@Morpheme : je ne sais pas si tu t'adressais à moi mais je sais que tu n'as pas dit qu'on pouvait écrire "n'importe comment". J'ai bien précisé que, si je trouvais cette attitude stupide, personne n'avait affirmé ça ici. Et je suis d'accord quand tu dis que c'est violent d'accuser quelqu'un de ne pas connaître sa propre langue quand il a simplement des difficultés - plus ou moins importantes - à l'écrire. Pour autant, je trouve important d'avoir des conventions communes pour communiquer à l'écrit. Ou de manière non-orale en général (par exemple, pour la signalisation routière).
Après, si dans la plupart des situations je trouve ridicule de faire un scandale pour quelques fautes qui ne nuisent pas à la compréhension du texte (même au travail, si quelqu'un oublie un s dans un mail à un collègue, bon, et alors), dans d'autres je trouve ça inacceptable. Les professions liées à l'écrit, notamment. Voire des erreurs dans un journal, au JT, dans un livre, j'estime que c'est une faute professionnelle. Les correcteurs ne sont pas là pour des prunes. Pour ce qui est de l'école, évidemment je suis contre les méthodes humiliantes, mais à un moment il faut bien l'apprendre, cette fameuse orthographe, quitte à décider ensuite que c'est pas là-dessus qu'on va le plus se focaliser.
Là où je ne te rejoins pas, c'est quand tu dis qu'écrire en faisant beaucoup d'erreurs ne peut pas être dû à de la paresse. C'est peut-être pas le cas le plus fréquent, j'en sais rien, mais ça arrive. Des gens qui envoient des textes bourrés de fautes parce qu'ils s'en foutent royalement, qu'ils ne font ni l'effort de se relire ni celui de s'améliorer, ça existe. J'en ai corrigé où il y avait plein d'erreurs purement orthographiques ("cordiallement", "cous de revien") qui sont automatiquement signalées par le correcteur orthographique (qui détecte aussi une partie des fautes de grammaire).
Je regrette, mais quelqu'un qui m'envoie un message pro sans même prendre la peine de lancer le correcteur automatique, je trouve ça irrespectueux.
Après, si dans la plupart des situations je trouve ridicule de faire un scandale pour quelques fautes qui ne nuisent pas à la compréhension du texte (même au travail, si quelqu'un oublie un s dans un mail à un collègue, bon, et alors), dans d'autres je trouve ça inacceptable. Les professions liées à l'écrit, notamment. Voire des erreurs dans un journal, au JT, dans un livre, j'estime que c'est une faute professionnelle. Les correcteurs ne sont pas là pour des prunes. Pour ce qui est de l'école, évidemment je suis contre les méthodes humiliantes, mais à un moment il faut bien l'apprendre, cette fameuse orthographe, quitte à décider ensuite que c'est pas là-dessus qu'on va le plus se focaliser.
Là où je ne te rejoins pas, c'est quand tu dis qu'écrire en faisant beaucoup d'erreurs ne peut pas être dû à de la paresse. C'est peut-être pas le cas le plus fréquent, j'en sais rien, mais ça arrive. Des gens qui envoient des textes bourrés de fautes parce qu'ils s'en foutent royalement, qu'ils ne font ni l'effort de se relire ni celui de s'améliorer, ça existe. J'en ai corrigé où il y avait plein d'erreurs purement orthographiques ("cordiallement", "cous de revien") qui sont automatiquement signalées par le correcteur orthographique (qui détecte aussi une partie des fautes de grammaire).
Je regrette, mais quelqu'un qui m'envoie un message pro sans même prendre la peine de lancer le correcteur automatique, je trouve ça irrespectueux.
C'est quoi "connaître sa langue" au fond pour toi/vous ? Les jeunes enfants, les analphabètes et les gens qui n'ont pas été éduqués en francais, ils connaissent pas leur langue parce qu'ils ne savent pas écrire comme on veut qu'ils le fassent ? Pour moi dire qu'une personne ne connait pas sa langue (peu importe les raisons, rapport à l'orthographe ou pas) c'est l'en déposséder, basiquement, et je trouve ca violent. On n'arrête pas de parler d'intelligibilité, mais ces gens qui ne "connaissent pas leur langue" vous leur parlez tous les jours sans aucun problème et sans vous en rendre compte, mais quand ils écrivent tout à coup ils ne la connaissent plus ? Il y aura toujours quelqu'un qui "connaît" mieux "la langue" que vous et qui pourrait dire que vous connaissez mal votre langue, ca ferait mal de l'entendre, non ? Ca me toucherait en plein coeur perso...

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Mais après ma spécialité c'est l'anglais, pas le francais (même si les principes sont les mêmes). Je me destine pas à travailler sur les troubles du langage ou de l'écriture/lecture

