Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : La réforme du bac : quels changements pour les lycéens ?
Dernière modification par un modérateur :
Je ne suis pas du tout en désaccord avec ton message, mais j'ai du mal à voir une différence structurante (sur ce point précis) avec le système actuelDu coup les cases risquent se scinder entre les gens qui sont "naturellement doués" pour les sciences et les autres choisiront autre chose, puisque les sciences deviennent un choix, et non pas une obligation, au lieu de prendre tout le monde et de faire progresser l'ensemble: la plupart des gens sont capables de suivre une formation scientifique (ou autre d'ailleurs). Après peut-être qu'il est peut être plus juste et plus utile de faire ce pourquoi on est doué de base, mais c'est très facile de se complaire dans ce qui est facile et d'éviter ce qui est le plus difficile, mêmes aux génies, les maths demandent du travail, et je trouve ça un peu discriminant au final, loin de moi l'idée de dire que les autres matières sont plus simples, ce n'est pas du tout le cas.
Par exemple, en L (hors spé math), on passait certes des épreuves de sciences au bac mais on en faisait au final tellement peu que au final j'aurais trouvé ça plus pertinent de faire plus de lettres ou de philo (bon après j'ai passé le bac il y a plus de 10 ans, ça avait peut-être changé entre-temps mais j'en doute). Du coup, je trouve ça plus "honnête" quelque part. Quant aux possibilité de se réorienter, je trouve que c'était déjà beaucoup le cas dans le système actuel à partir du moment où on ne fait pas un bac S (enfin théoriquement on peut - pouvait ?- s'inscrire en fac de maths avec un bac L mais concrètement ça doit être compliqué
).
).
Enfin dans un monde parfait ce serait cool de pouvoir le faire 
, ou des sciences en général, avec cette idée de le rendre optionnel, alors que le tronc commun est justement considéré comme tel, un socle fondamental de connaissances. Ma question est justement: à quel titre les sciences n'en feraient-ils pas partie ? C'est la notion de ceux qui réforment qui imposent un peu leurs préférences au lieu de faire un truc égalitaire avec un peu de tout, du coup pourquoi pas alors pousser le concept à son extrême et faire un enseignement "à la carte" et totalement libre, mais dans ce cas on retomberait aussi sur des profils type S, L ou ES en fonction des choix des gens, donc ça ne change p-e pas grand chose au final 
je trouve ça très difficile d'avoir un point de vue pertinent sur quelque chose qui relève à la fois d'une question de société très générale (que veut-on apporter ? comment fa) et de parcours individuels très marqués (comment en tant qu'élève on fait ses choix d'orientation alors qu'on n'est pas toujours en position d'avoir du recul sur telle ou telle discipline)
... et d'autant que c'est ce qui paradoxalement fait qu'on considère que certains élèves doivent la lâcher à un certain stade (je suis d'accord avec toi, c'est trop dommage que les gens aient peur des maths !).
(d'ailleurs quid des filières techniques et pro ?) donc je suis assez d'accord avec toi sur le fait que la réforme ne va pas au bout de son parti pris et constitue plus un changement d'affichage qu'autre chose, qui ne va introduire de la transversalité qu'à la marge. A la limite, un effet intéressant pourrait être d'arrêter d'essentialiser les filières telles qu'elles existent (le S à l'esprit logique/ ES utilitariste/ le L artiste poète maudit qui va finir au chômage), parce que cette répartition ne véhiculait pas une représentation très pertinente des savoirs. Mais je pense que les logiques de distinction vont perdurer telles qu'elles sont (genre "fais des maths si t'es bon élève et sinon c'est pas pour toi") 

1. La LV2 quand tu vas à la fac autre que langues vivantes t'en fais plus. Déjà que tu ne fais plus beaucoup d'anglais non plus...
2. Peut-on vraiment se poser la question de l'intérêt de l'allemand?
