@RainyMood D'accord, j'ai dû mal comprendre la formulation car j'ai cru qu'il y avait un jugement sur le trouble, comme si c'était une invention tendance 
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Je ne supporte pas...
- Initiateur de la discussion Hawley
- Date de début
-
- Mots-clés
- les essentiels
@RainyMood Oui j'avais bien compris le reste et je suis d'accord avec ce que vous dites . C'est juste que j'ai dû m'emmêler les pinceaux sur la partie rêverie compulsive.
. C'est juste que j'ai dû m'emmêler les pinceaux sur la partie rêverie compulsive.
J'ajouterais par rapport à ce qui a pu être dit, d'autant plus quand certains comportements peuvent s'expliquer par un état de fatigue !
Typiquement, le manque de concentration, l'altération de l'humeur, le besoin de bouger (pour aider au maintien de l'éveil), le manque de motivation, le besoin de calme, sont des effets qu'on retrouve en cas de fatigue.
Hors pour peu qu'on souffre d'un trouble du sommeil ou encore de certaines pathologies chroniques par exemple, la fatigue peut-être permanente/quasi permanente et les effets qui vont avec aussi.
Typiquement, le manque de concentration, l'altération de l'humeur, le besoin de bouger (pour aider au maintien de l'éveil), le manque de motivation, le besoin de calme, sont des effets qu'on retrouve en cas de fatigue.
Hors pour peu qu'on souffre d'un trouble du sommeil ou encore de certaines pathologies chroniques par exemple, la fatigue peut-être permanente/quasi permanente et les effets qui vont avec aussi.
Je ne supporte pas de ne pas voir les commentaires sous certains articles. Je pense notamment à celui sur la jeune femme qui est minimaliste sur ses dépenses et qui a été publié aujourdhui. J'aime la liberté d'expression alors ne pas pouvoir m'exprimer ou lire les commentaires ça me gave.
@Griffith
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J'ai eu le même effet d'agacement qu' @Alpha y'a 2-3 jour en voyant un post twitter (un truc genre "qu'est-ce qui vous saoule le plus dans votre tdha ?" et là c'était un truc que je me souviens plus le nom mais en gros le truc de "j'ai un rdv à 15h ? Je peux rien faire /programmer avant". Et des gens disais à ceux qui répondait que tout le monde fait ça que non, c'est pas normal)
Bref.
Les RS ont "popularisé" (pas le termes que je cherche mais je trouve pas mes mots) les troubles psy, c'est bien, ça aide les gens en souffrance mais l'effet pervers c'est que tout le monde s'y reconnaît et se trouve un truc. Et j'ai l'impression que de plus en plus, on a envie d'être unique, d'avoir quelque chose qui nous différencie de la masse et les troubles psy remplissent ce rôle. C'est un truc très basique à l'adolescence, les jeunes sont sur les RS, ils sont en pleine construction psy = ils s'auto diagnostic.
Le problème c'est que les troubles psy, c'est pas juste "j'ai tel symptômes = je suis donc X". C'est un ensemble de symptômes /comportement /fonctionnement qui a un retentissement important sur la vie de la personne et/ou son entourage.
Et tout ça sur un ensemble de spectre. On a donc tous (ou quasi) des traits d'un symptômes /comportement /fonctionnement "pathologique" Sans que ça nous fasse entrer dans la pathologie.
Je suis diagnostiquée Borderline, comorbidité classique d'épisode dépressif et j'ai des traits d'autisme, d'obsession compulsion. Ça ne fait pas de moi une autiste ou une TOC, "juste" une borderline qui a des comorbidité et des traits qui s'ajoutent par dessus. Ces traits n'arrangent pas ma vie parce que y'a le trouble borderline, sans ce trouble, ils n'auraient pas trop d'incidence et je serais juste un peu relou à vivre pour mon entourage (parce que je peux écouter en boucle la même chanson pendant des heures ou que je suis pragmatique/terre à terre /insistante quand je relève une incohérence).
L'autre effet pervers de la popularisation des troubles psy sur les RS c'est que les symptômes /comportement /etc sont donnés listé et que quelqu'un qui va se faire diagnostiqué, il va ressortir ces listes parce qu'il les a vu sur les RS. Et ça fausse les diagnostics.
Quand j'étais en fac de psycho, je me suis autodiag une dépression (j'avais pas totalement tord), j'ai dû attendre plus de 10 ans, une hospitalisation, pour avoir "le bon" diag. Parce que c'est des pro qui m'ont guidé vers lui en me voyant fonctionner, parce que j'en avais jamais entendu parlé. Et le trouble borderline, on en entend très peu parler, ça doit pas être assez sexy... C'est même l'inverse, ça fait peur.
C'est ça qui me saoule avec tout ces gens non pro qui parle de trouble psy sur le net, surtout ceux auto diag ou diag "officiel" mais tu sais pas si le pro est un bon ou pas (des psy qui se plantent, y'en a plein ! La psychanalyse se porte toujours bien, des médecins croient en l'homéopathie, des troubles comme le TDI ne font pas l'unanimité, bref)
Ce qui me saoule donc, c'est que ces gens, bizarrement, ils ont tous des troubles "cool" (autisme, HPI) ou dedouanant (tdha) ou un peu "mystérieux" (tdi)... Et les gens qui regarde les RS, ils se demandent s'ils sont pas autiste (parce qu'ils sont timide) ou tdha (parce qu'ils aiment pas étudier) ou HPI (parce qu'ils s'ennuient en cours) mais ils se demandent pas s'ils sont schizophrène, bipolaire, borderline, dépendant affectif, histrionique.... Pourquoi ? C' est méconnu ou c'est pas assez glamour ? On peut pas crâner en disant "moi j'suis bipolaire/schizophrène, borderline/dépendant affectif/histrionique" parce que ça fait peur (allez voir les tableaux clinique, ça donne pas envie d'en côtoyer)
Oui, je suis un peu saoulé... J'suis tombé sur "c'est quoi votre redflag ultime ?" réponse : le TPB et une loooongue liste de commantaire qui approuve avec peu ou prou la même phrase "testé... Fuyez"
Je le prends pas très bien (même si je sais que c'est une tannée de subir mes changements d'humeur)
Désolée du pavé, fallait que ça sorte
Bref.
Les RS ont "popularisé" (pas le termes que je cherche mais je trouve pas mes mots) les troubles psy, c'est bien, ça aide les gens en souffrance mais l'effet pervers c'est que tout le monde s'y reconnaît et se trouve un truc. Et j'ai l'impression que de plus en plus, on a envie d'être unique, d'avoir quelque chose qui nous différencie de la masse et les troubles psy remplissent ce rôle. C'est un truc très basique à l'adolescence, les jeunes sont sur les RS, ils sont en pleine construction psy = ils s'auto diagnostic.
Le problème c'est que les troubles psy, c'est pas juste "j'ai tel symptômes = je suis donc X". C'est un ensemble de symptômes /comportement /fonctionnement qui a un retentissement important sur la vie de la personne et/ou son entourage.
Et tout ça sur un ensemble de spectre. On a donc tous (ou quasi) des traits d'un symptômes /comportement /fonctionnement "pathologique" Sans que ça nous fasse entrer dans la pathologie.
Je suis diagnostiquée Borderline, comorbidité classique d'épisode dépressif et j'ai des traits d'autisme, d'obsession compulsion. Ça ne fait pas de moi une autiste ou une TOC, "juste" une borderline qui a des comorbidité et des traits qui s'ajoutent par dessus. Ces traits n'arrangent pas ma vie parce que y'a le trouble borderline, sans ce trouble, ils n'auraient pas trop d'incidence et je serais juste un peu relou à vivre pour mon entourage (parce que je peux écouter en boucle la même chanson pendant des heures ou que je suis pragmatique/terre à terre /insistante quand je relève une incohérence).
L'autre effet pervers de la popularisation des troubles psy sur les RS c'est que les symptômes /comportement /etc sont donnés listé et que quelqu'un qui va se faire diagnostiqué, il va ressortir ces listes parce qu'il les a vu sur les RS. Et ça fausse les diagnostics.
Quand j'étais en fac de psycho, je me suis autodiag une dépression (j'avais pas totalement tord), j'ai dû attendre plus de 10 ans, une hospitalisation, pour avoir "le bon" diag. Parce que c'est des pro qui m'ont guidé vers lui en me voyant fonctionner, parce que j'en avais jamais entendu parlé. Et le trouble borderline, on en entend très peu parler, ça doit pas être assez sexy... C'est même l'inverse, ça fait peur.
C'est ça qui me saoule avec tout ces gens non pro qui parle de trouble psy sur le net, surtout ceux auto diag ou diag "officiel" mais tu sais pas si le pro est un bon ou pas (des psy qui se plantent, y'en a plein ! La psychanalyse se porte toujours bien, des médecins croient en l'homéopathie, des troubles comme le TDI ne font pas l'unanimité, bref)
Ce qui me saoule donc, c'est que ces gens, bizarrement, ils ont tous des troubles "cool" (autisme, HPI) ou dedouanant (tdha) ou un peu "mystérieux" (tdi)... Et les gens qui regarde les RS, ils se demandent s'ils sont pas autiste (parce qu'ils sont timide) ou tdha (parce qu'ils aiment pas étudier) ou HPI (parce qu'ils s'ennuient en cours) mais ils se demandent pas s'ils sont schizophrène, bipolaire, borderline, dépendant affectif, histrionique.... Pourquoi ? C' est méconnu ou c'est pas assez glamour ? On peut pas crâner en disant "moi j'suis bipolaire/schizophrène, borderline/dépendant affectif/histrionique" parce que ça fait peur (allez voir les tableaux clinique, ça donne pas envie d'en côtoyer)
Oui, je suis un peu saoulé... J'suis tombé sur "c'est quoi votre redflag ultime ?" réponse : le TPB et une loooongue liste de commantaire qui approuve avec peu ou prou la même phrase "testé... Fuyez"
Je le prends pas très bien (même si je sais que c'est une tannée de subir mes changements d'humeur)
Désolée du pavé, fallait que ça sorte
Sans compter que tout ça pose des réels problèmes de santé publique à cause de l'engorgement des centres de diag et donc du rallongement de l'attente pour les personnes qui ont vraiment un trouble neurodéveloppemental 
Mais si les gouvernements successifs n'avaient pas défoncé la psychiatrie et si les pro de santé mentale étaient mieux formés et plus enclins à donner de vraies réponses aux patients, on n'en serait pas là... Moi j'ai attendu 27 ans avant qu'on me dise que j'avais un TAG et probablement un trouble de la personnalité obsessionnelle, vous ne croyez pas que les médecins et psychologues que j'avais vus avant auraient pas pu au moins le mentionner... Ce n'était pas quelque chose que j'apprenais totalement mais au moins c'était enfin dit "officiellement" et ça m'a permis d'avancer !
Y a plein de gens si on leur avait expliqué plus tôt que leur anxiété sociale, leur dépression ou que sais-je expliquait mieux leur fonctionnement que l'autisme ou le TDAH on n'en serait pas là.
Édit : le pire c'est aussi ces gens qui voient la ""neuroatypie"" comme un truc qui se ressent. En soirée j'ai entendu un mec dire à une meuf "je sens que tu es neuroA parce que je le suis et que je le ressens chez toi". Mais en fait les diag répondent à des critères et à une plainte fonctionnelle, c'est pas une aura mystique dégagée par les gens...
Mais si les gouvernements successifs n'avaient pas défoncé la psychiatrie et si les pro de santé mentale étaient mieux formés et plus enclins à donner de vraies réponses aux patients, on n'en serait pas là... Moi j'ai attendu 27 ans avant qu'on me dise que j'avais un TAG et probablement un trouble de la personnalité obsessionnelle, vous ne croyez pas que les médecins et psychologues que j'avais vus avant auraient pas pu au moins le mentionner... Ce n'était pas quelque chose que j'apprenais totalement mais au moins c'était enfin dit "officiellement" et ça m'a permis d'avancer !
Y a plein de gens si on leur avait expliqué plus tôt que leur anxiété sociale, leur dépression ou que sais-je expliquait mieux leur fonctionnement que l'autisme ou le TDAH on n'en serait pas là.
Édit : le pire c'est aussi ces gens qui voient la ""neuroatypie"" comme un truc qui se ressent. En soirée j'ai entendu un mec dire à une meuf "je sens que tu es neuroA parce que je le suis et que je le ressens chez toi". Mais en fait les diag répondent à des critères et à une plainte fonctionnelle, c'est pas une aura mystique dégagée par les gens...
Dernière édition :
Eh bah tenez, je viens de découvrir l'exemple parfait 
Louise Aubery (MyBetterSelf) qui vient d'annoncer qu'elle a été diagnostiquée...d'ébullition mentale. Qui est, je la cite, une pathologie "très rare" (évidemment
).
...
C'est une pathologie qui n'existe paaas surtout !!! Sa description de l'ébullition mentale : "des pensées tout le temps, le cerveau qui mouline du matin au soir, on ne peut plus fonctionner". Ah oui, bah ça s'appelle le burn-out en fait ma biche. Ou le trouble anxieux généralisé. Et c'est PAS RARE DU TOUT. Mais c'est sûr que c'est moins chic que "ébullition mentale"
Purée mais vraiment qu'est-ce que j'en ai marre !
Vous pariez combien que dans quelques mois je vais recevoir des patientes qui m'expliquent qu'elles pensent souffrir d'ébullition mentale ?
Louise Aubery (MyBetterSelf) qui vient d'annoncer qu'elle a été diagnostiquée...d'ébullition mentale. Qui est, je la cite, une pathologie "très rare" (évidemment
)....
C'est une pathologie qui n'existe paaas surtout !!! Sa description de l'ébullition mentale : "des pensées tout le temps, le cerveau qui mouline du matin au soir, on ne peut plus fonctionner". Ah oui, bah ça s'appelle le burn-out en fait ma biche. Ou le trouble anxieux généralisé. Et c'est PAS RARE DU TOUT. Mais c'est sûr que c'est moins chic que "ébullition mentale"
Purée mais vraiment qu'est-ce que j'en ai marre !
Vous pariez combien que dans quelques mois je vais recevoir des patientes qui m'expliquent qu'elles pensent souffrir d'ébullition mentale ?
@Alpha Vraie question : ça existe vraiment des gens qui n'ont pas le cerveau qui mouline tout le temps et un saut perpétuel entre quatre trains de pensées 
?
Pour moi, des pensées tout le temps et le cerveau qui mouline, c'est un état de base.
Et si on ne peut plus fonctionner, c'est qu'il est temps de prendre des vacances.
Enfin, j'ai du mal à voir en quoi son état est différent de l'état de base d'une personne "normale" et en quoi elle aurait une pathologie "très rare"
?Pour moi, des pensées tout le temps et le cerveau qui mouline, c'est un état de base.
Et si on ne peut plus fonctionner, c'est qu'il est temps de prendre des vacances.
Enfin, j'ai du mal à voir en quoi son état est différent de l'état de base d'une personne "normale" et en quoi elle aurait une pathologie "très rare"
Ça me fait penser à mon compagnon qui me disait au début de notre relation qu'il avait comme "en permanence 8 ecrans de télé sur des chaînes différentes qu'il suivait sans perdre aucun fil" et... qui trouvait ça normal. Moi non, 8 je trouvais ça beaucoup quand même et y'avait d'autres trucs qui me faisaient penser à un possible trouble hyperactif. Je voulais qu'il consulte, il a jamais voulu.
Avec le temps, ça s'est calmé, il en a plus que 4 maintenant.
Mon chéri, 10 ans de couple avec une borderline et lui, ça le calme. Comme quoi
(en vrai, il mérite une médaille pour supporter tout ce que je lui ai fait subir même si c'est contre mon gré)
Avec le temps, ça s'est calmé, il en a plus que 4 maintenant.
Mon chéri, 10 ans de couple avec une borderline et lui, ça le calme. Comme quoi
(en vrai, il mérite une médaille pour supporter tout ce que je lui ai fait subir même si c'est contre mon gré)
@Victoria Grace
Oui ça existe. Mais ça n'est pas plus normal que l'inverse. La normalité c'est un spectre !
En fait "avoir le cerveau qui mouline" ça ne veut pas dire grand chose. Comme tu le dis, le cerveau mouline toujours, c'est la base, sinon c'est qu'on est mort
Penser à d'autres choses en même temps qu'on fait quelque chose, c'est normal. Être capable de se concentrer sur une seule chose pendant quelques heures sans divaguer, c'est normal aussi -et ça s'entraîne, d'ailleurs. Comme la plupart des gens, j'y arrivais très bien pendant mes études, maintenant j'ai perdu l'habitude.
Là pour Louise Aubery je pense qu'elle avait juste des ruminations anxieuses en fait ce qui est donc très très courant. Elle dit dans un article qu'elle a attendu de "voir trois psychiatres avant d'être diagnostiquée d'ébullition mentale"
... Oui....
2 psychiatres honnêtes et 1 qui a repéré la pigeonne qui avait besoin de se sentir spéciale, donc...
Oui ça existe. Mais ça n'est pas plus normal que l'inverse. La normalité c'est un spectre !
En fait "avoir le cerveau qui mouline" ça ne veut pas dire grand chose. Comme tu le dis, le cerveau mouline toujours, c'est la base, sinon c'est qu'on est mort
Penser à d'autres choses en même temps qu'on fait quelque chose, c'est normal. Être capable de se concentrer sur une seule chose pendant quelques heures sans divaguer, c'est normal aussi -et ça s'entraîne, d'ailleurs. Comme la plupart des gens, j'y arrivais très bien pendant mes études, maintenant j'ai perdu l'habitude.
Là pour Louise Aubery je pense qu'elle avait juste des ruminations anxieuses en fait
ce qui est donc très très courant. Elle dit dans un article qu'elle a attendu de "voir trois psychiatres avant d'être diagnostiquée d'ébullition mentale"...
Oui....2 psychiatres honnêtes et 1 qui a repéré la pigeonne qui avait besoin de se sentir spéciale, donc...
ça me fait bien plaisir de vous lire et de voir que certaines personnes gardent de l'esprit critique sur ce qui se dit sur les RS (surtout américains), parce que souvent ça me désespère quand je vois ce qui tourne... et aussi que beaucoup de gens les prennent pour argent comptant (ce qui est normal car si tu es souvent exposé aux mêmes idées tu finis par y porter du crédit)
Les classiques du type "POV tu es autiste" ou "5 trucs que les TDAH font", et là ils mettent des choses pas du tout spécifiques
genre "tu coupes tes étiquettes de vêtement" ou "tu te tortilles les cheveux"... Le pire que j'aie vu : affirmer que "garder la meilleure bouchée pour la fin quand tu manges c'est typique des autistes"
Oui, c'est des choses qu'on peut retrouver dans les TND mais juste ça c'est un peu léger pour le diag...
Les créateurs des vidéos se défendent en disant "oui mais les gens savent bien que ça suffit pas pour affirmer un diagnostic!!"... mais les commentaires c'est "oh ça me fait réaliser que je suis autiste/TDAH/etc" donc de toute évidence ça induit les gens en erreur...
@Arsinoé tu as très bien expliqué les choses et effectivement certains diagnostics sont "plus acceptables" que d'autres, c'est plus facile de se penser TSA/TDAH que borderline. Les troubles psychiatriques sont malheureusement très stigmatisés.
Apparté sur le TPB : y a un aspect très misogyne aussi dans la stigmatisation du TPB, on supporte très peu les expressions émotionnelles intenses quand celles-ci sont connotées "féminines". La forme masculine du TPB (colères, possessivité, addictions) attire bizarrement moins les reproches.
Mais il ne faut pas que cette discussion fasse renoncer à qui que ce soit de se faire bilanter !
Edit : ajout
Je précise que les RS ont aussi énormément de bon, que ce soit en démocratisation du savoir médical ou pour trouver du soutien, mais là on râle sur les dérives !
Les classiques du type "POV tu es autiste" ou "5 trucs que les TDAH font", et là ils mettent des choses pas du tout spécifiques
genre "tu coupes tes étiquettes de vêtement" ou "tu te tortilles les cheveux"... Le pire que j'aie vu : affirmer que "garder la meilleure bouchée pour la fin quand tu manges c'est typique des autistes"Oui, c'est des choses qu'on peut retrouver dans les TND mais juste ça c'est un peu léger pour le diag...
Les créateurs des vidéos se défendent en disant "oui mais les gens savent bien que ça suffit pas pour affirmer un diagnostic!!"... mais les commentaires c'est "oh ça me fait réaliser que je suis autiste/TDAH/etc" donc de toute évidence ça induit les gens en erreur...
@Arsinoé tu as très bien expliqué les choses et effectivement certains diagnostics sont "plus acceptables" que d'autres, c'est plus facile de se penser TSA/TDAH que borderline. Les troubles psychiatriques sont malheureusement très stigmatisés.
Apparté sur le TPB : y a un aspect très misogyne aussi dans la stigmatisation du TPB, on supporte très peu les expressions émotionnelles intenses quand celles-ci sont connotées "féminines". La forme masculine du TPB (colères, possessivité, addictions) attire bizarrement moins les reproches.
Mais il ne faut pas que cette discussion fasse renoncer à qui que ce soit de se faire bilanter
!
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Edit : ajout
Je précise que les RS ont aussi énormément de bon, que ce soit en démocratisation du savoir médical ou pour trouver du soutien, mais là on râle sur les dérives !
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