tout pour ces moments alors que je ne ressens rien d'autre qu'un bouillonnement intérieur?"
Ps: sorry pour le pâté, j'ai été prise d'une énorme empathie et je n'ai pas réussi à faire plus court X)
Dans mon boulot, qui consiste à détendre celleux qui viennent me voir, je rencontre des profils très différents, panel que je retrouve un peu ici: celleux qui souffrent de travailler autant mais ne peuvent pas faire autrement: question de charge de travail et/ou de boulot tout sauf epanouissant donc un quotidien vide d'intérêt et de sens , sauf quand viennent les vacances/le week end. Ils/elles ne rêvent que de repos, de lâcher prise.
Et puis il y a celleux qui viennent me voir pour lâcher prise parce qu'ils/elles ont conscience qu'il faudrait le faire, qu'ils ont des occasions de le faire, mais souffrent aussi de ne pas savoir le faire. Je les "repère" très vite de par ce que disent les mouvements de leur corps ("piles electriques")/de leurs yeux et/ou de leur debit de pensée/parole: et oui qui dit hyperactif dit souvent HP... mais la on touche à un sujet TRÈS délicat voire souvent tabou : car souvent se prennent des réflexions comme : de quoi vous plaignez-vous, vous qui avez des capacités """superieures"""? Notez tous les guillemets... Les personnes qui voudraient freiner la cadence mentale/physique/professionnelle mais n'y arrivent pas, souffrent réellement croyez-moi... Je la lis très souvent cette angoisse dans leur regard: "je voudrais réussir à décrocher car je sens le burn out arriver..., aidez moi comment fait-on pour le faire ? Et pour apprécier ?" Car quand un cerveau hyper n'est plus stimulé par un boulot ou une activité, c'est comme ouvrir l'ecluse qui rendait l'enchevêtrement ou le débit de pensée moins envahissant... et donc si on ouvre... c'est risquer l'inondation angoissante voire la noyade (en gros la vraie crise d'angoisse, concrètement ).
De ce que j'en interprète ici, @Mathilde Trg semble faire un peu, beaucoup, ou totalement partie de cette dernière catégorie. Elle ne voulait pas dire qu'elle est mieux, ou moins bien que d'autres, mais elle témoigne de ce qu'elle ressent, qui ne lui fait pas du bien, et qu'elle travaille dessus. Et quand c'est cognitif, ce n'est pas une affaire de privilégié, c'est tout sauf simple...arrêter de bosser oui, mais arreter de penser, quand notre cerveau a cette nature à vous inonder comment on fait?
Donc amour et big up à toutes et tous qui cherchent à être heureux-ses, d'une manière ou d'une autre. Pour certaine-s le rêve c'est de ne pas bosser et d'avoir enfin du temps pour elleux,et faire ce qui les rendent heureux-ses (donc ne rien faire du tout, parfois). Pour d'autres le rêve ce sera d'arriver à apprécier ces moments de pause, sans se faire du mal, au lieu de se dire: "pourquoi tant de personnes donneraient tout pour ces moments alors que je ne ressens rien d'autre qu'un bouillonnement intérieur?"
Ps: sorry pour le pâté, j'ai été prise d'une énorme empathie et je n'ai pas réussi à faire plus court X)
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