Je vois pas mal de réponses ici expliquant qu'une routine soin du visage abordable était possible et moindre chère que tour l'attirail d'un make up chargé. C'est oublié de prendre en compte un bon paquet de facteurs. Il n'y a pas que l'aspect financier qui crée des différence entre les classes.
Faire un masque maison chaque semaine, se nettoyer la peau chaque soir avec un produit adapté ça prend du temps. S'interroger sur son type de peau, sur les soins appropriés c'est une démarche que beaucoup n'aurait pas, tout simplement parce qu'il faut avoir accès à des ressources, des conseils que certaines n'irait pas chercher d'elle sur même, ne savent pas que ces questions existent même.
Bien dormir, boire beaucoup d'eau, ne pas être stressée c'est un privilège de classe comme un autre. Considérer qu'on est légitime à prendre soin de soi c'est un privilège de classe. Connaître les codes pour s'épiler les sourcils de manière naturel, prendre soin de ses dents pour ne pas qu'elle jaunissent, tout ce qui va aider à la "beauté naturelle" sont en fait graaandement influencé par la classe sociale autant que le capital financier.
Si on prend l'exemple de l'alimentation, étant étudiante avec un très petit revenu mais des parents bien bobo, je mange bio, suis inscrite à un panier amap. Je mange très très peu de viande mais de bonne qualité... tout ça me coûte bien moins cher que de manger des plats préparés ou des pâtes carbonara à chaque repas. Pourtant les classes plus populaire vont plus généralement se diriger vers Cecile second type d'alimentation. Pas par manque de moyen donc (je me nourrit pour environ 80€ par mois) mais par manque de temps, de ressources...
Faire un masque maison chaque semaine, se nettoyer la peau chaque soir avec un produit adapté ça prend du temps. S'interroger sur son type de peau, sur les soins appropriés c'est une démarche que beaucoup n'aurait pas, tout simplement parce qu'il faut avoir accès à des ressources, des conseils que certaines n'irait pas chercher d'elle sur même, ne savent pas que ces questions existent même.
Bien dormir, boire beaucoup d'eau, ne pas être stressée c'est un privilège de classe comme un autre. Considérer qu'on est légitime à prendre soin de soi c'est un privilège de classe. Connaître les codes pour s'épiler les sourcils de manière naturel, prendre soin de ses dents pour ne pas qu'elle jaunissent, tout ce qui va aider à la "beauté naturelle" sont en fait graaandement influencé par la classe sociale autant que le capital financier.
Si on prend l'exemple de l'alimentation, étant étudiante avec un très petit revenu mais des parents bien bobo, je mange bio, suis inscrite à un panier amap. Je mange très très peu de viande mais de bonne qualité... tout ça me coûte bien moins cher que de manger des plats préparés ou des pâtes carbonara à chaque repas. Pourtant les classes plus populaire vont plus généralement se diriger vers Cecile second type d'alimentation. Pas par manque de moyen donc (je me nourrit pour environ 80€ par mois) mais par manque de temps, de ressources...


) ni pour la société. Petite anecdote, au collège on me traitait de pute, et maintenant c'est plus des "gné mais t'es plus belle sans maquillage" (merci mais je me maquillerai quand-même
). Je suis quelqu'un de très créatif et le maquillage, pour moi, ça sert à ça: créer. Il y a même des fois où je choisis mes couleurs au hasard avec un générateur de nombre et c'est vraiment la meilleure chose pour trouver de nouvelles combinaisons ! C'est un boost de confiance, je ne vais pas le nier, mais pour moi c'est aussi un aspect artistique et le fait de faire honte aux gens qui se maquillent (dans les milieux féministes ou autre part) en leur disant qu'ils cherchent le regard masculin (sympa pour les lesbiennes !), ou qu'ils en font trop ou pas assez, ou qu'ils se conforment au patriarcat, ça me fait doucement rire... Le patriarcat, il n'aime pas trop mes yeux oranges et dorés, déso pas déso 
)
en vrai, tu as raison, le maquillage et la pression à se maquiller (mais pas trop
) est un vrai problème dans la société, et, bon c'est symptomatique d'une pression globale mise sur le physique des femmes (je ne crois pas t'apprendre grand chose en disant ça
).
). La peau qui se plisse et ride au fil du temps (parfois dès 25 ans) n'est pas un signe de vieillissement universel, c'est plutôt européen / blanc. Donc essayer d'évaluer l'âge de quelqu'un de non-européen / non-blanc sur ce critère-là (qui est le réflexe si on a grandit en Occident, normal) ne peut pas marcher, forcément 