@Willowsbear exactement, merci d'avoir complété ma réponse.
Je m'en veux de penser ça mais...
- Initiateur de la discussion Ipsie
- Date de début
@icedcoffeee
Merci de ta réponse
Et je ne suis pas si en désaccord que ça
(D’ailleurs je n’ai pas senti de jugement et au contraire suis très contente d’avoir des retour un peu extérieur)
Merci de ta réponse
Et je ne suis pas si en désaccord que ça
(D’ailleurs je n’ai pas senti de jugement et au contraire suis très contente d’avoir des retour un peu extérieur)
Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.
JMEVDPC mais hier je suis passée à Sephora et j'ai eu très envie de m;acheter ce produit de maquillage pour le teint d'une marque très chère, très luxe, pas du tout équitable ni vegan ni quoique ce soit, mais qui me faisait un teint magnifique ! Puis je me suis ravisée, car j'ai pas envie de mettre de sous là-dedans en ce moment, ouf 
!
!
Après "je m'en veux de ne pas vouloir que ma petite demi-sœur vienne en vacances avec moi", voici "je m'en veux mais je n'ai pas super envie que mon père vienne en vacances avec moi".
Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.
Dernière édition :
Je m'en veux de penser ça, mais jpp des témoignages de femmes qui tombent amoureuses de mecs condamnés à mort. Je ne cours pas spécialement après ces histoires, mais j'écoute beaucoup d'émissions de type talk-show ou podcasts de témoignages sur les relations amoureuses, et c'est typiquement le genre d'histoire un peu hors-normes qui y sont racontées.
Ce qui m'interpelle, c'est qu'il s'agit quasi-systématiquement des mêmes schémas : souvent une femme jeune, idéaliste et farouchement opposée à la peine de mort qui va se mettre à correspondre avec un condamné à mort américain par militantisme, tomber amoureuse de lui et se marier avec. Parfois il n'y a absolument aucune chance que le mec revoie la lumière du jour parce qu'il a épuisé tous ses appels, mais il aura quand même une femme prête à traverser l'Atlantique (dans le cas des Européennes), à INSISTER pour former un couple avec lui (parce que souvent lui essaye de la dissuader au départ en mode "t'es très sexy ma belle, mais tu mérites tellement mieux que moi, cette vie n'est pas faite pour toi"), à faire sa vie là-bas et à se battre pour lui obtenir des trucs (nouveau procès en appel, soins médicaux, etc.).
Ensuite, à entendre ces meufs, leur mari est innocent. L'enquête a été baclée, le procureur voulait se faire réélire, le complice a passé un marché avec l'accusation, l'avocat était nul, le meurtre était un coup monté, etc. J'en ai jamais entendu une seule dire "oui, mon homme est coupable de ce dont il est accusé, mais je l'aime quand même". Chacune d'entre elles dit soutenir sans réserve la version de son mec, qui se clame lui-même victime d'une erreur judiciaire. A croire que les couloirs de la mort ne sont remplis que d'innocents
. Je ne dis pas qu'ils méritent d'être là où ils sont, ni que la justice américaine brille par son impartialité (au contraire même!), mais je trouve quand même frappante la répétition de ce schéma.
P
À force d'entendre des témoignages sur le sujet, je me rends aussi compte que souvent ces mecs condamnés à mort, ils ont carrément une cour autour d'eux en fait! A l'origine je partais du principe qu'ils croupissaient en prison en attendant leur exécution, qu'un jour ils recevaient une lettre providentielle qui les sortait de leur isolement et que chemin faisant, ils tombaient amoureux, mais en fait, certains ont plusieurs correspondances qui vont, qui viennent et qu'ils entretiennent parfois simultanément. Alors là, c'est moi qui conjecture, mais s'il y a autant de candidat-e-s à une relation épistolaire avec un condamné à mort, ça compromet un peu l'idée selon laquelle se mettre en couple avec un prisonnier est une garantie de fidélité... Très honnêtement je n'ai jamais entendu de cas avéré de meuf "trompée" par son mec incarcéré (il faudrait aussi définir "tromper" dans une situation où les contacts physiques sont proscrits), mais je trouve que ça change la donne de savoir qu'ils ont souvent plusieurs contacts avec l'extérieur et que par exemple, le jour de leur exécution, d'autres amies se joignent à l'enterrement en plus de leur épouse officielle. D'un côté, quand ils se mettent en couple exclusif avec quelqu'un, ça donne encore plus de valeur à leur promesse de fidélité dans la mesure où ça n'est pas un engagement respecté par défaut d'opportunité, mais d'un autre côté, ça reste des mecs mis au ban de la société qui réussissent quand même à s'entourer de femmes parfois prêtes à tout pour eux. Par exemple, dans le dernier témoignage que j'entendais, il se trouvait que le mec en prison avait déjà eu une copine condamnée à 12 ans de taule pour avoir cherché à le faire évader. Mais à part ça tout va bien, le mec a tué un homme, il a été accusé à tort de l'autre meurtre pour lequel il a été condamné, il a convaincu son ex de l'aider à s'évader... Enfin je sais pas si j'ai trop regardé Mind Hunter, mais je me demande si dans certains cas, ces histoires de mariage et de relations à l'épreuve de la prison c'est pas juste de la manipulation qui vise à distraire ces mecs, leur permettre d'obtenir des faveurs diverses et puis d'assurer un suivi de leur dossier en justice ou de médiatiser leur cas.
Peut-être que c'est moi qui suis trop cynique, mais j'avoue que j'en ai marre de voir des femmes s'engager dans des relations sans aucun avenir et que le rôle d'infirmière sacrificielle soit à ce point valorisé. La dernière histoire que j'entendais était présentée comme une "leçon d'amour au jour le jour"
Et comme je disais, c'est des témoignages très fréquents dans les émissions pour femmes, donc c'est dire à quel point la société nous vend ce genre de modèle, alors qu'on serait quand même en droit d'espérer mieux. En plus, la plupart du temps il n'y a absolument aucune mise en perspective sociale, pas d'enquête approfondie sur le condamné lui-même, donc aussi bien on nous vend du rêve à partir de quelque chose d'absolument sordide. J'ai rien contre les femmes qui se lancent dans ce genre de relations et je comprends qu'à partir du moment où elles sont amoureuses elles puissent avoir envie d'attirer l'attention des médias sur le cas de leur mari, mais de là à les présenter comme des modèles, je trouve pas que ce soit très responsable.
Ce qui m'interpelle, c'est qu'il s'agit quasi-systématiquement des mêmes schémas : souvent une femme jeune, idéaliste et farouchement opposée à la peine de mort qui va se mettre à correspondre avec un condamné à mort américain par militantisme, tomber amoureuse de lui et se marier avec. Parfois il n'y a absolument aucune chance que le mec revoie la lumière du jour parce qu'il a épuisé tous ses appels, mais il aura quand même une femme prête à traverser l'Atlantique (dans le cas des Européennes), à INSISTER pour former un couple avec lui (parce que souvent lui essaye de la dissuader au départ en mode "t'es très sexy ma belle, mais tu mérites tellement mieux que moi, cette vie n'est pas faite pour toi"), à faire sa vie là-bas et à se battre pour lui obtenir des trucs (nouveau procès en appel, soins médicaux, etc.).
Ensuite, à entendre ces meufs, leur mari est innocent. L'enquête a été baclée, le procureur voulait se faire réélire, le complice a passé un marché avec l'accusation, l'avocat était nul, le meurtre était un coup monté, etc. J'en ai jamais entendu une seule dire "oui, mon homme est coupable de ce dont il est accusé, mais je l'aime quand même". Chacune d'entre elles dit soutenir sans réserve la version de son mec, qui se clame lui-même victime d'une erreur judiciaire. A croire que les couloirs de la mort ne sont remplis que d'innocents
. Je ne dis pas qu'ils méritent d'être là où ils sont, ni que la justice américaine brille par son impartialité (au contraire même!), mais je trouve quand même frappante la répétition de ce schéma.P
À force d'entendre des témoignages sur le sujet, je me rends aussi compte que souvent ces mecs condamnés à mort, ils ont carrément une cour autour d'eux en fait! A l'origine je partais du principe qu'ils croupissaient en prison en attendant leur exécution, qu'un jour ils recevaient une lettre providentielle qui les sortait de leur isolement et que chemin faisant, ils tombaient amoureux, mais en fait, certains ont plusieurs correspondances qui vont, qui viennent et qu'ils entretiennent parfois simultanément. Alors là, c'est moi qui conjecture, mais s'il y a autant de candidat-e-s à une relation épistolaire avec un condamné à mort, ça compromet un peu l'idée selon laquelle se mettre en couple avec un prisonnier est une garantie de fidélité... Très honnêtement je n'ai jamais entendu de cas avéré de meuf "trompée" par son mec incarcéré (il faudrait aussi définir "tromper" dans une situation où les contacts physiques sont proscrits), mais je trouve que ça change la donne de savoir qu'ils ont souvent plusieurs contacts avec l'extérieur et que par exemple, le jour de leur exécution, d'autres amies se joignent à l'enterrement en plus de leur épouse officielle. D'un côté, quand ils se mettent en couple exclusif avec quelqu'un, ça donne encore plus de valeur à leur promesse de fidélité dans la mesure où ça n'est pas un engagement respecté par défaut d'opportunité, mais d'un autre côté, ça reste des mecs mis au ban de la société qui réussissent quand même à s'entourer de femmes parfois prêtes à tout pour eux. Par exemple, dans le dernier témoignage que j'entendais, il se trouvait que le mec en prison avait déjà eu une copine condamnée à 12 ans de taule pour avoir cherché à le faire évader. Mais à part ça tout va bien, le mec a tué un homme, il a été accusé à tort de l'autre meurtre pour lequel il a été condamné, il a convaincu son ex de l'aider à s'évader... Enfin je sais pas si j'ai trop regardé Mind Hunter, mais je me demande si dans certains cas, ces histoires de mariage et de relations à l'épreuve de la prison c'est pas juste de la manipulation qui vise à distraire ces mecs, leur permettre d'obtenir des faveurs diverses et puis d'assurer un suivi de leur dossier en justice ou de médiatiser leur cas.
Peut-être que c'est moi qui suis trop cynique, mais j'avoue que j'en ai marre de voir des femmes s'engager dans des relations sans aucun avenir et que le rôle d'infirmière sacrificielle soit à ce point valorisé. La dernière histoire que j'entendais était présentée comme une "leçon d'amour au jour le jour"
Et comme je disais, c'est des témoignages très fréquents dans les émissions pour femmes, donc c'est dire à quel point la société nous vend ce genre de modèle, alors qu'on serait quand même en droit d'espérer mieux. En plus, la plupart du temps il n'y a absolument aucune mise en perspective sociale, pas d'enquête approfondie sur le condamné lui-même, donc aussi bien on nous vend du rêve à partir de quelque chose d'absolument sordide. J'ai rien contre les femmes qui se lancent dans ce genre de relations et je comprends qu'à partir du moment où elles sont amoureuses elles puissent avoir envie d'attirer l'attention des médias sur le cas de leur mari, mais de là à les présenter comme des modèles, je trouve pas que ce soit très responsable.
@Pipistrelle. Mona Chollet en parle dans son essai sur l'amour et le couple, et si je me souviens bien ses réflexions rejoignent les tiennes. Elle parle notamment du fait que des auteurs inculpés pour des meurtres multiples, voire des féminicides, ont une cour d'admiratrices, parfois par dizaines. C'est intéressant d'aborder ce sujet sous un autre angle que "Une Histoire d'Amour Incroyable", je ne savais pas que c'était autant médiatisé.
@RainyMood je peux pas dire que je m'en veuille plus que ça non plus 
En vrai il y a plusieurs dimensions à prendre en compte. Par exemple je suis contre la peine de mort, je pense que les criminels ont droit à une réhabilitation et qu'ils ont d'autant plus de chance de se réinsérer que le passage par la prison n'est pas uniquement coercitif mais fournit aussi l'occasion de reprendre pied, suivre une formation, de trouver une forme de dignité, etc. Après il y a des gens que je n'ai PAS envie de voir en liberté et ça ne m'empêchera pas de dormir de savoir qu'ils finiront leur vie en prison (au contraire même !). Mais bon, je suis quand même pour leur garantir des conditions de détention dignes et humaines. Du coup, les contacts avec l'extérieur peuvent s'inscrire dans cette idée. S'il y a des gens qui sont prêts à répondre à ce besoin et qui y trouvent du sens, tant mieux ! Et si ça donne lieu à des histoires d'amour j'ai pas grand chose à y redire.
Par contre je trouve qu'on gagnerait à s'interroger un minimum sur ce phénomène des femmes qui tombent amoureuses de condamnés à mort. Jusqu'à présent, je n'ai jamais entendu parler d'hommes qui écriraient à des femmes emprisonnées et qui plaqueraient toute leur vie pour se lancer corps et âme dans une relation sans issue. Il y a clairement une dynamique genrée qui gagnerait à être décortiquée au lieu de s'en tenir au storytelling et au sensationnalisme. D'ailleurs @Unefougère, merci pour la réf, c'est la première fois que j'entends parler d'une analyse un minimum poussée sur le sujet !
Et puis comme je disais, j'ai du mal à comprendre qu'on présente ces relations au grand public sans creuser un minimum l'histoire du mec (est-ce qu'il a eu d'autres relations avant ? comment elles ont tourné ? est-ce que ses motivations sont si claires que ça ? etc.). Ça ne me paraît pas illégitime d'enquêter un minimum sur eux dans la mesure où on a affaire à des gens condamnés à des peines maximales tout en clamant leur innocence... Donc soit ils sont effectivement victimes d'erreurs judiciaires, soit ce sont de gros psychopathes qui n'ont aucun regret vis-à-vis de ce qu'ils ont fait.
Je pense que présenter le quotidien de ces condamnés ça relativiserait aussi un peu le côté romanesque de ces histoires. Apprendre que ces gars ont en fait plusieurs correspondantes qui gravitent autour d'eux, ça casse un peu l'imaginaire de LA rencontre romantique inespérée avec la sauveuse qui offrira un peu de clarté dans l'obscurité de leur vie, voire parviendra à inverser leur destin en les faisant sortir de prison (par des moyens légaux ou pas...).
Pour ces raisons-là, je m'en veux pas trop de penser que ce type d'histoires bénéficie de trop de visibilité, ou en tout cas mériteraient un traitement un peu plus rigoureux et pas uniquement sous l'angle de l'histoire d'amour sacrificielle qui triomphe de tous les obstacles. Est-ce qu'on féliciterait des mecs de se condamner à une vie sans sexualité autre que virtuelle ? De se lancer dans une relation sans possibilité de vie commune, de voyages, de tendresse physique, avec une personne potentiellement dangereuse et vouée à mourir à plus ou moins long terme ? Il n'y a vraiment qu'auprès des femmes qu'on fait la promotion de ce genre de chemin de croix et ça pose question.
En vrai il y a plusieurs dimensions à prendre en compte. Par exemple je suis contre la peine de mort, je pense que les criminels ont droit à une réhabilitation et qu'ils ont d'autant plus de chance de se réinsérer que le passage par la prison n'est pas uniquement coercitif mais fournit aussi l'occasion de reprendre pied, suivre une formation, de trouver une forme de dignité, etc. Après il y a des gens que je n'ai PAS envie de voir en liberté et ça ne m'empêchera pas de dormir de savoir qu'ils finiront leur vie en prison (au contraire même !). Mais bon, je suis quand même pour leur garantir des conditions de détention dignes et humaines. Du coup, les contacts avec l'extérieur peuvent s'inscrire dans cette idée. S'il y a des gens qui sont prêts à répondre à ce besoin et qui y trouvent du sens, tant mieux ! Et si ça donne lieu à des histoires d'amour j'ai pas grand chose à y redire.
Par contre je trouve qu'on gagnerait à s'interroger un minimum sur ce phénomène des femmes qui tombent amoureuses de condamnés à mort. Jusqu'à présent, je n'ai jamais entendu parler d'hommes qui écriraient à des femmes emprisonnées et qui plaqueraient toute leur vie pour se lancer corps et âme dans une relation sans issue. Il y a clairement une dynamique genrée qui gagnerait à être décortiquée au lieu de s'en tenir au storytelling et au sensationnalisme. D'ailleurs @Unefougère, merci pour la réf, c'est la première fois que j'entends parler d'une analyse un minimum poussée sur le sujet !
Et puis comme je disais, j'ai du mal à comprendre qu'on présente ces relations au grand public sans creuser un minimum l'histoire du mec (est-ce qu'il a eu d'autres relations avant ? comment elles ont tourné ? est-ce que ses motivations sont si claires que ça ? etc.). Ça ne me paraît pas illégitime d'enquêter un minimum sur eux dans la mesure où on a affaire à des gens condamnés à des peines maximales tout en clamant leur innocence... Donc soit ils sont effectivement victimes d'erreurs judiciaires, soit ce sont de gros psychopathes qui n'ont aucun regret vis-à-vis de ce qu'ils ont fait.
Je pense que présenter le quotidien de ces condamnés ça relativiserait aussi un peu le côté romanesque de ces histoires. Apprendre que ces gars ont en fait plusieurs correspondantes qui gravitent autour d'eux, ça casse un peu l'imaginaire de LA rencontre romantique inespérée avec la sauveuse qui offrira un peu de clarté dans l'obscurité de leur vie, voire parviendra à inverser leur destin en les faisant sortir de prison (par des moyens légaux ou pas...).
Pour ces raisons-là, je m'en veux pas trop de penser que ce type d'histoires bénéficie de trop de visibilité, ou en tout cas mériteraient un traitement un peu plus rigoureux et pas uniquement sous l'angle de l'histoire d'amour sacrificielle qui triomphe de tous les obstacles. Est-ce qu'on féliciterait des mecs de se condamner à une vie sans sexualité autre que virtuelle ? De se lancer dans une relation sans possibilité de vie commune, de voyages, de tendresse physique, avec une personne potentiellement dangereuse et vouée à mourir à plus ou moins long terme ? Il n'y a vraiment qu'auprès des femmes qu'on fait la promotion de ce genre de chemin de croix et ça pose question.
Dernière édition :
M
Membre supprimé 334599
Guest
@Alpha dis donc les remarques de ton père sur son ex campagne sont très axées sur le physique il était avec pour ça uniquement ou quoi?
@Mimicollo
Ah ben disons qu'à part ça, c'était pas la personne la plus intéressante du monde
Mais oui c'est une partie de ce qui m'agace, il ressasse beaucoup sur son physique, et qu'est-ce que tu veux que je réponde à ça ? Après quand même il angoisse d'être tout seul à 60 ans et ça je comprends tout à fait...
Ah ben disons qu'à part ça, c'était pas la personne la plus intéressante du monde
Mais oui c'est une partie de ce qui m'agace, il ressasse beaucoup sur son physique, et qu'est-ce que tu veux que je réponde à ça ? Après quand même il angoisse d'être tout seul à 60 ans et ça je comprends tout à fait...
Je m'en veux de penser ça mais je trouve un peu absurde qu'une bibliothèque municipale de capitale soit fermée les samedis, dimanche et lundis. Et en semaine elle ferme à 18h...
A quel moment ils pensent que des salariés peuvent venir rendre leurs livres?
A quel moment ils pensent que des salariés peuvent venir rendre leurs livres?
@Dragonfena De plus en plus de bibliothèques ont des bornes de retour extérieures, ouvertes 24/7, justement pour ça.
Les horaires d'ouvertures se doivent aussi d'être en journée en plus des soirées pour le reste du monde, les plus étendus possibles mais un moment, ça coince au niveau du personnel.
Beaucoup d'ouvertures cela signifie beaucoup d'heures prestées, un dépassement rapide du temps plein et sachant que les heures supplémentaires soit se paient, soit se récupèrent, on tombe vite dans une situation difficile.
Une solution serait d'embaucher plus mais s'il y a bien un secteur qui se prend les coupes budgétaires de plein fouet, c'est celui-là.
De plus, très franchement, on me dirait que je fais dorénavant du 14h-22h tous les jours et tous les week-ends pour ouvrir à ces moments-là, devant en plus faire les tâches de bibliothéconomie, je donnerai ma démission tout de suite.
Et, de ce que je constate au quotidien, c'est que nous n'avons pas plus de monde quand nous ouvrons plus tard
Normalement, nous fermons à 18h (ce qui est compatible avec le rythme de nombreux salariés en Belgique où nous commençons la journée de travail plus tôt (8h, 8h30) et avec une pause midi moins longue (de 30 à 60 minutes maximum)) sauf le lundi, où nous ouvrons jusque 19h.
Jamais personne entre 17h30 et 19h.
C'est clair, c'est acté, c'est dit partout que nous sommes ouverts mais jamais personne, nous étendons les horaires pour rien en fait
Même chose le samedi. Ouverture entre 9h et 15h, en vrai, nous avons du monde entre 10h30 et 13h30. Avant et après, nous pourrions répéter le lac des cygnes que ça ne ferait aucune différence, il n'y a personne.
Les horaires d'ouvertures se doivent aussi d'être en journée en plus des soirées pour le reste du monde, les plus étendus possibles mais un moment, ça coince au niveau du personnel.
Beaucoup d'ouvertures cela signifie beaucoup d'heures prestées, un dépassement rapide du temps plein et sachant que les heures supplémentaires soit se paient, soit se récupèrent, on tombe vite dans une situation difficile.
Une solution serait d'embaucher plus mais s'il y a bien un secteur qui se prend les coupes budgétaires de plein fouet, c'est celui-là.
De plus, très franchement, on me dirait que je fais dorénavant du 14h-22h tous les jours et tous les week-ends pour ouvrir à ces moments-là, devant en plus faire les tâches de bibliothéconomie, je donnerai ma démission tout de suite.
Et, de ce que je constate au quotidien, c'est que nous n'avons pas plus de monde quand nous ouvrons plus tard
Normalement, nous fermons à 18h (ce qui est compatible avec le rythme de nombreux salariés en Belgique où nous commençons la journée de travail plus tôt (8h, 8h30) et avec une pause midi moins longue (de 30 à 60 minutes maximum)) sauf le lundi, où nous ouvrons jusque 19h.
Jamais personne entre 17h30 et 19h.
C'est clair, c'est acté, c'est dit partout que nous sommes ouverts mais jamais personne, nous étendons les horaires pour rien en fait
Même chose le samedi. Ouverture entre 9h et 15h, en vrai, nous avons du monde entre 10h30 et 13h30. Avant et après, nous pourrions répéter le lac des cygnes que ça ne ferait aucune différence, il n'y a personne.
Même constat ici. On a arrêté les nocturnes parce qu'on doit mobiliser quatre personnes pour ouvrir, et on était souvent plus nombreuses que les usagers.Et, de ce que je constate au quotidien, c'est que nous n'avons pas plus de monde quand nous ouvrons plus tard
Pendant les confinements, on était ouverts (
) jusqu'à 19 heures, encore une fois, on était plus nombreuses que les usagers. 
En capitale, je suis surprise qu'il n'y ait pas un fonctionnement en réseau qui fasse que si la bibliothèque A est fermée, la B est ouverte, avec possibilité de rendre les documents dans l'une ou l'autre indifféremment. Ni de boîte de retour disponible 24/7. Bien que ça ne règle pas la question pour les gens qui veulent emprunter mais travaillent à ces horaires là.
(Y a pas de topic pour bibliothécaires sur mmz non?)
Discussions similaires
