Je m'en veux de penser ça mais...

[Napoléon.]

Sans parler du fait que les gens qui arrivent à avoir une licence et qui viennent d'un milieu défavorisé témoignent de la baisse du niveau de ces diplômes, pas vexant du tout

Ce n'est pas un avis personnel, c'est un fait.
Quand le bac était difficile à avoir et réservé à une élite, il valait quelque chose. Depuis que 60% d'une génération l'obtient et que le taux de réussite frôle les 100%, c'est devenu un non-diplôme.

Mais mais mais
Je proteste quand on dit que le bac tout le monde l'a. Que le bac est donné. Justement non
Surtout que dire que tout le monde l'a et qu'il est donné ça tend à dévaluer le diplôme et à euphémisme les injustices sociales, enfin de mon point de vue.

Si on prend l'année 2012, certes 75% des gens l'avaient mais seulement 35% ont passé un bac général. Je trouve les chiffres choquants par rapport à l'impression que l'on peut avoir lorsque l'on est dans un lycée général. Tout le monde est loin d'avoir le bac et qui plus est un bac général!

Alors oui c'est sur ce n'est pas le diplôme du siècle de mon point de vue non plus mais quand même je trouve que c'est un gros abus de langage de dire qu'il ne vaut rien et que tout le monde l'a. Et je peux comprendre que dans certaines famille on puisse réellement se sentir fier d'avoir le bac.

Voilà voilà c'était la remarque du jour

 

[Napoléon.]

Sans parler du fait que les gens qui arrivent à avoir une licence et qui viennent d'un milieu défavorisé témoignent de la baisse du niveau de ces diplômes, pas vexant du tout

Ce n'est pas un avis personnel, c'est un fait.
Quand le bac était difficile à avoir et réservé à une élite, il valait quelque chose. Depuis que 60% d'une génération l'obtient et que le taux de réussite frôle les 100%, c'est devenu un non-diplôme.

Si on prend l'année 2012, certes 75% des gens l'avaient mais seulement 35% ont passé un bac général. Je trouve les chiffres choquants par rapport à l'impression que l'on peut avoir lorsque l'on est dans un lycée général. Tout le monde est loin d'avoir le bac et qui plus est un bac général!

Pourquoi est-ce que tu dévalorises les bacs techno/pro comme ça ?

Enfin à la fac j'ai pas mal d'amies qui ont un bac STI ou STG, et pour moi "elles ont le bac" quoi, point.

C'est ce que je me suis dit après coup Bien entendu ce n'était pas le but.

Mais je voulais surtout insister sur le fait que selon son origine sociale on n'accède pas au même bac voire pas du tout au bac pour un quart des gens. Et que les différents bac ne mènent pas aux mêmes opportunités de poursuite d'études et au même niveau de diplôme.

Puis personnellement quand on me dit que le bac c'est donné, ayant fait un bac général je n'ai pas l'impression que seuls un tiers des gens ont ce genre de bac.


edit: Puis, il me semble hypocrite de dire qu'un bac général "vaut" un bac pro. Certes les deux peuvent être très biens selon ce que l'on veut faire mais encore une fois on n'accède pas aux mêmes études, aux mêmes emplois et les bac pro sont malheureusement clairement moins valorisés que les bac G (ou GT) en France.

 

[Hasside]

Je m'en veux de penser ça mais je voudrais que ça se termine vite pour qu'il arrête de souffrir et que j’arrête de le voir diminuer à chaque fois que je vais le voir.

 

[Devka.]

Je m'en veux de penser ça mais je ne comprend pas comment certaines personnes peuvent rater leurs partiels... Je suis en double-cursus, mais sans dispense d'assiduité. Du coup dans l'un de mes cursus je vais aux TD, mais je ne peux assister qu'à un CM sur cinq. J'avais tellement de révisions que j'ai fais l'impasse sur quatre d'entre elles, je n'ai lu que l'introduction. Et pourtant, j'ai validé mon semestre, avec des résultats très moyens, mais je l'ai. Du coup j'ai du mal à comprendre comment certains qui ne font que ça et qui ont vraiment révisé ont réussi à ne pas le valider... Et je m'en veux parce que je trouve que ce n'est pas juste pour eux d'avoir échoué alors qu'ils ont travaillé et que je l'ai eu par un miracle du saint esprit.

Eh bien je vais te répondre parce que je suis justement dans le cas que tu vises ! D'après ce que je lis, soit tu as des capacités particulières, soit tu as une chance folle. ça me semble assez fou de réussir à valider un semestre en ayant fait l'impasse sur 4 matières auxquelles tu n'as en plus, pas pu assister. De mon côté, j'ai échoué alors que j'avais travaillé, fait aucune impasse et assisté aux cours  Maintenant on peut voir 5000 raisons à cela : peut-être que je n'ai pas de capacités, pas eu de chance dans les sujets, pas eu la méthode, fait un HS.
Peut-être que c'est aussi une question de cursus. J'ai des copines qui peuvent se permettre de commencer leurs révisions à une semaine des partiels et qui récoltent des 16, je ne peux pas ingurgiter 150 pages de jurisprudence en si peu de temps et je n'aurais jamais 16 en droit administratif même en travaillant 6 mois avant le partiel !

Voilà, après peut-être que je prends ça trop à coeur, mais je trouve ça un peu facile de dire "ouh je n'ai pas pu aller en cours, je me suis permise de faire des impasses mais ça paye". A mes yeux c'est le travail. (sans agressivité)

 

[Devka.]

@Rose.Hybride : je parlais de mon post !

 

[Hypsoline]

Je m'en veux de penser ça mais je ne comprend pas comment certaines personnes peuvent rater leurs partiels...

Il y a des tonnes de raisons, parce que pas mal de choses rentrent en jeu dans la réussite scolaire :
- Le fait d'avoir bossé pendant le semestre ou pas.
- Les capacités (avoir une bonne ou une mauvaise mémoire (visuelle, auditive, à court terme, à long terme, etc...), avoir plus ou moins de culture, avoir plus ou moins d'esprit critique, être plutôt scientifique ou plutôt littéraire, etc...). Du coup, en fonction de l'examen, le fait d'avoir telle ou telle qualité plutôt qu'une autre peut faire la différence. Par exemple, je suis assez douée pour apprendre des trucs par coeur quelques jours avant donc je réussis mes partiels de droit, mais par contre, je suis totalement incapable d'appliquer des formules mathématiques donc je me vautre à mes partiels d'économie même en ayant appris les formules et en ayant des connaissances "littéraires" sur le sujet.
- Le fait pour l'élève d'avoir ou non réussi à cerner les attentes du prof qui va corriger la copie. Lors de l'examen, on va te demander explicitement de répondre à tel ou tel sujet (attentes explicites), mais il y a également des tas d'attentes implicites qui vont rentrer en jeu (par exemple, le fait de savoir bien organiser ses idées et ses exemples dans une dissert' ou le fait de faire appel à telle formule pour réussir à répondre à une question en maths alors que la question peut être très générale en maths).
- Le fait d'avoir des méthodes de travail efficaces et adaptées aux exigences de ton prof, ou le fait d'avoir des méthodes non appropriées. Ça découle directement du point précédent : si tu ne comprends pas précisément les attentes, tu ne peux pas trouver de méthode efficace pour y répondre.
- Le sujet qui va tomber lors de l'examen : il peut en arranger certains et faire le désespoir de ceux qui ont fait l'impasse dessus.
- L'état d'esprit de la personne qui passe l'exam : le stress peut complètement ruiner la mémoire de ceux qui y sont sensibles, alors que d'autres n'auront pas ce problème (ou pas dans la même mesure).

Il y a sûrement d'autres paramètres que j'oublie.

 

[Hypsoline]

@Rose.Hybride Je ne cherchais pas à faire la police de la pensée, ne t'inquiète pas. Je voulais simplement apporter des explications

 

[Cherubin]

Je m'excuse d'avance.

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[Pinceau_]

Je m'excuse d'avance.

Moi ce qui m'agace c'est, outre le terme LGBT, les autres termes plus complets "LGBTQ" et puis après "LGBTQAP+" (ou je sais pas hein, ça doit pas être ça les lettres).  Enfin je me demande juste jusqu'où ça va aller (LGBTQAPNFETJSDOIE+ ? pour compter tout le monde ?)

 

[Rhapsody]

Je m'excuse d'avance.

Moi ce qui me perturbe avec l'utilisation du terme LGBT, ce sont les gens qui disent "Je suis LGBT".

Je comprends bien qu'ils veulent dire qu'ils sont LGBT friendly / qu'ils partagent les combats des "communautés" LGBT (en gros, le droit d'être autre chose que cisgenre et hétérosexuel) ou qu'ils se reconnaissent dans cette "communauté".

Mais ça me perturbe, je ne peux pas m'empêcher de prendre l'expression en son sens premier, et du coup mon cerveau entend "Je suis Lesbienne Gay Bisexuel-le Transexuel-le" et par conséquent, je suis un peu "Mais c'est compliqué d'être tout ça à la fois, choisis "

 

[Pipistrelle.]

Il se passe quoi si les descendants refusent le pret? C'est un peu un cadeau empoisonne quand meme, tes parents achetent une maison et c'est toi qui la rembourse... Et comment ca se passe pour calculer le taux de remboursement alors? Est-ce qu'on l'ajuste en fonction des revenus des descendants?

Pardon pour ce HS de feu

Alors je ne suis pas sûre, mais il me semble que si les descendants refusent c'est la banque qui l'a dans le fion...
(Enfin il me semble qu'on m'a toujours dit ça, mais en le disant ça me semble trop facile... Peut-être qu'il faut vendre la maison dont tu hérites et rembourser avec les sous de la vente, ou si tu refuse la maison c'est les nouveaux proprios qui remboursent la fin)
Après pour les taux je sais pas!

...

 Du coup tout les comptes paypal, etc sont à son nom

ALERTE! ALERTE!

Mais notre compte bancaire commun est à nos deux noms et je peux utiliser ma propre carte de débit, hein!
C'est juste pour les sites internets qui proposent pas de facture.

Du coup question totalement hors sujet: aux Etats-Unis on est oblige d'avoir un historique de credit pour faire un emprunt et plus ton historique est ancien meilleur sera ton score de credit (hum, desolee pour la traduction approximative) et plus tu as de chance d'avoir un taux d'interet tres bas.

Est-ce que ca fonctionne comme ca aussi en Suisse?

Uhm alors je ne sais pas du tout, mais je ne pense pas!
On est pas du tout obligé d'avoir une carte de crédit en tout cas... Enfin on peut pas en avoir une aussi 

Il se passe quoi si les descendants refusent le pret? C'est un peu un cadeau empoisonne quand meme, tes parents achetent une maison et c'est toi qui la rembourse... Et comment ca se passe pour calculer le taux de remboursement alors? Est-ce qu'on l'ajuste en fonction des revenus des descendants?

Pardon pour ce HS de feu

Je pense (en vous lisant) que ce sont des prêts hypothécaires, comme le mortgage loan américain : la maison garantit le prêt, et si tu refuses de payer, la banque récupère le bien immobilier.

(C'est ainsi que j'utilisai mon cours de droit des sûretés dans une conversation sur madmoizelle. Amen.)

On voit que je suis fin prete a acheter un bien immobilier dans mon pays de residence 

Ben tu sais pendant les débuts de la crise on voyait tous ces Américains qui perdaient leur maison parce qu'ils ne pouvaient plus payer leur prêt... Bah voilà  les joies du mortgage loan à taux variable. La banque ne vérifiait pas les revenus, puisque osef, elle peut récupérer la maison. Du coup c'était la faillite pour beaucoup de gens.

Du coup la maison appartient à la banque ? Et on peut donc acheter une maison à une banque alors ?

Je pense que oui, en tout cas, je sais qu'il y a des agences immobilières qui se spécialisent dans la vente de maisons hypothéquées suite à la crise, et il me semble qu'il en existe aussi en Espagne.

 

[nameless]

Je m'en veux de penser ça mais j'ai 2 amies vraiment concon et quelque soit le sujet, j'ai une sorte de volonté malsaine de vouloir leur prouver par A+B qu'elles sont bêtes.
Que ça soit un sujet politique, sentimental ou culturel, mon cerveau se met automatiquement a vouloir aller à l'encontre de ce qu'elles sont en train d'affirmer (alors que bon, dans le domaine sentimental par exemple y'a pas de vérité absolue donc pas de "moi j'ai raison" et "toi tu as tord"...).

Je m'en veux parce que c'est pas parce qu'elles sont vraiment à côté de la plaque dans certains domaines qu'elles le sont dans tous (bon euh mouif ).