Je fais des études pour mes parents mais je m'ennuie... profondément

4 Juin 2011
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Argenteuil
a-amory.art
Coucou ma belle,

Je vis la même chose que toi! Je me suis engoncée dans un doctorat et je m'emmerde ferme... Je ne participe à rien, je ne fréquente aucun collègue, je traîne les pieds pour aller à la bibliothèque...

J'aime un peu ma discipline et elle me permet d'avoir du temps libre et de voyager! Mais ma thèse n'avance pas! Là ça fait 1 semaine que j'ai rien foutu et je ne culpabilise pas... Voici 3 ans qu'elle est commencée et j'espère quand même la finir mais je pense rebondir ensuite avec une autre formation qui me plaira plus...

Des bisous!
 
31 Décembre 2011
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Saint Priest Taurion
J'ai l'impression de lire un portrait de mon père. Je l'adore, c'est quelqu'un de très bien et je ne pourrais pas rêver mieux comme papa mais il a une mentalité assez spéciale que je n'aime pas: pour lui le travail c'est le plus important dans la vie, il faut absolument servir à quelque chose. Les voyages, les loisirs, les rêves, c'est seulement quand t'es en vacances ou à la retraite. C'est le fameux schéma études -> emploi stable -> famille -> retraite, imposé à tout le monde, et qu'on remet difficilement en question. On incite moins les gens à vivre leur vie comme ils l'entendent, à partir découvrir de nouveaux horizons (que les gens soit plus ou moins jeunes), à avoir leur propre conception de leur avenir (le témoignage de cette madmoizelle qui dit ne pas vouloir d'enfant montre bien que ce schéma est difficile à remettre en cause puisqu'elle doit sans cesse justifier son choix!)... C'est peut-être plus difficile à comprendre pour des gens de la génération de nos parents, on a toujours ce discours moralisateur du style "la vie c'est pas fait pour faire ce qu'on veut et s'amuser tous les jours, il faut étudier et travailler même si ça ne te plaît pas" (bah génial la conception de la vie). Je trouve ça très triste pour le coup, on est pas né dans le but d'être utile, de travailler parce qu'il faut travailler, d'avoir une famille parce qu'il faut en avoir une... C'est pas un discours contre les gens qui bossent/ont une famille bien sûr, c'est juste que ce schéma nous est tellement imposé que maintenant lorsque quelqu'un veut faire un choix différent il est forcément "hors norme" (et donc rebelote avec le discours moralisateur). Alors qu'avant tout on est né pour vivre comme on l'entend (travailler si on veut, fonder une famille si on veut...) et pas pour être "utile" à la société.

édit: ça me fait penser à mon prof de philo de prépa qui disait "La première question qu'on poste à quelqu'un qu'on vient de rencontrer, c'est 'qu'est-ce que tu fais toi dans la vie?', ce qui équivaut à 'et toi, comment es-tu utile à la société?'. La question qu'on devrait poser, c'est 'et toi, comment tu chantes ta vie?'" C'était un peu "cucul" dans la formulation mais j'ai bien aimé cette réflexion :)
 
7 Septembre 2011
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Paris
tessy;4763085 a dit :
newme2014;4763075 a dit :
As tu déjà pensé à consulter un psychologue ou psy tout court ou thérapeute?
Quand on te lit on a l'impression que ca va vraiment pas, que tu es resignée comme si les choses étaient figées, or ce genre d'attitudes ne relèvent quasiment jamais de la "lucidité" mais d'une grosse déprime, d'un petit souci psy à régler, problème d'image...
Ce que je veux dire c'est que en général ce qui te bloque te rend malheureux et t'empêche d'avancer c'est dans la tête pas dans les faits.
Hem hem. Tu n'as jamais connu le retour après un an à l'étranger, si? J'ai pas du tout l'impression que ce soit ce que tu dis son problème; pour le coup c'est vraiment les faits qui la bloquent. Et c'est totalement normal de réagir comme ça, y'a qu'à voir le nombre de madz qui se retrouvent dans ce témoignage...


Mais je ne dis pas que ce n'est pas normal! Ni qu'elle est la seule a souffrir, et oui pour avoir connu la situation il y a une certaine différence à un profond mal être et un "je m'ennui et ce sera comme ca ad vitam" comme la madz a l'air de penser et "Ouh putain la grosse déprime d'être de retour il va me falloir du temps pour atterrir".
Je ne juge pas du tout et l'idée de la thérapie n'est pas du tout péjorative pour moi au contraire!
Je dis juste que quand on lit ce témoignage on lit l'histoire d'une nana de 25 ans qui est foutue, et penser ça quand on a 25 ans c'est triste et ça peut se résoudre.
 
16 Mars 2013
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selon moi, tu manques d'un objectif. Il faut plus d'un "je veux voyager" pour que ca se produise : organise un projet, comme partir travailler à l'étranger quand tu auras fini tes études ! Les études sont les clés pour t'ouvrir une porte, à toi d'en faire quelque chose ;)
 
22 Janvier 2013
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newme2014;4763106 a dit :
tessy;4763085 a dit :
newme2014;4763075 a dit :
As tu déjà pensé à consulter un psychologue ou psy tout court ou thérapeute?
Quand on te lit on a l'impression que ca va vraiment pas, que tu es resignée comme si les choses étaient figées, or ce genre d'attitudes ne relèvent quasiment jamais de la "lucidité" mais d'une grosse déprime, d'un petit souci psy à régler, problème d'image...
Ce que je veux dire c'est que en général ce qui te bloque te rend malheureux et t'empêche d'avancer c'est dans la tête pas dans les faits.
Hem hem. Tu n'as jamais connu le retour après un an à l'étranger, si? J'ai pas du tout l'impression que ce soit ce que tu dis son problème; pour le coup c'est vraiment les faits qui la bloquent. Et c'est totalement normal de réagir comme ça, y'a qu'à voir le nombre de madz qui se retrouvent dans ce témoignage...


Mais je ne dis pas que ce n'est pas normal! Ni qu'elle est la seule a souffrir, et oui pour avoir connu la situation il y a une certaine différence à un profond mal être et un "je m'ennui et ce sera comme ca ad vitam" comme la madz a l'air de penser et "Ouh putain la grosse déprime d'être de retour il va me falloir du temps pour atterrir".
Je ne juge pas du tout et l'idée de la thérapie n'est pas du tout péjorative pour moi au contraire!
Je dis juste que quand on lit ce témoignage on lit l'histoire d'une nana de 25 ans qui est foutue, et penser ça quand on a 25 ans c'est triste et ça peut se résoudre.
Je sais bien que c'est pas péjoratif du tout de vouloir suivre une thérapie, mais parfois rentrer d'un voyage particulièrement fort, ça entraine une période de deuil qui peut être plus ou moins longue, plus ou moins dure, et par laquelle il faut passer avant de repartir. Et pour moi quelqu'un qui vit ça n'a pas davantage besoin d'une quelconque thérapie que quelqu'un qui pleure tous les jours d'avoir perdu un proche par exemple. Il faut juste laisser passer le temps pour avoir de nouveau le courage de saisir la prochaine opportunité de partir.
 
7 Septembre 2011
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Paris
tessy;4763115 a dit :
newme2014;4763106 a dit :
tessy;4763085 a dit :
newme2014;4763075 a dit :
As tu déjà pensé à consulter un psychologue ou psy tout court ou thérapeute?
Quand on te lit on a l'impression que ca va vraiment pas, que tu es resignée comme si les choses étaient figées, or ce genre d'attitudes ne relèvent quasiment jamais de la "lucidité" mais d'une grosse déprime, d'un petit souci psy à régler, problème d'image...
Ce que je veux dire c'est que en général ce qui te bloque te rend malheureux et t'empêche d'avancer c'est dans la tête pas dans les faits.
Hem hem. Tu n'as jamais connu le retour après un an à l'étranger, si? J'ai pas du tout l'impression que ce soit ce que tu dis son problème; pour le coup c'est vraiment les faits qui la bloquent. Et c'est totalement normal de réagir comme ça, y'a qu'à voir le nombre de madz qui se retrouvent dans ce témoignage...


Mais je ne dis pas que ce n'est pas normal! Ni qu'elle est la seule a souffrir, et oui pour avoir connu la situation il y a une certaine différence à un profond mal être et un "je m'ennui et ce sera comme ca ad vitam" comme la madz a l'air de penser et "Ouh putain la grosse déprime d'être de retour il va me falloir du temps pour atterrir".
Je ne juge pas du tout et l'idée de la thérapie n'est pas du tout péjorative pour moi au contraire!
Je dis juste que quand on lit ce témoignage on lit l'histoire d'une nana de 25 ans qui est foutue, et penser ça quand on a 25 ans c'est triste et ça peut se résoudre.
Je sais bien que c'est pas péjoratif du tout de vouloir suivre une thérapie, mais parfois rentrer d'un voyage particulièrement fort, ça entraine une période de deuil qui peut être plus ou moins longue, plus ou moins dure, et par laquelle il faut passer avant de repartir. Et pour moi quelqu'un qui vit ça n'a pas davantage besoin d'une quelconque thérapie que quelqu'un qui pleure tous les jours d'avoir perdu un proche par exemple. Il faut juste laisser passer le temps pour avoir de nouveau le courage de saisir la prochaine opportunité de partir.


Oui bien sur mais la on dirait que la madz a fait une croix dessus depuis longtemps. Mais bref je pense aussi que tu as raison et que ça dépend de la situation.

Disons que si cette situation perdure trop c'est à envisager, c'est comme ne pas réussir à se remettre de certains deuil.
 
15 Décembre 2006
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Glasgow
pinterest.com
C'est triste comme témoignage, j’espère que tu arriveras à te sortir de là et à faire ce que tu veux... Je suis passé par quelque chose de similaire (mais pas en tous points identique), j'ai trouvé ça vraiment dur de ne pas me laisser bouffer par les pressions diverses qui ont été mentionnées par les madz précédantes. Mais une fois que c'est fait.... man, it feels goooooood!! Et je vois les effets positifs au quotidien maintenant. Donc prends ton courage à deux mains, reconstruits tes projets d'avenir et fonce, ça vaut vraiment le coup!! :supermad: :fleur:
 
10 Décembre 2013
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Partir à l'aventure à travers le monde oui, mais avec des converses et des lunettes 3D!

Je me retrouve beaucoup dans ton article!
Actuellement je suis en master 1 (et en train de secrétement prier pour ne pas être acceptée en master 2) pour faire plaisir à mes parents! "Parce que tu comprend, une licence pro librairie c'est bien, mais un master c'est mieux".
Le seul souci c'est que je m'emmerde, que ça ne m'intéresse pas du tout, et que, tout comme toi, je suis entrée dans une routine qui ne me plait pas, mais alors pas du tout!

J'ai pris l'habitude de voyager, et mon rêve serait de partir aux US et en Nouvelles Zélande (j'ai déjà tout planifier, mais je ne parviens pas à décoller)!

J'espère en tout les cas que tout s'arrangera pour toi, et que tu auras le déclic de tout envoyer ballader pour faire ce qu'il te plait et pas uniquement ce que la société/parents/toi-même t'impose!

(Je sais, je suis très mal placée pour dire ça ^^)
 
17 Mars 2011
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Issy-les-Moulineaux
Je fais aussi partie de celles qui ne comprennent pas vraiment l'attitude de l'auteur car il existe des jobs dans lesquels tu voyages beaucoup, tu as des responsabilités et un statut social (ex: Acheteur dans l'industrie/les vêtements/chef de projet/audit/commercial...) ce sont des métiers accessibles pour ceux qui font des études, et qui te permettent de voyager dans le cadre du travail. Je trouve dommage d'être déjà blasée à ton âge. Et effectivement ça vaut peut être le coup de reprendre tes études du début ou de faire un master complémentaire pour changer de filière, en France ou à l'étranger. Ta vie n'est pas finie, et ce n'est pas grave de rentrer sur le marché du travail tard, il faut juste savoir le justifier en entretien ;-)
Courage, je suis sûre que c'est possible:hugs:
 
2 Décembre 2011
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angers
Moi, j'ai envie de dire à cette lectrice, lâche ton taff, je lâche le miens et on s'envole demain en Nouvelle-Zélande. Je cherche des personnes sympas avec qui vadrouiller, pour justement quitter cette "routine infernale de l'ennui".
 
14 Octobre 2013
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hortenselachance;4763099 a dit :
Han ça m'ennuuuiiiiiieee les articles comme ça ! Je suis désolée, mais voilà, je lis tous ces commentaires qui disent "j'ai le même problème que toi, ton article résume ma vie ! C'est trop triste mais c'est bien mon cas" et j'ai envie de vous dire :

ça y'est, vous avez bien mis le doigt sur votre problème : vous vous ennuyez dans des études qui ne vous plaisent pas ou peu.
Vous avez même mis le doigt sur les raisons de votre problème : la pression que vous mettent vos parents et/ou la société.
Vous avez également mis le doigt sur les conséquences de vos choix : vous vous faites suer, vous rêvez de mieux, vous êtes frustré.e.s, vous devenez des personnes peu intéressantes, etc...

Donc punaise, c'est génial, vous avez toutes les cartes en mains pour faire un gros changement ! Vous n'êtes pas dans le cas d'une personne qui vit un profond mal-être mais qui ne sait pas d'où ça vient ni comment changer : vous êtes dans le cas où la balle est dans votre camp ! La chance ! Gros veinards, ils vous reste juste à prendre votre courage à 2 mains et à dire merde à ce qui vous ennuie !
Je sais, c'est pas facile, ça peut même paraître le plus difficile du monde quand on a le nez dans le guidon. Je l'ai fait, j'ai "tout lâché" pour faire ce que j'aime. Croyez-moi, mes parents ont arrêté de me soutenir, mon entourage n'a pas été compréhensif, j'en ai un peu chié pendant un moment, mais aujourd'hui, GUESS WHAT ? Je fais le meilleur boulot du monde, j'ai la patate tous les matins en me réveillant, et je garde même du temps pour voyager/bouquiner/faire les trucs que j'aime, (en ce moment, je suis en Islande pour 5 mois, coucou geysers, volcans, soleil de minuit !) :).

Purée, on a qu'une seule vie ! On a 20 ans, et puis 21, et puis 22, et puis y'aura pas de deuxième fois pour toutes ces années formidables ! Si vous décidez de faire ce qu'il vous plaît, ça ne PEUT PAS mal se passer. On est bon quand on aime ce qu'on fait, on est bon quand on se sent libre de pressions inutiles, quand on se fixe soi-même des objectifs, quand on réalise ses rêves (oui, c'est la minute cheesy-coeur-paillettes).

Bien sûr, parfois il y a des trucs difficiles à cumuler : si tu veux voyager toute l'année sans travailler, difficile de trouver le temps d'obtenir le combo "études réussies + emprunt immobilier + salaire >30K + famille + labrador". (je force le trait, bien sûr).
Mais si ce combo, c'est pas ton rêve, qu'est-ce qui t'empêche de dire "je crache sur cette "vie rêvée" qu'on attend de moi, et je pars vivre ma vie rêvée" ?
Plutôt que d'aller parcourir la carte postale de Nouvelle Zélande (oui, on a compris, les voyages c'est trop cool et la Nouvelle Zélande ça roxe ), relis donc un coup  les résolutions de Marie-Charlotte pour 2014, qui décide d'accepter qu'elle ne sera jamais la fille rêvée de ses parents, mais qu'elle est différente, sans doute même mieux, qu'elle assume ses choix, qu'elle les fait pour elle-même parce que ça lui fait du bien, de penser pour et par elle-même.

C'est tout ce que je peux souhaiter à cette MadMoizelle qui a écrit cet article : maintenant que tu as fait un bon diagnostic de ton problème, c'est à toi de le soigner (allez, pas besoin de chercher bien loin pour trouver la solution ! ;)) et très, très vite si tu ne veux pas passer à côté des plus beaux moment de ta vie.
ça serait dommage non ?

Allez, la grosse bise, good luck et vaya con dios.

Amen ! :worthy: :fleur:
 
22 Janvier 2013
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daffy-duck;4763155 a dit :
(j'adore d'ailleurs comment tu "parles" de la Nouvelle Zélande je me reconnais dans ce que tu dis, perso je vais encore plus loin, je ne supporte pas quand quelqu'un me parles d'un des pays où je suis allée. Je sais pas... c'est comme ci t'avais eu une relation de folie avec quelqu'un pendant une longue durée, et une personne a passé la soirée avec et t'en parles comme ci elle le connaissait autant que toi, comme ci elle avait partager autant de choses que toi. Je sais que c'est terriblement snob de ma part, je travaille dessus).
Et je te raconte pas quand le pays en question fait régulièrement la une des journaux et que des gens qui y ont jamais foutu les pieds et ne connaissent pas une once de sa culture s'imaginent quand même devant toi savoir ce qui s'y passe :lol: Palme d'or au mec qui pensait savoir mieux que moi ce que pensaient les gens que j'ai rencontrés là-bas, parce qu'ils me disaient forcément pas le fond de leur pensée, et que lui qui est tellement intelligent, il comprend ça. :lol:
 

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