@Elozi : C'est vrai que moi, étant plutôt "grande gueule", je me laisse pas faire si un sale chien m'insulte gratuitement et me manque de respect. D'ailleurs une fois j'ai tellement répondu à un mec que je crois qu'il serait vraiment venu me frapper si, vu comment j'hurlais fort quand je l'engueulais, il n'y avait pas eu des passants (hommes bien sûr) qui ne s'étaient arrêtés, interpelés par mes cris, et il a dû sûrement se dire que c'était craignos pour lui si les passants arrêtés intervenaient. Mais je crois qu'il s'est énervé autant car il avait son pote avec lui, et que ça aurait été l'humiliation totale pour lui de se faire rembarrer par une nana en sa présence, du coup il voulait trop faire son mec méchant trop fort prêt à péter la gueule d'une nana pour montrer à son pote qu'il a une bite.
Mais j'aurais été vraiment seule dans la rue, je crois bien qu'il m'aurait refait la figure (même si je lui aurais très certainement laissé de mauvais souvenirs moi aussi en lui arrachant des morceaux de peau un peu partout avec les dents, connard va).
Du coup voilà, je vais ouvrir ma bouche selon la situation : si le mec est seul, rien à foutre, approche moi si tu l'oses (dans mon pays je sais que je risque pas trop de ce côté, ce sont juste des grandes gueules la plupart du temps), par contre s'il est en meute de merde, c'est même pas la peine ils vont tous se mettre à aboyer, et j'ai pas envie de prendre des risques pour une bande de merdeux pareils.
Ce… C'est horrible cette histoire de métro… Mon dieu.
Sinon à mon avis, la rue n'a jamais été safe. Juste qu'avant, je pense que les femmes pensaient très sérieusement que c'était "de leur faute" si elles se faisaient agresser, à cause de leurs fringues ou autres (vu qu'on nous le rabâche encore et toujours autant, alors avant…)… Du coup quand ça devait leur arriver, elles devaient très certainement ne pas en parler par honte vu qu'elles se pensaient fautives, "A quoi bon se plaindre, je l'ai cherché aussi, c'est ma faute, c'est bien fait pour moi"… :/ Maintenant on sait toutes que c'est pas normal, et on en parle beaucoup plus (même si par contre rien n'a évolué dans la rue bien sûr -_-)
Mais j'aurais été vraiment seule dans la rue, je crois bien qu'il m'aurait refait la figure (même si je lui aurais très certainement laissé de mauvais souvenirs moi aussi en lui arrachant des morceaux de peau un peu partout avec les dents, connard va).
Du coup voilà, je vais ouvrir ma bouche selon la situation : si le mec est seul, rien à foutre, approche moi si tu l'oses (dans mon pays je sais que je risque pas trop de ce côté, ce sont juste des grandes gueules la plupart du temps), par contre s'il est en meute de merde, c'est même pas la peine ils vont tous se mettre à aboyer, et j'ai pas envie de prendre des risques pour une bande de merdeux pareils.
Ce… C'est horrible cette histoire de métro… Mon dieu.
Sinon à mon avis, la rue n'a jamais été safe. Juste qu'avant, je pense que les femmes pensaient très sérieusement que c'était "de leur faute" si elles se faisaient agresser, à cause de leurs fringues ou autres (vu qu'on nous le rabâche encore et toujours autant, alors avant…)… Du coup quand ça devait leur arriver, elles devaient très certainement ne pas en parler par honte vu qu'elles se pensaient fautives, "A quoi bon se plaindre, je l'ai cherché aussi, c'est ma faute, c'est bien fait pour moi"… :/ Maintenant on sait toutes que c'est pas normal, et on en parle beaucoup plus (même si par contre rien n'a évolué dans la rue bien sûr -_-)
). Quand je vois un mec seul devant ou derrière moi je guette, mais je n'ai jamais eu de bombe lacrymo et je n'ai jamais pris de cours de self défense. A chaque fois que je rentre je reste sur mes gardes mais je suis sereine ( et heureusement, jusque là ça m'a toujours réussi). Je suis sûrement trop naive mais je ne veux juste pas vivre dans la peur et renoncer à mes libertés!
Je suis dans une grande ville certes, mais de province, donc si j'ai eu droit au type louche qui veut votre numéro ou vous suit dans un commerce (celui-là, les vendeurs l'ont fait dégager vite fait) je n'ai jamais dû être à quatre pattes sous un buisson à écouter des types se demander où je suis. Outre que ça dépend des lieux, il semble aussi que le harcèlement baisse avec l'âge, mais aussi avec l'expérience. Je me souviens d'un témoignage où une dame disait avoir surtout été embêtée étant ado, ou dans sa vingtaine, encore naïve et innocente et que tout avait changé avec sa première expérience, comme si les harceleurs avaient un "radar". Pareil pour moi mais sans expérience, avec la prise de conscience d'être asexuelle. Pour autant bien sûr, l'espace public devrait être à tout le monde, j'en sais quelque chose pour m'être pris ma première remarque désobligeante à douze ans ( de la part d'un garçon de mon âge, mais ça ne fait pas plus plaisir.)
).