Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Jeune adulte, voici 10 conseils pour t'épanouir dans la vie active !

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Je pense que la journaliste parle de sa propre expérience... Sûrement que les expériences de différents jeunes adultes ayant des profils différents ( c est vrai que le mien se rapproche du sien) devraient faire l objet de non pas un mais plusieurs articles car il y a beaucoup à dire .La plupart de ces conseils ne peuvent surtout s'appliquer qu'à des gens qui ont des parents qui peuvent les soutenir (entre autres financièrement), avec un certain bagage de diplômes, et pas de gros problèmes dans la vie... La plupart des gens n'ont pas les moyens de se tromper "trop" de voie, ou de financer une année sabbatique à l'étranger.
Et j'ajouterais que de cet article ressort une certaine philosophie du "quand tu veux tu peux", qui en plus d'être fausse, est plutôt destructrice dans la mesure où elle enfonce encore davantage les personnes qui manquent de moyens financiers, ou ne sont pas dans un état psychologique leur permettant de s'accrocher pour trouver un emploi qui leur convient. Et ça ne concerne pas qu'une minorité de personnes. Quand tu as des enfants (ou autres personnes à charge), ou que tu es pauvre, ou dépressif, ou isolé, ou avec un handicap, ou sans le bac, tu as déjà des moyens très réduits pour réinventer ta vie ou juste la démarrer. Bref, je trouve cet article assez déconnecté de la réalité, pour ma part.
Clairement, on parle de personnes qui ont les moyen, après, il faut le prendre d'une autre façon, moi je n'ai pu reprendre mes études qu'a 25 ans ( grâce au RSA). Donc oui j'ai du "retard" par rapport à ceux qui ont pu faire des études directement après le bac, mais mes 5-6 ans à faire des boulot de m*rde m'ont aussi fait grandir, et maintenant que je suis diplomé, je suis beaucoup plus sure de moi et n'accepte pas n'importe quoi, pour n'importe quel salaire. Et je me rends encore plus compte de ma chance de pouvoir faire un metier que j'aime, pour un salaire déçent.Moi à l'époque l'épanouissement c'était de ne pas être a la rue.
J'ai passé plus de 2 ans à chercher un emploi en ayant pas le droit au RSA (jamais eu droit à aucune aide avant 25 ans, car même si je n'avait plus de contact mon père gagnait très bien sa vie mais ne m'aidait pas pour autant).
Alors oui c'est "positif" de dire n’abandonne pas, choisi ce qu'il te plait, fait toi plaisir, ne te précipite pas ... mais dans les fait quand tu es sans le sou c'est le message est un peu condescendant (et infantilisant aussi je trouve).