Un bon mélange de tout ça, avec une vraie discussion entre les demandes des élèves, les besoins de la société et les possibilité d'accueil des centres de formation. Je ne comprends pas qu'aujourd'hui des filières soient ouvertes si elles n'offrent aucun avenir, ou que certaines filières soient au contraire fermées ou délocalisées car pas assez attractives, alors même que les besoins sont là.
On ne connaît pas un dixième des emplois qui existent, les conseiller-ère-s d'orientation non plus. Y'a un vrai travail à faire, et pas que rhétorique
Un petit rappel, à toutes fins utiles : un-e stagiaire n'est pas là pour produire quelque chose, iel est là pour apprendre. Donc si un-e stagiaire "précarise l'emploi" c'est parce que l'entreprise qui l'utilise le fait en ne respectant pas les règles.
C'est bien la raison pour laquelle j'ai mis "sabbatique" entre guillemets. Je ne parle pas ici d'années à voyager ou à faire d'autres activités mais bien d'années à travailler dans des métiers différents, pour avoir une idée plus claire de ce que l'on aime et de ce que l'on veut. Est-ce qu'on apprécie le contact avec du public? Est-ce qu'on aime prendre des responsabilités? Est-ce qu'on aime travailler la nuit / en horaire décalé? Dans quels types d'environnement? Et ça, on peut l'évaluer même avec des boulots peu qualifiés et ne demandant pas des masses d'expérience; ça permet de se diriger après vers une voie qui nous convient.
enfin laissons lui le bénéfice du doute. Sinon concernant les réfléxions sur le revenu universel je trouve ça effectivement aberrant. Ayant eu aussi des soucis de santé jeune, j'ai passé mon DAEU l'année dernière à 29 ans ( pas encore de statut étudiant ). Vivant sur un RSA on m'a dit que c'était ok pour continuer mes études si obtention du diplôme ( c'était bien le but ) sauf que dès le moment où je suis inscrite dans des études supérieures je perdais mon RSA... bah devinez quoi, je me retrouve encore dans des fucking job de vacataire où ma RQTH n'est pas valable, bref la situation dont je voulais me débarrasser en passant ce fameux diplôme. Et sinon pour la jeune fille du reportage, ça l'oblige plus ou moins à être dépendante de son compagnon en tout cas pour le logement, et s'il y a rupture ? Je trouve ça angoissant.
), j'avais à peu près le même montant de bourse, j'habitais chez mes parents (à qui je reversais ma bourse, pour participer aux frais de la maison) + petits boulots pour mes loisirs.
