Je me suis toujours trouvée grosse, avec 10kg de plus ou de moins
- Initiateur de la discussion Oceane
- Date de début
En plus d'être assez déplacé comme remarque il y a une coquille ("je m'écrie" --> à moins qu'elle ne s'écrive vraiment quelque chose intérieurement ?
)Personnellement, je ne vois pas trop la remise en question de ce genre de pensée dans l'article. L'autrice dit qu'elle devrait se féliciter ; elle semble donc trouver problématique de ne pas se féliciter, pas de trouver qu'une taille 34 devrait être plus sportive qu'elle.
Moi qui ait une taille 34/36 et qui aimerait beaucoup grossir un peu (pour avoir une meilleure forme, moins de chutes de tensions, pouvoir donner mon sang, ne plus avoir l'air d'une ado mais d'une adulte,...), je trouve ça vraiment écrit de manière maladroite, voir vexante. Je sais que la grossophobie est bien pire à vivre que ma propre expérience car la minceur est montée sur un piédestal et qu'être gros est dénigré. ça n'empêche pas qu'on peut se montrer un minimum attentif quand on écrit sur le poids des gens, même des minces. La prochaine fois que tu insultes une meuf qui fait du 34, penses effectivement à plutôt te féliciter + arrêter de te comparer aux autres + arrêter de juger les autres, t'en sais rien de leur fréquence sportive, pourquoi ils ont ce poids et quels sont leurs complexes.
Et oui, quand on se haït, on se met à haïr les autres. Mais ça n'est pas développé dans l'article qui dit, au contraire, " je garde envers moi une dureté que je n’ai pas pour les autres ". Que quand il s'agit d'un surpoids des autres, du coup... ?
Pour le reste de l'article, je le trouve bien. J'aime beaucoup la partie qui parle du fait que les gens vont avoir tendance à te féliciter d'avoir maigris alors que la raison qui a mené à la perte de poids est un mal être.
J'ai eu ça avec une amie qui se sentait très mal dans son corps et a beaucoup maigris, toute sa famille la félicitait 
En plus d'être assez déplacé comme remarque il y a une coquille ("je m'écrie" --> à moins qu'elle ne s'écrive vraiment quelque chose intérieurement ?
Personnellement, je ne vois pas trop la remise en question de ce genre de pensée dans l'article. L'autrice dit qu'elle devrait se féliciter ; elle semble donc trouver problématique de ne pas se féliciter, pas de trouver qu'une taille 34 devrait être plus sportive qu'elle.
Moi qui ait une taille 34/36 et qui aimerait beaucoup grossir un peu (pour avoir une meilleure forme, moins de chutes de tensions, pouvoir donner mon sang, ne plus avoir l'air d'une ado mais d'une adulte,...), je trouve ça vraiment écrit de manière maladroite, voir vexante. Je sais que la grossophobie est bien pire à vivre que ma propre expérience car la minceur est montée sur un piédestal et qu'être gros est dénigré. ça n'empêche pas qu'on peut se montrer un minimum attentif quand on écrit sur le poids des gens, même des minces. La prochaine fois que tu insultes une meuf qui fait du 34, penses effectivement à plutôt te féliciter + arrêter de te comparer aux autres + arrêter de juger les autres, t'en sais rien de leur fréquence sportive, pourquoi ils ont ce poids et quels sont leurs complexes.
Et oui, quand on se haït, on se met à haïr les autres. Mais ça n'est pas développé dans l'article qui dit, au contraire, " je garde envers moi une dureté que je n’ai pas pour les autres ". Que quand il s'agit d'un surpoids des autres, du coup... ?
Pour le reste de l'article, je le trouve bien. J'aime beaucoup la partie qui parle du fait que les gens vont avoir tendance à te féliciter d'avoir maigris alors que la raison qui a mené à la perte de poids est un mal être.
Je vous partage la réponse de Coralie, qui a écrit le témoignage et a lu vos commentaires :
« Nous sommes dans un monde où on nous vante la bonne santé du corps mince qui est LE corps sportif et en bonne santé. C'est la femme mince qui fait du sport et qui s'entretient selon la société, pas la ronde.
Et du coup il est vrai que le fait de constater en "real life" qu'en fait, non, c'est pas parce qu'on est ronde qu'on est moins sportive qu'une mince, ça finit par nous faire nous sentir frustrée et on en vient à s'énerver contre les minces qui n'ont pas les muscles vantés par la société. (je ne sais pas si je parviens à me faire bien comprendre).
Ce que je veux dire, c'est qu'on a l'impression d'une injustice parce qu'on sera toujours considérée comme la "grosse qui se relâche" alors que ce n'est pas le cas et, qu'en parallèle, on nous met en tête l'idée qu'une mince est la femme en bonne santé capable de tout et qui sera toujours supérieure à la ronde... Bref, c'était maladroit d'écrire cela, mais c'est un état d'esprit... »
Dernière édition :
Franchement je ne vois toujours pas le lien... qu'est-ce que ça peut faire qu'une fille mince ou pas arrive à tenir en gainage...? On peut très bien être mince et pas du tout musclé/sportif...
@polar-o-ids : ben justement, c'est bien pour ça que ça l'énerve. Parce qu'au contraire, ce qu'on entend dans la société en général, c'est mince=bonne santé=sportif, grosse=feignant=mauvaise santé. C'est ce cliché rebattu qui fait que ni une grosse en forme ni un mince pas musclée ne vont se sentir à l'aise dans une corps qui ne correspond pas à ce qu'on attend.
@Aguarà : après, il y a quand même quelque chose qui me semble être à retenir, c'est que cette phrase, elle l'a pensée, pas balancée à la tronche de la nana en question. Personnellement, je ne vois pas de problème à penser tout un tas de saloperie à partir du moment où on les garde pour soi, verbalement ou en actions. Alors oui, ce serait plus sain de ne pas les penser, mais quand à longueur de journée on entend que " bah les gros ils ont qu'à s'entretenir", ben on reste humains, et des fois on des pensées moches. C'est peut être maladroit de retranscrire ça dans un article, mais je pense que le but est surtout de montrer à quel point le conditionnement peut nous amener à ce genre de pensées nulles.
@Aguarà : après, il y a quand même quelque chose qui me semble être à retenir, c'est que cette phrase, elle l'a pensée, pas balancée à la tronche de la nana en question. Personnellement, je ne vois pas de problème à penser tout un tas de saloperie à partir du moment où on les garde pour soi, verbalement ou en actions. Alors oui, ce serait plus sain de ne pas les penser, mais quand à longueur de journée on entend que " bah les gros ils ont qu'à s'entretenir", ben on reste humains, et des fois on des pensées moches. C'est peut être maladroit de retranscrire ça dans un article, mais je pense que le but est surtout de montrer à quel point le conditionnement peut nous amener à ce genre de pensées nulles.
Hello Coralie,
Ton article m’a beaucoup touchée et je me suis reconnue dans pas mal de choses que tu as décrites.
Pour ma part j’ai eu 18 ans cet été et ça fait maintenant 3 ans que je fais de l’anorexie. C’est évidemment différent de ce qui t’arrives mais la façon dont tu en parles, cette « voix » que tu décris me rappelle beaucoup ce que je vis aujourd’hui.
Je trouve ça très triste que notre société prône la minceur à tout prix, et de voir à quel point ça impacte un grand nombre de femmes. Je trouve que ce qui fait l’intérêt d’un corps c’est qu’il est différent d’un autre, que chacun a sa particularité et que tous les corps sont beaux, chacun à leur manière.
Malheureusement c’est difficile de se convaincre de ça quand on doit faire face à sa propre image dans le miroir, et on ne voit la plupart du temps que nos défauts. Et comme toi, je me suis toujours trouvée grosse, même en perdant énormément de poids, en étant hospitalisée etc, je n’ai jamais vu mon corps tel qu’il était. Et c’est ça aujourd’hui qui me fait prendre conscience que le problème ce n’est pas mon corps, mais la façon dont je suis conditionnée à le percevoir (et puis aussi sûrement la maladie qui joue évidemment).
Tout ça pour dire qu’à mon avis il ne faut pas tant travailler à modeler son corps pour coller à une image de perfection (qui soi dit en passant est souvent inatteignable) qu’à chercher à s’accepter tel(le)s que nous sommes. Tu le dis toi même : manger te rend heureuse, alors mange comme tu en as envie, vis, tout simplement. Parce que vraiment la vie est trop courte pour ne pas en profiter. La beauté ne se résume pas à ton enveloppe corporelle, mais au tout que tu es.
Ton article m’a beaucoup touchée et je me suis reconnue dans pas mal de choses que tu as décrites.
Pour ma part j’ai eu 18 ans cet été et ça fait maintenant 3 ans que je fais de l’anorexie. C’est évidemment différent de ce qui t’arrives mais la façon dont tu en parles, cette « voix » que tu décris me rappelle beaucoup ce que je vis aujourd’hui.
Je trouve ça très triste que notre société prône la minceur à tout prix, et de voir à quel point ça impacte un grand nombre de femmes. Je trouve que ce qui fait l’intérêt d’un corps c’est qu’il est différent d’un autre, que chacun a sa particularité et que tous les corps sont beaux, chacun à leur manière.
Malheureusement c’est difficile de se convaincre de ça quand on doit faire face à sa propre image dans le miroir, et on ne voit la plupart du temps que nos défauts. Et comme toi, je me suis toujours trouvée grosse, même en perdant énormément de poids, en étant hospitalisée etc, je n’ai jamais vu mon corps tel qu’il était. Et c’est ça aujourd’hui qui me fait prendre conscience que le problème ce n’est pas mon corps, mais la façon dont je suis conditionnée à le percevoir (et puis aussi sûrement la maladie qui joue évidemment).
Tout ça pour dire qu’à mon avis il ne faut pas tant travailler à modeler son corps pour coller à une image de perfection (qui soi dit en passant est souvent inatteignable) qu’à chercher à s’accepter tel(le)s que nous sommes. Tu le dis toi même : manger te rend heureuse, alors mange comme tu en as envie, vis, tout simplement. Parce que vraiment la vie est trop courte pour ne pas en profiter. La beauté ne se résume pas à ton enveloppe corporelle, mais au tout que tu es.
Je trouverais ça justement plus intéressant de s'interroger sur la justesse de ce stéréotype plutôt que de l'évoquer sans le creuser.
Faire une taille 34 n'est pas synonyme de forme physique et c'est important de le souligner. Peut-être que pour certaines faire du 34, c'est leur optimum ; elles sont musclées, sportives,... mais c'est certainement pas le cas de toute le monde
Je me répète mais je fais du 34/36 et je me trouve assez faible ; je fais facilement des chutes de tension, je ne peux pas donner mon sang car on me prendrait trop de sang et ce serait dangereux pour moi, je ne suis pas spécialement musclée car je n'ai tout simplement pas assez de masse,...
Puis, j'ai toujours fait du 34/36, indépendamment de mes activités sportives. D'ailleurs entre mes 15 et 18 ans, je devais faire aux alentours de 49kg et je faisais beaucoup de sport, puis avec les études supérieures, j'ai beaucoup maigri à cause du stress, je ne faisais plus de sport et je suis arrivé, à mon minimum, à 42kg. Et c'était clairement pas du tout assez.
Bref, c'est très intéressant qu'on associe les filles minces (voir maigre?) à une meilleure forme physique mais j'aurais du coup préféré qu'on en profite pour casser le cliché plutôt que pour l'enfoncer de plus belle. (je me répète encore mais, je suis bien d'accord que les violences liées à la grossophobie sont bien pire que les clichés liés à la minceur. à moins que tout ça ne soit lié au final? )
@LaBeletteMasquée Bien sûr, elle pense ce qu'elle veut. On est tous "soumis" à nos pensées qu'elles soient racistes, homophobes, sexistes, grossophobes ou que sais-je. Après, vient le travail de la déconstruction, de la remise en question.
Ce que je voulais souligner ici, c'est pas tellement qu'elle pense ça (comme je le dis, je trouve la réflexion assez intéressante au final) mais le fait qu'on ne le remet pas en question. Je ne voyais pas le côté qui dit "le conditionnement nous amène à ce genre de pensées nulles" car je ne voyais pas trop la remise en question de cette pensée. Mais c'est peut être moi qui me braque trop
Bref, Coralie, ton article est très bien (et je me braque probablement sur par grande chose), j'espère que cette réalisation que tu as eu devant tes photos facebook va t'aider à mieux accepter ton poids. De la lecture de l'article, il me semble que tu es entourée d'un copain et d'amis bienveillants, c'est franchement tout ce qui compte. Tu es sportive, tu es surement superbe. Pas besoin de se comparer aux autres, tu es parfaite telle que tu es et tes proches le savent déjà.
Faire une taille 34 n'est pas synonyme de forme physique et c'est important de le souligner. Peut-être que pour certaines faire du 34, c'est leur optimum ; elles sont musclées, sportives,... mais c'est certainement pas le cas de toute le monde
Je me répète mais je fais du 34/36 et je me trouve assez faible ; je fais facilement des chutes de tension, je ne peux pas donner mon sang car on me prendrait trop de sang et ce serait dangereux pour moi, je ne suis pas spécialement musclée car je n'ai tout simplement pas assez de masse,...
Puis, j'ai toujours fait du 34/36, indépendamment de mes activités sportives. D'ailleurs entre mes 15 et 18 ans, je devais faire aux alentours de 49kg et je faisais beaucoup de sport, puis avec les études supérieures, j'ai beaucoup maigri à cause du stress, je ne faisais plus de sport et je suis arrivé, à mon minimum, à 42kg. Et c'était clairement pas du tout assez.
Bref, c'est très intéressant qu'on associe les filles minces (voir maigre?) à une meilleure forme physique mais j'aurais du coup préféré qu'on en profite pour casser le cliché plutôt que pour l'enfoncer de plus belle. (je me répète encore mais, je suis bien d'accord que les violences liées à la grossophobie sont bien pire que les clichés liés à la minceur. à moins que tout ça ne soit lié au final? )
@LaBeletteMasquée Bien sûr, elle pense ce qu'elle veut. On est tous "soumis" à nos pensées qu'elles soient racistes, homophobes, sexistes, grossophobes ou que sais-je. Après, vient le travail de la déconstruction, de la remise en question.
Ce que je voulais souligner ici, c'est pas tellement qu'elle pense ça (comme je le dis, je trouve la réflexion assez intéressante au final) mais le fait qu'on ne le remet pas en question. Je ne voyais pas le côté qui dit "le conditionnement nous amène à ce genre de pensées nulles" car je ne voyais pas trop la remise en question de cette pensée. Mais c'est peut être moi qui me braque trop
Bref, Coralie, ton article est très bien (et je me braque probablement sur par grande chose), j'espère que cette réalisation que tu as eu devant tes photos facebook va t'aider à mieux accepter ton poids. De la lecture de l'article, il me semble que tu es entourée d'un copain et d'amis bienveillants, c'est franchement tout ce qui compte. Tu es sportive, tu es surement superbe. Pas besoin de se comparer aux autres, tu es parfaite telle que tu es et tes proches le savent déjà.
Après, elle sait que penser ainsi n'est pas sain et elle l'a écrit pour justement démontrer cette abérration qui veut qu'à force d'être mal jugée sur ses formes, elle en vient à haïr les autres, les envier et se haïr. Vous voyez qu'elle est malheureuse, car au lieu d'être heureuse de se dépasser, elle critique en pensées l'autre fille.
Ma meilleure amie est naturellement mince. ( elle a ceci dit d'autres soucis de santé ) Elle ne grossit pas aussi facilement que moi, mais par contre, si elle prend du poids, il se répartie uniformément sur elle, alors que moi, il se localise à des endroits précis : seins, ventre, hanches, cuisses. Ce qui fait que lorsqu'elle prend du poids, elle a un peu les jambes épaisses là où moi j'ai les chevilles fines et dessinée. Heureusement pour elle, elle reperds facilement le poids gagné. On est pas égaux. J'ai hérité de gêne qui font que dans ma famille, on profite bien comme on dit et que nos kilos nous adorent
J'ai moi aussi dû faire un travail sur moi et je continue, car la société nous formate au jugement des autres surtout des femmes. Mon comportementaliste me dit aussi que non, même si on a du poids, on ne doit pas accepter l'insulte "grosse vache", au même titre qu'on a pas à se moquer d'un handicapé, d'une personne qui perds ses cheveux, ou roux, trop grand, etc. Comme on ne doit pas juger une fille qui fait du 34. IL y a les fit girls qui sont minces et musclées, j'ai une autre copine comme moi, obèse mais tonique et musclée, elle fait du sport, du vélo du ju jitsu, de la piscine, et à vélo, c'est comme si elle avait un moteur
, son mari normo taillé n'arrive pas à suivre.
Pour en revenir à ce témoignage, elle n'a pas écrit cela spécialement pour insulter les filles minces qui ne font pas de sport. Mais bien parce qu'elle était coincée dans une spirale de négativisme. Elle n'aurait pas dû penser cela de cette fille mince, mais elle l'a fait, et ce qu'elle déplore, c'est d'avoir pensé à cracher en pensée sur cette fille qui n'y pouvait rien, au lieu de se réjouir que même avec des kilos "en trop", elle est sportive et se dépasse.
J'ai travaillé sur mon jugement, et je me réjouis sincèrement des filles qui ont un physique sympa ( pas forcément mince), qui se mettent en valeur, ou qui se dépassent et disent merdes aux critiques ( coucou, serena williams ). Et j'aspire à cette sérénité et l'acceptation de soi.
Ma meilleure amie est naturellement mince. ( elle a ceci dit d'autres soucis de santé ) Elle ne grossit pas aussi facilement que moi, mais par contre, si elle prend du poids, il se répartie uniformément sur elle, alors que moi, il se localise à des endroits précis : seins, ventre, hanches, cuisses. Ce qui fait que lorsqu'elle prend du poids, elle a un peu les jambes épaisses là où moi j'ai les chevilles fines et dessinée. Heureusement pour elle, elle reperds facilement le poids gagné. On est pas égaux. J'ai hérité de gêne qui font que dans ma famille, on profite bien comme on dit et que nos kilos nous adorent
J'ai moi aussi dû faire un travail sur moi et je continue, car la société nous formate au jugement des autres surtout des femmes. Mon comportementaliste me dit aussi que non, même si on a du poids, on ne doit pas accepter l'insulte "grosse vache", au même titre qu'on a pas à se moquer d'un handicapé, d'une personne qui perds ses cheveux, ou roux, trop grand, etc. Comme on ne doit pas juger une fille qui fait du 34. IL y a les fit girls qui sont minces et musclées, j'ai une autre copine comme moi, obèse mais tonique et musclée, elle fait du sport, du vélo du ju jitsu, de la piscine, et à vélo, c'est comme si elle avait un moteur
, son mari normo taillé n'arrive pas à suivre.Pour en revenir à ce témoignage, elle n'a pas écrit cela spécialement pour insulter les filles minces qui ne font pas de sport. Mais bien parce qu'elle était coincée dans une spirale de négativisme. Elle n'aurait pas dû penser cela de cette fille mince, mais elle l'a fait, et ce qu'elle déplore, c'est d'avoir pensé à cracher en pensée sur cette fille qui n'y pouvait rien, au lieu de se réjouir que même avec des kilos "en trop", elle est sportive et se dépasse.
J'ai travaillé sur mon jugement, et je me réjouis sincèrement des filles qui ont un physique sympa ( pas forcément mince), qui se mettent en valeur, ou qui se dépassent et disent merdes aux critiques ( coucou, serena williams ). Et j'aspire à cette sérénité et l'acceptation de soi.
Dernière édition :
Un truc m'interpelle dans son article :
elle se trouve grosse mais en réalité on ne sait pas comment elle est réellement. Or "gros" ça peut correspondre à un panel très vaste de corpulences. T'as des filles qui se trouvent grosses à 55kg (pour une taille inférieure à la moyenne).
Elle parle d'avoir fait 15kg de moins dans sa vie du coup je me dis qu'elle devait faire 50kg à un moment et que maintenant elle fait 65kg? Je ne dirais pas que c'est mince mais c'est certainement pas le "grosse" qu'on imagine souvent quand quelqu'un nous dit qu'il ou elle est gros.
Aussi elle en veut à la société de perpétuer des clichés sur le gros et le sport mais est-ce que quelqu'un lui a déjà fait une remarque? Je ne sais pas si c'est le cas mais si ça s'était déjà produit elle aurait dû le mentionner dans l'article.
Or là elle exprime une sorte de vérité générale un peu facile pour son témoignage alors que je n'ai pas l'impression qu'on lui ait vraiment fait des reproches sur ses compétences physiques dans sa vie.
elle se trouve grosse mais en réalité on ne sait pas comment elle est réellement. Or "gros" ça peut correspondre à un panel très vaste de corpulences. T'as des filles qui se trouvent grosses à 55kg (pour une taille inférieure à la moyenne).
Elle parle d'avoir fait 15kg de moins dans sa vie du coup je me dis qu'elle devait faire 50kg à un moment et que maintenant elle fait 65kg? Je ne dirais pas que c'est mince mais c'est certainement pas le "grosse" qu'on imagine souvent quand quelqu'un nous dit qu'il ou elle est gros.
Aussi elle en veut à la société de perpétuer des clichés sur le gros et le sport mais est-ce que quelqu'un lui a déjà fait une remarque? Je ne sais pas si c'est le cas mais si ça s'était déjà produit elle aurait dû le mentionner dans l'article.
Or là elle exprime une sorte de vérité générale un peu facile pour son témoignage alors que je n'ai pas l'impression qu'on lui ait vraiment fait des reproches sur ses compétences physiques dans sa vie.
Punaise cet article m'a fait pleurer toutes les larmes de mon corps tellement je m'y retrouve ...
En 15 ans j'ai fait une taille 48, puis du 38/40, puis du 34 et maintenant retour au 42 ...
Et objectivement je me suis toujours sentie grosse, même en faisant du 34 et malgré les compliments de tout le monde sur mon apparence à cette époque (mais j'étais à cette taille car malheureuse, et pas en bonne santé car les chutes de tension étaient mon lot quotidien ...).
Actuellement je ne m'aime pas du tout, mais je sais aussi très bien que je ne m'aimerais pas malgré les kilos que je pourrais perdre, donc j'essaye d'envisager des solutions pour changer ça mais je n'y arrive pas (encore).
En 15 ans j'ai fait une taille 48, puis du 38/40, puis du 34 et maintenant retour au 42 ...
Et objectivement je me suis toujours sentie grosse, même en faisant du 34 et malgré les compliments de tout le monde sur mon apparence à cette époque (mais j'étais à cette taille car malheureuse, et pas en bonne santé car les chutes de tension étaient mon lot quotidien ...).
Actuellement je ne m'aime pas du tout, mais je sais aussi très bien que je ne m'aimerais pas malgré les kilos que je pourrais perdre, donc j'essaye d'envisager des solutions pour changer ça mais je n'y arrive pas (encore).
"Je me rends compte que ce combat, je ne le gagnerai jamais. Car j’aurais beau perdre du poids, je ne serai jamais satisfaite de mon apparence (ces dernières années le prouvent).
Et même si je perdais miraculeusement vingt kilos, ce ne serait pas sans sacrifices et l’abandon d’une des choses les plus plaisantes dans ma vie : la nourriture."
Et même si je perdais miraculeusement vingt kilos, ce ne serait pas sans sacrifices et l’abandon d’une des choses les plus plaisantes dans ma vie : la nourriture."
Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.
Discussions similaires
