Je rêve d'un monde sans téléphones ni boites aux lettres...
Je ne suis pourtant pas asociale, enfin je crois...
Je ne suis pourtant pas asociale, enfin je crois...
La peur de téléphoner, un mal générationnel ?
- Initiateur de la discussion Chloé P.
- Date de début
On est un peu tous dans ce cas alors !
Perso quand c'est amis / famille ... pas de soucis, mais dès qu'il me faut demander un renseignement / commander / m'inscrire à quelque chose je bafouille et je stresse. Je commence donc par écrire sur une feuille de papier ce que je dois dire, une partie du papier avec des mots clefs et l'autre avec des belles phrases ( surtout pour le début )
Je suis au moins sure de ne rien oublier lors de mon appel, par contre impossible pour moi de dériver de mon papier et de poser des questions : je suis trop stressée ....
Perso quand c'est amis / famille ... pas de soucis, mais dès qu'il me faut demander un renseignement / commander / m'inscrire à quelque chose je bafouille et je stresse. Je commence donc par écrire sur une feuille de papier ce que je dois dire, une partie du papier avec des mots clefs et l'autre avec des belles phrases ( surtout pour le début )
Je suis au moins sure de ne rien oublier lors de mon appel, par contre impossible pour moi de dériver de mon papier et de poser des questions : je suis trop stressée ....
Je pense avoir eu peur de passer un appel téléphonique car le coup de téléphone a souvent été une sorte d'obligation pour moi. (Appelle ta mamie pour la remercier, etc...) J'ai toujours tendance à fuir ce qu'on m'impose
Ma voix se déforme au téléphone et j'ai une voix d'enfant (bien que je n'ai pas une voix particulièrement aigue). Tous les opérateurs mobiles prennent un ton mielleux comme s'il parlait à un bout de chou de 3 ans en me disant "tu peux me passer ton papa ou ta maman s'il te plaît?". Pour : je réussis à couper court avec les démarcheurs
Contre : je manque de crédibilité
J'essaye à tout prix d'éviter les appels et sinon je me prépare mentalement en me répétant ce que je dois dire auparavant (et en prenant une voix plus grave).
Ma voix se déforme au téléphone et j'ai une voix d'enfant (bien que je n'ai pas une voix particulièrement aigue). Tous les opérateurs mobiles prennent un ton mielleux comme s'il parlait à un bout de chou de 3 ans en me disant "tu peux me passer ton papa ou ta maman s'il te plaît?". Pour : je réussis à couper court avec les démarcheurs
Contre : je manque de crédibilité
J'essaye à tout prix d'éviter les appels et sinon je me prépare mentalement en me répétant ce que je dois dire auparavant (et en prenant une voix plus grave).
Je ne suis pas d'accord avec le générationnel. Ma mère aussi avait une grosse angoisse de téléphoner. Elle a passer ses premiers appels lors de ses études. Avant le téléphone n'était pas dans toutes les familles et elle ne savait pas vraiment faire.
C'est plus un problème de vingtaine je crois. Quand le téléphone ne sert plus qu' aux amis et qu'il devient un outil de travail.
Mais pour rassurer, à la longue, à force ça passe.
(Moi ce qui me terrifie c'est ne pas comprendre ce que dit l'autre au bout du fil, comme il manque les infos visuelle de la comm)
C'est plus un problème de vingtaine je crois. Quand le téléphone ne sert plus qu' aux amis et qu'il devient un outil de travail.
Mais pour rassurer, à la longue, à force ça passe.
(Moi ce qui me terrifie c'est ne pas comprendre ce que dit l'autre au bout du fil, comme il manque les infos visuelle de la comm)
Moi non plus j'ai jamais aimé téléphoner. Mais pour le coup, personne n'aime ça dans ma famille !
Par contre, depuis que je travaille, j'ai vraiment appris à me servir du téléphone : quand j'ai besoin d'avoir une réponse "urgente" ou que je dois prendre contact avec quelqu'un que je ne connais pas mais à qui je dois poser une question (exp : prendre un rdv), je préfère téléphoner, ça m'évite de tourner 1000 fois les phrases dans la tête si je dois écrire un mail.
Comme le dit l'article, je prépare mes phrases avant de passer le coup de téléphone, en me posant des questions simples : est-ce que j'ai besoin de me présenter ? de rappeler un contexte ? quelle est exactement ma demande / pourquoi j'appelle ? etc. Du coup ça passe bien mieux et je suis également prête dans le cas où je tombe sur un répondeur.
Je me force aussi à ralentir mon débit de paroles pour surveiller ce que je dis et préparer ma prochaine phrase. Ca me permet aussi de moins bafouiller et chercher mes mots.
Je me rends compte aussi que les sms et messages instantanés (type skype) ne sont pas adaptés à tous les types de discussion. Si c'est pour poser une question rapide ou donner une info courte, ok. Par contre, si c'est pour carrément rentrer dans une discussion de travail qui va durer 3 plombes le temps d'écrire et d'attendre une réponse...
Avec le téléphone, souvent tu peux régler le problème en quelques minutes...
Bref, je pense qu'on aura toujours besoin du téléphone, malgré ses lacunes. Il y a des choses qu'on ne peut tout simplement pas faire passer correctement par écrit.
Par contre, depuis que je travaille, j'ai vraiment appris à me servir du téléphone : quand j'ai besoin d'avoir une réponse "urgente" ou que je dois prendre contact avec quelqu'un que je ne connais pas mais à qui je dois poser une question (exp : prendre un rdv), je préfère téléphoner, ça m'évite de tourner 1000 fois les phrases dans la tête si je dois écrire un mail.
Comme le dit l'article, je prépare mes phrases avant de passer le coup de téléphone, en me posant des questions simples : est-ce que j'ai besoin de me présenter ? de rappeler un contexte ? quelle est exactement ma demande / pourquoi j'appelle ? etc. Du coup ça passe bien mieux et je suis également prête dans le cas où je tombe sur un répondeur.
Je me force aussi à ralentir mon débit de paroles pour surveiller ce que je dis et préparer ma prochaine phrase. Ca me permet aussi de moins bafouiller et chercher mes mots.
Je me rends compte aussi que les sms et messages instantanés (type skype) ne sont pas adaptés à tous les types de discussion. Si c'est pour poser une question rapide ou donner une info courte, ok. Par contre, si c'est pour carrément rentrer dans une discussion de travail qui va durer 3 plombes le temps d'écrire et d'attendre une réponse...
Avec le téléphone, souvent tu peux régler le problème en quelques minutes...Bref, je pense qu'on aura toujours besoin du téléphone, malgré ses lacunes. Il y a des choses qu'on ne peut tout simplement pas faire passer correctement par écrit.
J'ai détesté le téléphone... tant que je pouvais l'utiliser, j'avais une grosse phobie de ce truc, et c'était rare dans ma génération (X), plutôt style à passer 3 heures au téléphone avec les copines. Encore qu'avec elles, c'était plutôt facile, pas de crainte des trous dans la conversation.
Par contre avec les gens plus éloignés, une épreuve, ça me donnait des sueurs froides. Je me rappelle quand est apparue la possibilité d'afficher le numéro appelant, qui permettait de filtrer, de se préparer (un peu), voire de pas répondre du tout... Mais avant ça j'ai connu le téléphone brut de chez brut, aucune idée de qui appelle, pas de répondeur pour temporiser, bref le truc un peu terroriste (avec l'énorme sonnerie qui résooooonne dans le couloir). Beaucoup de mauvaises nouvelles aussi apprises par ce biais, ce qui évidemment ne soigne pas la phobie.
Je suis devenue très malentendante et je ne peux absolument plus téléphoner, et c'est un gros calvaire, surtout au boulot où on a besoin de réponses rapides et où le téléphone permet d'affiner, de revenir sur une question, de repréciser, etc. et empêche bien des malentendus.
Bref je regrette le téléphone dans ce contexte là surtout. Mais cet article m'a rappelé une phobie que j'avais oubliée...
Par contre avec les gens plus éloignés, une épreuve, ça me donnait des sueurs froides. Je me rappelle quand est apparue la possibilité d'afficher le numéro appelant, qui permettait de filtrer, de se préparer (un peu), voire de pas répondre du tout... Mais avant ça j'ai connu le téléphone brut de chez brut, aucune idée de qui appelle, pas de répondeur pour temporiser, bref le truc un peu terroriste (avec l'énorme sonnerie qui résooooonne dans le couloir). Beaucoup de mauvaises nouvelles aussi apprises par ce biais, ce qui évidemment ne soigne pas la phobie.
Je suis devenue très malentendante et je ne peux absolument plus téléphoner, et c'est un gros calvaire, surtout au boulot où on a besoin de réponses rapides et où le téléphone permet d'affiner, de revenir sur une question, de repréciser, etc. et empêche bien des malentendus.
Bref je regrette le téléphone dans ce contexte là surtout. Mais cet article m'a rappelé une phobie que j'avais oubliée...
Dernière édition :
Mais mais mais... JE PENSAIS ÊTRE LA SEULE AU MONDE A AVOIR UNE PHOBIE DU TELEPHONE ! 
Du coup ça ne résout pas ce problème mais c'est tout de même bien cool de voir que je suis pas la seule dans ce cas la!
Du coup ça ne résout pas ce problème mais c'est tout de même bien cool de voir que je suis pas la seule dans ce cas la!
Ola la ça me rassure. Franchement même appeler le coiffeur pour un rendez vous ça me stress j'aime pas du tout. Je préfère me déplacer aller sur place pour prendre le rendez vous que d'appeler c'est pour dire.
Puis même quand je suis au téléphone j'arrive pas à rester en place ! Je suis tellement pas à l'aise que je fais les cents pas !! C'est franchement agaçant...
Puis même quand je suis au téléphone j'arrive pas à rester en place ! Je suis tellement pas à l'aise que je fais les cents pas !! C'est franchement agaçant...
Honnêtement, je pense que cette peur est une "maladie" due aux portables. Avant, ton téléphone était à l'autre bout de la maison : tu répondais ou pas, point. Tu ne pouvais pas anticiper qui c'était, alors on répondait, et voilà l'affaire était réglée. Maintenant, tout le monde a un portable dans sa poche et se sent "obligé" de répondre partout où il va... Avec les portables, voir qui appelle est devenu la norme. Du coup le dilemme de répondre ou pas est devenu plus prégnant, je pense. Je tergiverse bien moins à répondre sur un fixe que sur un portable (oui, j'ai un fixe. Et non, il n'a pas d'écran pour voir qui appelle. Non, je ne fais pas de feux de camps dans ma maison, je vous rassure 
).
Quant aux messages asynchrones (autrement dit, les SMS
)... euh ben c'est pas mieux. Pas du tout. C'est le même exactement le même problème que le vocal. Je ne suis pas du tout portable (ouais pourtant je suis née dans les années 80). On peut laisser le temps à l'autre de répondre ? Nope. Parce qu'on est tellement collé à son téléphone que si l'autre ne répond pas tout de suite, c'est qu'il te snobe, forcément. Combien de fois je me suis faite "disputer" parce qu'un sms envoyé était considéré comme un sms lu tout de suite ? Pourtant les mails c'est le même principe, et on m'enquiquine pas avec.
Je ne vis pas avec le téléphone greffé à ma poche ou ma main, et je le vis bien. Par contre je me le fais régulièrement reprocher. Revenir aux téléphones filaires pourrait soigner pas mal de ces maux, je pense
Le tout c'est de prendre de la distance avec l'outil. Sérieusement, le mien tomberait dans les toilettes que je m'en ficherai vraiment. Ce n'est pas mon journal intime ni la dernière bête de concours. C'est juste un outil. Ca me fera suer de le perdre, mais ça ne m'empêchera pas du tout de dormir. D'ailleurs, il m'est arrivé de le perdre plusieurs jours d'affilée. Et c'est mon conjoint que ça angoissait
).Quant aux messages asynchrones (autrement dit, les SMS
)... euh ben c'est pas mieux. Pas du tout. C'est le même exactement le même problème que le vocal. Je ne suis pas du tout portable (ouais pourtant je suis née dans les années 80). On peut laisser le temps à l'autre de répondre ? Nope. Parce qu'on est tellement collé à son téléphone que si l'autre ne répond pas tout de suite, c'est qu'il te snobe, forcément. Combien de fois je me suis faite "disputer" parce qu'un sms envoyé était considéré comme un sms lu tout de suite ? Pourtant les mails c'est le même principe, et on m'enquiquine pas avec. Je ne vis pas avec le téléphone greffé à ma poche ou ma main, et je le vis bien. Par contre je me le fais régulièrement reprocher. Revenir aux téléphones filaires pourrait soigner pas mal de ces maux, je pense
Le tout c'est de prendre de la distance avec l'outil. Sérieusement, le mien tomberait dans les toilettes que je m'en ficherai vraiment. Ce n'est pas mon journal intime ni la dernière bête de concours. C'est juste un outil. Ca me fera suer de le perdre, mais ça ne m'empêchera pas du tout de dormir. D'ailleurs, il m'est arrivé de le perdre plusieurs jours d'affilée. Et c'est mon conjoint que ça angoissait
Étonnée D'être dans les 7% qui s'en fichent, moi j'aime bien c'est pratique, ça permet justement d'avoir une réponse rapide et de pouvoir passer à autre chose ^^
(Et j'ai 22 ans)
(Et j'ai 22 ans)
Ça me fait du bien de lire cet article je croyais être la seule à ne pas aimer parler au téléphone. Avant, même un appel pour prendre rendez-vous chez le coiffeur m'angoissait et puis quand j'ai commencé à bosser en open space, je reculais toujours le moment de passer mes appels parce que j'avais l'impression que tout le monde m'écoutait parler.
Aujourd'hui à force de téléphoner dans le cadre pro, ça va mieux. Je ne suis toujours pas fan mais je n'ai plus "peur" de téléphoner.
Aujourd'hui à force de téléphoner dans le cadre pro, ça va mieux. Je ne suis toujours pas fan mais je n'ai plus "peur" de téléphoner.
C'est marrant cette tendance à croire qu'on est les seuls à vivre quelque chose, de base, je me suis toujours dit que si on l'expérimente quelque chose soi-même, y'a 99,9% de chance que quelqu'un d'autre l'ait déjà vécu, on est jamais si différent du voisin ^^
Après, je me suis toujours dit que j'avais un problème sur ce point, manifestement, c'est plus une manière de percevoir les choses, l'aspect intrusif oui. En fait, moi c'est vraiment le côté corvée que je ressens, ça me fait monstrueusement chier d'appeler, de faire les démarches etc. Le pire, c'est que lorsque je vois s'afficher un appel, que ce soit d'un numéro inconnu ou carrément d'un pote, je ressens un emmerdement profond, et pourtant, une fois que la conversation se déroule, je le vis plutôt bien et me dis que ce n'était rien du tout !
En fait, c'est le fait de décrocher, ce moment où on cherche à te joindre, tu vois qu'on t'appelle...c'est à la limite de la paralysie, je vois le numéro s'afficher mais j'ai juste pas le courage de répondre, je suis comme "bloquée", en me disant "oh non, j'ai la flemme !" alors que j'aurais le temps pour. Je me sens assez coupable vis à vis de mes amis d'ailleurs, je suis réputée pour être difficilement joignable....
Mais pour moi, le pire, c'est vraiment d'appeler pour les rdv / bizdioufs administratifs, je DÉTESTE ça, pourtant je suis assez sociable même si je n'ai jamais été très à l'aise avec les formalités ou bien certains contextes. J'ai le souvenir d'être assez angoissée à l'idée de rentrer dans un magasin / commander un truc à la boulangerie toute seule, je me sentais très mal à l'aise dans ce genre de situations où j'étais obligée à parler à des inconnus. Bon, j'ai aussi un père qui était timide maladif et qui ne l'est plus du tout aujourd'hui et une mère qui déteste autant les démarches administratives et téléphoner que moi, j'ai du avoir un combo des deux
Aujourd'hui, je me suis quand même soignée, le fait de vivre à Nantes et devoir me débrouiller solo m'a quand même vachement aidé et je l'ai bien vécu !
Par contre, j'adore communiquer par mail, c'est rapide, efficace et j'ai du bol, car mon boulot utilise principalement cet outil de communication !
Après, je me suis toujours dit que j'avais un problème sur ce point, manifestement, c'est plus une manière de percevoir les choses, l'aspect intrusif oui. En fait, moi c'est vraiment le côté corvée que je ressens, ça me fait monstrueusement chier d'appeler, de faire les démarches etc. Le pire, c'est que lorsque je vois s'afficher un appel, que ce soit d'un numéro inconnu ou carrément d'un pote, je ressens un emmerdement profond, et pourtant, une fois que la conversation se déroule, je le vis plutôt bien et me dis que ce n'était rien du tout !
En fait, c'est le fait de décrocher, ce moment où on cherche à te joindre, tu vois qu'on t'appelle...c'est à la limite de la paralysie, je vois le numéro s'afficher mais j'ai juste pas le courage de répondre, je suis comme "bloquée", en me disant "oh non, j'ai la flemme !" alors que j'aurais le temps pour. Je me sens assez coupable vis à vis de mes amis d'ailleurs, je suis réputée pour être difficilement joignable....
Mais pour moi, le pire, c'est vraiment d'appeler pour les rdv / bizdioufs administratifs, je DÉTESTE ça, pourtant je suis assez sociable même si je n'ai jamais été très à l'aise avec les formalités ou bien certains contextes. J'ai le souvenir d'être assez angoissée à l'idée de rentrer dans un magasin / commander un truc à la boulangerie toute seule, je me sentais très mal à l'aise dans ce genre de situations où j'étais obligée à parler à des inconnus. Bon, j'ai aussi un père qui était timide maladif et qui ne l'est plus du tout aujourd'hui et une mère qui déteste autant les démarches administratives et téléphoner que moi, j'ai du avoir un combo des deux
Aujourd'hui, je me suis quand même soignée, le fait de vivre à Nantes et devoir me débrouiller solo m'a quand même vachement aidé et je l'ai bien vécu !
Par contre, j'adore communiquer par mail, c'est rapide, efficace et j'ai du bol, car mon boulot utilise principalement cet outil de communication !
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