@Juda Vadakedavra
Je suis complètement d’accord avec toi. Je suis enseignante en plus d’être autiste. Je connais les conditions déplorables d’accueil des enfants handis dans les classes. On parle d’inclusion mais pour beaucoup c’est juste coller les enfants dans des classes déjà surchargées et des lieux non adaptés sans prévoir d’aménagements. C’est donc aussi tout à fait maltraitant. Et il m’arrive même quand même parfois de soutenir une orientation en établissement spécialisé parce que je sais qu’en l’état on ne peut pas proposer d’inclusion correcte (un enfant autiste avec hypersensibilité au bruit et à l’agitation, dans une classe de 30, tous serrés comme des sardines, sans la place pour un endroit calme, c’est trop dur, j’ai l’impression de participer à lea torturer et je sais qu’au moins en milieu spécialisé le nombre d’enfant sera moins important, les locaux seront (peut-être) adaptés…) mais ce n’est pas non plus la solution de l’écarter. C’est injuste que l’enfant handi soit écarté parce que l’éducation nationale (ou la partie sociale et handicap de l’état, je sais plus le nom du rôle de Cluzel) ne souhaite pas mettre des moyens.
Les assos de personnes handicapées le réclament tres sérieusement (une vraie inclusion respectueuse je veux dire). Je crois pas que ça m’appartienne de les contredire, dans le sens où je ne suis pas concernée, je ne suis pas et n’ai jamais été en établissement spécialisé en tant qu’handi. Je ne peux que respecter leur demande et la relayer pour qu’on arrive à écouter leurs demandes (fermer ces établissement et proposer une vraie inclusion respectueuse des besoins de tou•te•s.)
Ce n’est pas une attaque envers les personnels qui se tuent la santé pour un salaire assez bas à essayer de faire de leur mieux mais une remise en question du système validiste qui consiste à mettre à l’écart les personnes handicapées plutôt que de mettre les moyens.
Certes ce ne sont pas des prisons, la plupart du temps. Mais les personnes handicapées qui vivent en centre spécialisées une fois adultes sont tout de même d’une certaine façon à la marge de la société, vivent en communauté (entre handis + personnel santé en gros) au lieu d’avoir un chez-soi, et peuvent prendre très peu de décisions quant à leur propre vie, leurs envies pour leur avenir. On parle de personnes adultes.
Je suis complètement d’accord avec toi. Je suis enseignante en plus d’être autiste. Je connais les conditions déplorables d’accueil des enfants handis dans les classes. On parle d’inclusion mais pour beaucoup c’est juste coller les enfants dans des classes déjà surchargées et des lieux non adaptés sans prévoir d’aménagements. C’est donc aussi tout à fait maltraitant. Et il m’arrive même quand même parfois de soutenir une orientation en établissement spécialisé parce que je sais qu’en l’état on ne peut pas proposer d’inclusion correcte (un enfant autiste avec hypersensibilité au bruit et à l’agitation, dans une classe de 30, tous serrés comme des sardines, sans la place pour un endroit calme, c’est trop dur, j’ai l’impression de participer à lea torturer et je sais qu’au moins en milieu spécialisé le nombre d’enfant sera moins important, les locaux seront (peut-être) adaptés…) mais ce n’est pas non plus la solution de l’écarter. C’est injuste que l’enfant handi soit écarté parce que l’éducation nationale (ou la partie sociale et handicap de l’état, je sais plus le nom du rôle de Cluzel) ne souhaite pas mettre des moyens.
Les assos de personnes handicapées le réclament tres sérieusement (une vraie inclusion respectueuse je veux dire). Je crois pas que ça m’appartienne de les contredire, dans le sens où je ne suis pas concernée, je ne suis pas et n’ai jamais été en établissement spécialisé en tant qu’handi. Je ne peux que respecter leur demande et la relayer pour qu’on arrive à écouter leurs demandes (fermer ces établissement et proposer une vraie inclusion respectueuse des besoins de tou•te•s.)
Ce n’est pas une attaque envers les personnels qui se tuent la santé pour un salaire assez bas à essayer de faire de leur mieux mais une remise en question du système validiste qui consiste à mettre à l’écart les personnes handicapées plutôt que de mettre les moyens.
Certes ce ne sont pas des prisons, la plupart du temps. Mais les personnes handicapées qui vivent en centre spécialisées une fois adultes sont tout de même d’une certaine façon à la marge de la société, vivent en communauté (entre handis + personnel santé en gros) au lieu d’avoir un chez-soi, et peuvent prendre très peu de décisions quant à leur propre vie, leurs envies pour leur avenir. On parle de personnes adultes.
Dernière édition :
(oui parce qu'à 8 ans déjà je pensais des fois être possédée, ou hantée, vu que des objets "se déplaçaient tout seul" dans ma chambre, alors qu'en fait non c'était des switchs et de l'amnésie)