Allez quand il faut, il faut :
Personne n'a été "cool" au lycée ou au collège. L'adolescence est une période difficile où normalement se joue... l'émancipation. Tout le monde a quelque chose à redire sur son physique, son intelligence et ses rapports sociaux de l'époque. Et pour cause : on est en plein chambardement hormonal, on est coincé à l'école alors que ça nous convient pas forcément et on n'a pas trop la possibilité d'ouvrir son horizon de rencontres sans le consentement parental. Beaucoup de choses pourraient être faites pour améliorer les choses, mais là n'est pas le propos.
La plupart d'entre nous avons respecté les règles posées de 0 à 15 ans, non pas par amour de nos encadrants qui changeaient tout le temps (et qui des fois étaient...), mais parce qu'il existe un rapport de force évident entre un enfant et un adulte. Parmi ces règles : ne pas toucher aux médicaments, ne pas boire d'alcool, ne pas jouer avec les allumettes et..... ne pas fumer. Quand on fait la bonne taille, on n'a plus vraiment de raison de respecter ces règles.
Fumer, c'est pas cool, fumer c'est essentiel. Après, peut-être que votre cigarette c'était de l'homosexualité, de la transidentité, un rapport sans capote, de "mauvaises fréquentations", arrêter vos études très sages pour faire un truc qui vous plaît. Fumer c'est dire qu'on est responsable. Qu'on essaye, même si on sait qu'on va "s'en prendre une" ou "décevoir maman". Transgresser les règles c'est expérimenter ce qui est une injonction morale (ne pas montrer son nombril) et une règle de survie (ne pas rouler au-dessus de 90 sur une route de montagne). C'est se faire une opinion et c'est essentiel pour devenir adulte.
Le fait est que la nicotine est une substance addictive et que la cigarette n'est pas formidable pour la santé. Le fait est que les fumeurs sont au courant, c'est écrit à peu près partout à côté du mot "tabac". Les fumeurs de mon entourage se servent de leur cigarette comme d'un espace de liberté. Ils se sentent moins contrôlés en payant des taxes faramineuses et en hypothéquant leur santé plutôt qu'en vivant un quotidien présenté comme "sain". Le geste de fumer les rassure, le temps qu'ils passent à fumer est sacré : c'est du temps pour eux. Qu'ils peuvent prendre n'importe où parce que la cigarette se transporte facilement.
Tout le monde ne grandit pas au même moment et à la même vitesse. Les fumeurs se nourrissent de votre désapprobation : ils se sentent rebelles. Quand vous les affligez, ils vous voient comme leur maman (ou n'importe quelle personne qui leur a dit que c'était mal et dont ils veulent tester l'affection) et ça les conforte dans le fait de continuer.
Personne n'a été "cool" au lycée ou au collège. L'adolescence est une période difficile où normalement se joue... l'émancipation. Tout le monde a quelque chose à redire sur son physique, son intelligence et ses rapports sociaux de l'époque. Et pour cause : on est en plein chambardement hormonal, on est coincé à l'école alors que ça nous convient pas forcément et on n'a pas trop la possibilité d'ouvrir son horizon de rencontres sans le consentement parental. Beaucoup de choses pourraient être faites pour améliorer les choses, mais là n'est pas le propos.
La plupart d'entre nous avons respecté les règles posées de 0 à 15 ans, non pas par amour de nos encadrants qui changeaient tout le temps (et qui des fois étaient...), mais parce qu'il existe un rapport de force évident entre un enfant et un adulte. Parmi ces règles : ne pas toucher aux médicaments, ne pas boire d'alcool, ne pas jouer avec les allumettes et..... ne pas fumer. Quand on fait la bonne taille, on n'a plus vraiment de raison de respecter ces règles.
Fumer, c'est pas cool, fumer c'est essentiel. Après, peut-être que votre cigarette c'était de l'homosexualité, de la transidentité, un rapport sans capote, de "mauvaises fréquentations", arrêter vos études très sages pour faire un truc qui vous plaît. Fumer c'est dire qu'on est responsable. Qu'on essaye, même si on sait qu'on va "s'en prendre une" ou "décevoir maman". Transgresser les règles c'est expérimenter ce qui est une injonction morale (ne pas montrer son nombril) et une règle de survie (ne pas rouler au-dessus de 90 sur une route de montagne). C'est se faire une opinion et c'est essentiel pour devenir adulte.
Le fait est que la nicotine est une substance addictive et que la cigarette n'est pas formidable pour la santé. Le fait est que les fumeurs sont au courant, c'est écrit à peu près partout à côté du mot "tabac". Les fumeurs de mon entourage se servent de leur cigarette comme d'un espace de liberté. Ils se sentent moins contrôlés en payant des taxes faramineuses et en hypothéquant leur santé plutôt qu'en vivant un quotidien présenté comme "sain". Le geste de fumer les rassure, le temps qu'ils passent à fumer est sacré : c'est du temps pour eux. Qu'ils peuvent prendre n'importe où parce que la cigarette se transporte facilement.
Tout le monde ne grandit pas au même moment et à la même vitesse. Les fumeurs se nourrissent de votre désapprobation : ils se sentent rebelles. Quand vous les affligez, ils vous voient comme leur maman (ou n'importe quelle personne qui leur a dit que c'était mal et dont ils veulent tester l'affection) et ça les conforte dans le fait de continuer.