Je découvre toutes vos réactions au lendemain de la publication de cet article, je ne peux pas répondre à tout individuellement, mais je vais essayer de partager un peu mon ressenti.
Déjà, merci pour tous ces commentaires, débats, et témoignages ! Je ne cesse de le répéter, mais même (et surtout !) en cas de désaccord, c'est important pour moi
Ensuite, je suis contente de voir que d'autres personnes se reconnaissent, même juste en partie, dans mon témoignage. D'ailleurs, c'est normal que ce soit « en partie » voire pas du tout, puisqu'il s'git d'un témoignage, j'ai simplement partagé mon expérience, et bien entendu ce n'est en rien une Vérité absolue ! (heureusement, même, haha !)
Au sujet du fait que « avoir des vacances » est être privilégiée. Je tiens d'abord à dire que je n'aimais pas les vacances lorsque j'étais à l'école, mais aujourd'hui, je travaille pour madmoiZelle... Et je ne parviens toujours pas à prendre de pauses. C'est regrettable ! Mais ce n'est pas un problème inhérent à mon statut (étudiante, stagiaire, salariée...), mais à ma personne. C'est moi qui ai un problème avec le lâcher-prise

Je suis bien consciente que j'ai de la chance d'avoir la possibilité de partir en vacances. Et j'envoie aussi un gros big up à toutes les madmoiZelle qui ne l'ont pas !
Le sujet de mon papier, ici, n'était pas de me plaindre d'être « privilégiée » — je suis désolée que ça ait pu être perçu ainsi —je voulais partager mon incapacité à m'arrêter, à me donner droit au repos. Pas non plus pour faire culpabiliser qui que ce soit. Je ne me place pas en donneuse de leçons, qui serais-je pour le faire alors que moi-même je me dépêtre dans mes galères, parfois je réussis des trucs, mais la plupart du temps je tâtonne et j'improvise pour avancer dans a vie. Comme beaucoup de monde. Si mon expérience et parfois mes conseils peuvent aider, j'en suis ravie. Mais encore une fois, je ne me place pas en détentrice d'une quelconque Vérité (et encore faudrait-il qu'il y en ait une unique !).
Le fait que je déprime pendant les vacances est un symptôme de cette impossibilité à lâcher-prise, à être avec moi-même. Pas la cause. Et c'est de second sujet que traite vraiment le fond de mon papier. Puisqu'en effaçant le prisme « vacances » qui me permet d'entrer dans le thème, il reste des problèmes auxquels je suis souvent confrontée, ne serait-ce que le soir, après le travail.
Je suis bien consciente que le problème vient de mon côté control freak, je l'explique tout au ont de mes lignes. D'où le fait de terminer sur ce sujet dans l'article, ou d'avoir pour titre « mais je me soigne ».
Et je n'ai jamais voulu sembler plus intelligente que qui que ce soit — idem, je ne vaux pas mieux ni moins que qui que ce soit, et j'ai même tendance à me déprécier, cf.
mon article sur ma haine de moi et comment j'essaye de la dépasser. Les exemples que j'inclus dans mon article sont des symptômes eux aussi, afin d'expliquer comment j'en suis venue à me questionner vraiment sur pourquoi je suis incapable de lâcher-prise.
Ce qui a d'ailleurs affecté ma santé, comme je l'explique en parlant d'un burn-out.
Voilà, je vais conclure ici car ma réponse est déjà longue. Je tiens simplement à rappeler que je n'ai jamais voulu blesser personne, et je suis désolée que ça ait pu être le cas. Je me suis contentée de partager un ressenti, une expérience. J'aurais pu prendre un autre exemple pour aborder ce sujet, celui-ci, à l'heure actuelle, me semblait être le plus pertinent.
J'ai aussi voulu préserver une partie de ma vie privée en n'entrant pas dans des exemples trop personnels, d'où le choix des vacances.
Mais bien sûr, c'est OK de n'être pas d'accord

Alors merci encore pour ces retours, et merci d'avoir pris le temps de lire ce loooong message !
