Je vous propose un chapitre inédit, pour que vous aussi, vous puissiez laisser sortir la Ana en vous au quotidien
"Ahhhhh, le lundi au soleil. C'est un belle journée, et après avoir passé le weekend dans ma cage, je décide de profiter de ma liberté de femme libre et de sortir un peu. Je sais déjà où aller, j'ai attendu ce moment depuis lundi dernier.
Je prends la Audi R8 Araignée de monsieur, et en posant mes fesses sur le cuir chaud, je me dis que je m'en ferais bien un pantalon. Appuyer sur le champignon me donne déjà des frissons, je suis émoustillée, vivement que j'arrive.
Après un créneau fabuleux, je sors de la voiture, cherche cette pièce magique dans mon sac à main, et me dirige vers l'abri. Celui-là fera l'affaire. J'insère délicatement la pièce dans l'orifice étroit prévu à cet effet, et détache l'engin. Libéré de sa chaîne, j'empoigne délicatement la barre raide, luisante, brillante, légèrement humide qui se présente à mes mains.
Je tire d'un coup sec pour le décoincer des autres, enfilés tous ensemble. D'un pas sûr, je me dirige vers l'entrée, toujours avec l'engin entre mes mains. A la vue de l'enseigne, ma déesse intérieure fait un bond. Elle entend la musique et enfile déjà sa tenue la plus seyante. Elle est prête, ma conscience aussi, tout autant que moi.
Walmart. J'y suis enfin ! Je passe la porte, et le ventilateur à l'entrée fait bouger ma chevelure soyeuse. Je me mords la lèvre inférieure. Je me sens sexy, les cheveux au vent, telle la femme vaillante que je suis. Je sais où je veux me diriger, et d'un pas rapide, mon imposant caddie glissant entre mes doigts, je me dirige au rayon fruits et légumes. Je vais concocter à Christian une petite salade printanière quand il rentrera du travail, j'espère qu'il sera fier de moi !
Le rayon est bien fourni, les concombres empilés les uns sur les autres me font de l’œil. Dans leur léger plastique, je peux apercevoir de légères gouttelettes. Mon esprit s'empourpre, je pense à la première fois que, moi aussi, j'ai dû plastifier le concombre de Christian. Ça me titille là, sous l'escalier.
Puis je remarque les asperges. C'en est trop, ma déesse intérieur danse la carioca et la macarena. Je n'ai plus la force de me retenir. Je prends rapidement le plus gros concombre, une botte d'asperges croquantes. Je cours pour aller à la caisse, je traverse le rayon des oeufs, des brosses à dents (oh non!), la tentation est si forte. La vue des poils ne me quitte plus alors que j'arrive enfin à la caisse numéro 69.
Zut, c'est le jour de travail de José, mon pote photographe raté ! Il me salue, je regarde mes concombres. Si il savait.
"Ahhhhh, le lundi au soleil. C'est un belle journée, et après avoir passé le weekend dans ma cage, je décide de profiter de ma liberté de femme libre et de sortir un peu. Je sais déjà où aller, j'ai attendu ce moment depuis lundi dernier.
Je prends la Audi R8 Araignée de monsieur, et en posant mes fesses sur le cuir chaud, je me dis que je m'en ferais bien un pantalon. Appuyer sur le champignon me donne déjà des frissons, je suis émoustillée, vivement que j'arrive.
Après un créneau fabuleux, je sors de la voiture, cherche cette pièce magique dans mon sac à main, et me dirige vers l'abri. Celui-là fera l'affaire. J'insère délicatement la pièce dans l'orifice étroit prévu à cet effet, et détache l'engin. Libéré de sa chaîne, j'empoigne délicatement la barre raide, luisante, brillante, légèrement humide qui se présente à mes mains.
Je tire d'un coup sec pour le décoincer des autres, enfilés tous ensemble. D'un pas sûr, je me dirige vers l'entrée, toujours avec l'engin entre mes mains. A la vue de l'enseigne, ma déesse intérieure fait un bond. Elle entend la musique et enfile déjà sa tenue la plus seyante. Elle est prête, ma conscience aussi, tout autant que moi.
Walmart. J'y suis enfin ! Je passe la porte, et le ventilateur à l'entrée fait bouger ma chevelure soyeuse. Je me mords la lèvre inférieure. Je me sens sexy, les cheveux au vent, telle la femme vaillante que je suis. Je sais où je veux me diriger, et d'un pas rapide, mon imposant caddie glissant entre mes doigts, je me dirige au rayon fruits et légumes. Je vais concocter à Christian une petite salade printanière quand il rentrera du travail, j'espère qu'il sera fier de moi !
Le rayon est bien fourni, les concombres empilés les uns sur les autres me font de l’œil. Dans leur léger plastique, je peux apercevoir de légères gouttelettes. Mon esprit s'empourpre, je pense à la première fois que, moi aussi, j'ai dû plastifier le concombre de Christian. Ça me titille là, sous l'escalier.
Puis je remarque les asperges. C'en est trop, ma déesse intérieur danse la carioca et la macarena. Je n'ai plus la force de me retenir. Je prends rapidement le plus gros concombre, une botte d'asperges croquantes. Je cours pour aller à la caisse, je traverse le rayon des oeufs, des brosses à dents (oh non!), la tentation est si forte. La vue des poils ne me quitte plus alors que j'arrive enfin à la caisse numéro 69.
Zut, c'est le jour de travail de José, mon pote photographe raté ! Il me salue, je regarde mes concombres. Si il savait.