@Shinigamylle : Dis donc, tu dis mot pour mot ce que je pense et tu es la seule autre insomniaque qui papote virtuellement à 5h du matin. En fait j'ai compris, je suis atteinte du trouble de la personnalité multiple et je suis en train de dialoguer avec moi-même via un double compte
Je suis tellement d'accord ! J'ai rencontré un ou deux enfants adorables et bien élevés, bon évidemment je n'en côtoie pas beaucoup, mais je préfère avoir affaire à un adulte (les gosses m'empêche de faire des blagues de fesses, tu te rends compte ??). Face à des gamins hurlants/désagréables/pourris-gâtés, je pense que la baffe partirait bien vite. D'ailleurs, je pense qu'ils le sentent : l'autre jour, j'ai dit à un gosse qui braillait dans le métro "mais tu vas te taire, oui !" et il l'a bouclée aussi sec. Il a dû percevoir mon absence de bienveillance, même si je ne me serais pas permise de le gifler. Et moi, j'ai bien perçu le regard reconnaissant de sa mère 
J'ai pas tellement d'avis sur les animaux, chats ou chiens. J'aime bien l'idée d'en avoir mais je ne me sens pas capable d'assumer leur dépendance même minime justement : il faut les pucer/vacciner/stériliser/soigner en cas de besoin, s'assurer d'avoir toujours de quoi les nourrir chez soi (pas de coup de fil à la pizzeria en cas de flemme de courses), les faire garder si on voyage... Les gens qui adoptent un chaton sur un coup de tête pour ensuite mal s'en occuper me mettent hors de moi. Tout comme les parents qui font un enfant qu'ils ne peuvent pas assumer et pour certains (je vise une personne de ma famille) ont le culot de venir te traiter d'égoïste parce que toi tu n'en fais pas (!!!!!!!).
Je ramène ça aux gens qui te font des reproches sur ton orientation, qu'elle soit professionnelle ou sexuelle, ta vie sexuelle justement, ton mode de vie en fait. D'ailleurs ce sont souvent les mêmes qui viennent te critiquer pour toutes ces choses-là sans que ça les concerne, y compris quand tu es child-free. Au passage moi non plus je ne vais pas me définir par un choix que je ne fais pas, ce serait un comble (genre imagine une fille végétarienne, elle est meat-free ?
), mais faute d'un meilleur terme, bon. En plus je déteste les anglicismes, mais libre d'enfant, ça me parle. En fait disons-le en français ! Je suis libre d'enfants.
Y a une espèce d'injonction à la vie "parfaite". Celle décrite par les magazines féminins, en fait... Coïncidence ? Non, carrément pas. Tu sais, avoir quelques relations exclusives avec des hommes. Coucher régulièrement, fellation-pénétration, éventuellement sodomie ou un peu de SM gentillet. Rencontrer l'homme de ta vie après ou pendant tes études (supérieures : si t'as pas été étudiante avant 25 ans t'as raté ta vie !). Emménager avec, te marier, avoir deux enfants parce qu'un seul c'est pas assez et trois c'est trop. Mettre la pédale douce sur ton job le temps qu'ils entrent en maternelle mais le reprendre même s'il est pourri parce que la femme au foyer est ringarde. Et mine de rien beaucoup de gens voient d'un mauvais œil qu'on s'écarte de cette norme absurde.
Je connais un mec qui n'a "qu'un" bac pro décroché de justesse. Il aide son fiancé agriculteur mais n'est pas associé (c'est une exploitation familiale) donc est techniquement homme au foyer. Ils veulent et j'espère - car ils le veulent ! - auront des enfants, "au moins quatre", dixit eux-mêmes. Ce qui est un mode de vie presque 100% à l'ancienne finalement (à part qu'ils sont deux hommes) mais personne ne parle jamais de ces personnes qui mènent des existences un peu atypiques. On les ignore, comme si tout le monde était cisgenre, hétéro, salarié, (futur) parent et sexuellement actif. C'est triste.
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J'ai pas tellement d'avis sur les animaux, chats ou chiens. J'aime bien l'idée d'en avoir mais je ne me sens pas capable d'assumer leur dépendance même minime justement : il faut les pucer/vacciner/stériliser/soigner en cas de besoin, s'assurer d'avoir toujours de quoi les nourrir chez soi (pas de coup de fil à la pizzeria en cas de flemme de courses), les faire garder si on voyage... Les gens qui adoptent un chaton sur un coup de tête pour ensuite mal s'en occuper me mettent hors de moi. Tout comme les parents qui font un enfant qu'ils ne peuvent pas assumer et pour certains (je vise une personne de ma famille) ont le culot de venir te traiter d'égoïste parce que toi tu n'en fais pas (!!!!!!!).
Je ramène ça aux gens qui te font des reproches sur ton orientation, qu'elle soit professionnelle ou sexuelle, ta vie sexuelle justement, ton mode de vie en fait. D'ailleurs ce sont souvent les mêmes qui viennent te critiquer pour toutes ces choses-là sans que ça les concerne, y compris quand tu es child-free. Au passage moi non plus je ne vais pas me définir par un choix que je ne fais pas, ce serait un comble (genre imagine une fille végétarienne, elle est meat-free ?
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Y a une espèce d'injonction à la vie "parfaite". Celle décrite par les magazines féminins, en fait... Coïncidence ? Non, carrément pas. Tu sais, avoir quelques relations exclusives avec des hommes. Coucher régulièrement, fellation-pénétration, éventuellement sodomie ou un peu de SM gentillet. Rencontrer l'homme de ta vie après ou pendant tes études (supérieures : si t'as pas été étudiante avant 25 ans t'as raté ta vie !). Emménager avec, te marier, avoir deux enfants parce qu'un seul c'est pas assez et trois c'est trop. Mettre la pédale douce sur ton job le temps qu'ils entrent en maternelle mais le reprendre même s'il est pourri parce que la femme au foyer est ringarde. Et mine de rien beaucoup de gens voient d'un mauvais œil qu'on s'écarte de cette norme absurde.
Je connais un mec qui n'a "qu'un" bac pro décroché de justesse. Il aide son fiancé agriculteur mais n'est pas associé (c'est une exploitation familiale) donc est techniquement homme au foyer. Ils veulent et j'espère - car ils le veulent ! - auront des enfants, "au moins quatre", dixit eux-mêmes. Ce qui est un mode de vie presque 100% à l'ancienne finalement (à part qu'ils sont deux hommes) mais personne ne parle jamais de ces personnes qui mènent des existences un peu atypiques. On les ignore, comme si tout le monde était cisgenre, hétéro, salarié, (futur) parent et sexuellement actif. C'est triste.