Excellente nouvelle en provenance de Tunis : le parti islamiste Ennahda, qui tient les rênes du pouvoir, s'est prononcé contre l'introduction de la charia - la loi islamique - dans la constitution du pays.
La Tunisie bénéficie depuis 1959, au lendemain de son indépendance, de la constitution la plus progressiste du monde arabe en matière de droit des femmes (interdiction de la polygamie, de la répudiation, du mariage forcé, légalisation du divorce etc...).
Des acquis que les islamistes radicaux (salafistes) remettent en cause, y compris en usant de violence : ils n'hésitent pas depuis quelques mois à agresser physiquement les femmes non voilées sur les campus du pays.
Leur but ? Imposer la charia aux Tunisiens et surtout aux Tunisiennes.
Elu démocratiquement à l'issue du "printemps arabe", Ennahda choisit donc la voie de la modernité en s'opposant à l'application de la loi islamique, au grand soulagement des partisans de la laïcité.
Beaucoup affirment que ce choix est avant tout dicté par des raisons économiques. L'application de la charia, si elle était décidée, ferait fuir investisseurs étrangers et touristes, ce qui signerait la ruine du pays.
L'une des façons d'aider les Tunisiennes à préserver leurs droits consiste donc à prendre un billet d'avion pour se dorer la pilule à Djerba ou profiter des merveilles de Kairouan.
La mondialisation est parfois bonne fille !
La Tunisie bénéficie depuis 1959, au lendemain de son indépendance, de la constitution la plus progressiste du monde arabe en matière de droit des femmes (interdiction de la polygamie, de la répudiation, du mariage forcé, légalisation du divorce etc...).
Des acquis que les islamistes radicaux (salafistes) remettent en cause, y compris en usant de violence : ils n'hésitent pas depuis quelques mois à agresser physiquement les femmes non voilées sur les campus du pays.
Leur but ? Imposer la charia aux Tunisiens et surtout aux Tunisiennes.
Elu démocratiquement à l'issue du "printemps arabe", Ennahda choisit donc la voie de la modernité en s'opposant à l'application de la loi islamique, au grand soulagement des partisans de la laïcité.
Beaucoup affirment que ce choix est avant tout dicté par des raisons économiques. L'application de la charia, si elle était décidée, ferait fuir investisseurs étrangers et touristes, ce qui signerait la ruine du pays.
L'une des façons d'aider les Tunisiennes à préserver leurs droits consiste donc à prendre un billet d'avion pour se dorer la pilule à Djerba ou profiter des merveilles de Kairouan.
La mondialisation est parfois bonne fille !