@Charlie-Culotte : ça marche, oui, grâce aux gens qui réclament ce genre de pub (à la limite, bravo l'agence de com'). H&M est une entreprise qui n'est pas plus éthique qu'une autre boîte qui vend des fringues, comme ça a déjà été dit. Outre le documentaire The True cost, il y a aussi l'émission Last Week Tonight sur les vêtements qui est édifiante (en anglais désolée) : le marché de la sape pas chère se fait sur le dos des travailleurs pauvres de pays en développement. C'est un fait. Est-ce que je tape sur les gens qui achètent, sachant que les seules autres alternatives sont de vendre un rein ou de passer par les friperies ? Non. Est-ce que je trouve cool de constater qu'à force de réclamer de la représentation de corps variés et réels, on l'obtient ? Oui.
Je persiste et signe, les lauriers, ils sont pour nous, les consommateurs qui réclamons une pub non-stigmatisante, non-culpabilisante.
Edit :
@Mcmm : c'est pas tant que les entreprises n'ont pas de rôle à jouer, bien au contraire. C'est que ce sont des entreprises, à but lucratif, donc (certes, c'est une généralité, y a aussi des entreprises avec une éthique mais là on parle de H&M, donc bon). Du coup, rien ne les fera se bouger sur ce genre de questions si ce n'est leur chiffre d'affaires. D'où le vote par porte-feuilles interposé. Qu'il s'agisse de boycotter ou d'encourager une entreprise (ou dans le cas qui nous intéresse, une campagne).
@duendecita : C'est vrai... Mais quelles sont les images qu'ont voit, majoritairement, partout, tout le temps et à l'insu de notre plein gré ? Les pubs. Donc, si on parle de représentation des corps, je trouve essentiel que la publicité, aussi - et pas exclusivement - suive le mouvement. Par ailleurs, les livres et autres médias fonctionnent également selon une logique lucrative (franchement, 50 shades of bullshit n'a pas été paru par amour de la littérature ni tourné par amour du cinéma). Les journaux qui retracent les faits et gestes de Nabilla, c'est pas par amour du journalisme. Etc.
Je ne dis pas que le consommateur l'a bien cherché (encore heureux). Je dis juste qu'on peut réagir, collectivement et donc efficacement, en jouant sur le nerf de la guerre : la thune, le pèze, bref nos chers brouzoufs !