Je ne supporte pas...

[Gavanza]

Sinon, je ne supporte pas, et en ces périodes d'élections, j'en subis plein des gens comme ça, les gens qui se croient experts en tout. Ceux qui sortent la petite phrase bien ridicule du "nan mais c'est pas du tout réaliste ce que tel candidat propose". Le mieux c'est quand on parle d'économie... mais QUI maitrise l'économie à l'heure actuelle dans la population française? même les économistes se disent (parfois) paumés. Alors ok on nous demande de choisir un candidat donc il faut bien essayer d'avoir une vision relativement réaliste des choses, une vision critique aussi. Mais asséner des "vérités" comme "le protectionnisme n'a jamais rien donné de bon" alors qu'on a fait qu'un demi-semestre d'économie en licence d'histoire, je comprends pas trop quel sens ça peut avoir. (Je précise que je n'en sais rien si le protectionnisme a déjà eu des résultats positif ou non, mais c'est pas le sujet. C'est juste le fait de le présenter comme "vérité vraie" qui me dérange)

Ahah non mais trop. Ça me fait penser à un commentaire que j'ai pu lire sur le topic consacré au témoignage d'une militante de Sarkozy, où une Madz critiquait la gauche avec des phrases toutes faites du genre "aujourd'hui on paye les erreurs de Mitterand" ou encore "Les 35 heures !? Sérieusement !...". Mais c'est tout ce qu'elle disait à ce sujet. Aucun détail, aucune explication, aucune analyse de son soit-disant "point de vue". Je n'ai absolument rien contre cette madmoizelle que je ne connais d'ailleurs absolument pas, mais ce commentaire était à mes yeux la représentation typique de ce genre de propos que j'entends beaucoup trop : les discours qui se veulent hyper calés sur le sujet, alors qu'en réalité, la personne n'y connait quasiment que dalle. Elle a juste entendu dire par un militant, un oncle ou par un mec dans le métro : "les 35h c'est pas bien" et après elle le ressort comme si elle avait fait une thèse sur le sujet et savait de quoi elle parlait.
Et au final, on se retrouve avec des commentaires de ce style où la personne ne saurait rien dire, mais qui essaye de duper son petit monde.
Exemple :
Sujet à débattre = les 35h.
Argumentaire = "Sérieusement !..."
(Comprendre : sérieusement !! C'est tellement évident que c'est une idée pourrie, que je ne veux même pas prendre la peine de vous le ré-expliquer en détail, car tout le monde sait ça !
Réalité de la situation : je n'y connais rien et je ne saurais pas vous dire pourquoi les 35h c'est mal, alors je fais comme si à base de petites phrases toutes faites )

 

[Pseudo Déjà Pris]

1. Les personnes qui lisent et répondent à leurs 30 mails et leurs 15 sms en ma présence.
Tu peux attendre les 3 minutes qui nous restent avant de nous séparer avant de répondre, non?

2. L'odeur du bedo. Ça me donne la nausée :sick2:

 

[Ancien membre]

C'est pas que je ne supporte pas, mais ça m'énerve/me rend triste quand je vois des parents "chaïlles" qui sont avec leurs bouteilles dans la rue avec leur petit juste à côté toutmignonquet'asenviedeprendredanstesbrasetdeluifaireungroscâlinetdejoueraveclui
et que EUX s'en foutent royalement, ne l'écoutent pas quand il leur parle et lui râlent dessus pour rien...

(oui, en attendant mes kebabs toute à l'heure, j'ai assisté à ça et j'avais envie d'en parler. j'ai voulu le prendre dans ma voiture, ce p'tit)

 

[Gros-Câlin]

La Gadji : Ça veut dire quoi des "parents chailles ?"

 

[Emel-]

Je ne supporte pas Florent Pagny.

Voilà, c'est dit.

 

[Gringo]

@La Gadji : Ça veut dire quoi des "parents chailles ?"

ça veut dire cas social, wesh-wesh, kéké.

Sinon aujourd'hui je n'ai pas trop supporté de faire mal à une patient délibérément (une anesthésie en intra pulpaire qui est un peu la pire douleur que vous puissiez imaginer), logiquement ça soulage en une seconde, mais là pas moyen je m'y suis repris à plusieurs fois et à chaque fois elle se tordait de douleur...

C'était ce matin et je me sens encore mal.

 

[Chouette-Culotte]

Je ne supporte pas, ça me dégoûte même, lorsque lors de la distribution de polycopiés ou feuilles en classe ou autre, la personne les distribuant passe son doigts à sa bouche pour y mettre un peu de salive de façon à accrocher le papier et leur faciliter la distribution,rien que l'idée de me retrouver avec une feuille imbibée de la salive d'autrui.... beurk beurk beurk

Même que parfois on se retrouve avec des "traces" sur la feuille style tâche d'encre en forme d'empreinte digitale voire carrément marque de doigts pas lavés.:sick2:

 

[Mandorle]

C'est pas vraiment un je ne supporte pas, plus un ça m'agace. Mais j'en ai un peu marre de tous ces gens qui disent "ha, les livres je ne peux pas supporter qu'on écrive dessus, ça me fait pleurer des larmes de sang quand je vois quelqu'un écrire dans un livre", tout ça, tout ça. Je ne parle pas de ceux qui sont maniaques avec leurs propres bouquins, je peux comprendre, et puis ils font ce qu'ils veulent de leurs affaires. Je parle de ceux qui considèrent que chaque livre est un objet sacré auquel il ne faut pas toucher, alors que la valeur d'usage, c'est justement ce qui peut faire l'intérêt d'un exemplaire. Je trouve au contraire que figer l'objet livre dans une forme , c'est justement négliger que l'écrit a connu et connaît encore de multiples matérialités, et que garder ces formes vivantes, c'est justement reconnaître la valeur du livre en tant qu'objet.
(oui, tout ça pour me justifier de ma tendance à stabiloter mes bouquins ).

 

[Mandorle]

@Shield : oui c'est tout à fait ce que je veux dire ! Je n'ai jamais été très soigneuse, mais j'ai vraiment commencé à apprécier la valeur d'usage des livres en tombant sur des trucs comme des notes de blanchisserie dans des traités de philosophie médiévale, je trouve ça trop cool.

 

[Pipistrelle.]

Mandorle

J'achète beaucoup de livres d'occasions, et j'adore trouver des "surprises" dedans :
Quand l'ancien propriétaire a noté son nom à l'intérieur et éventuellement sa classe, "Machin Chose, 4ème A"
Quand il s'agissait d'un cadeau et que la personne qui a offert le livre écrit une petite dédicace
Quand il y a des annotations
Quand tu retrouves des photos personnelles ou des vieilles pubs des années 60 en guise de marque page

Ca me procure un sentiment étrange, le livre a eu une "vie" avant moi, il appartenu à quelqu'un qui l'a manipulé, apprécié, en a pris soin, y attache des souvenirs... Je m'interroge souvent sur ce qui a poussé cette personne à revendre son livre, sur ce qui a causé telle tache ou telle déchirure, etc. J'ai un sentiment particulier vis-à-vis des annotations aussi, des fois je me dis que la personne a fait plus que les écrire pour elle-même, qu'elle l'a fait dans l'idée de transmettre le livre par la suite, tout en "léguant" son point de vue dessus.

Dans un sens, j'ai l'impression de m'introduire dans la vie privée de l'ancien propriétaire, juste à travers l'aperçu qu'un livre peut m'en donner. La plupart des autres articles qu'on achète d'occasion ne permettent pas ce type d'intrusion, mais le cas des livres montre à quel point on peut entretenir un rapport intime avec ces objets.

 

[Gringo]

@Mandorle

J'achète beaucoup de livres d'occasions, et j'adore trouver des "surprises" dedans :

Quand il y a des annotations

J'ai emprunté à un livre à la bibliothèque et une personne avait barré "au temps" de la phrase "au temps pour moi" et avait écrit dans la marge "autant !", j'ai eu envie de rebarrer le "autant" pour remettre "au temps" mais j'ai pas osé.

 

[Pipistrelle.]

J'ai emprunté à un livre à la bibliothèque et une personne avait barré "au temps" de la phrase "au temps pour moi" et avait écrit dans la marge "autant !", j'ai eu envie de rebarrer le "autant" pour remettre "au temps" mais j'ai pas osé.

Ca aurait été drôle que tu le fasses, ça aurait créé une sorte de connivence, ou du moins de dialogue interposé entre cette personne, toi et les lecteurs