Ah ça fait du bien de lire ça!
A partir de mes 19 ans, j'ai pris le parti de suivre ma vocation (aka faire des études qui déplaisaient à ma famille) et donc, j'ai travaillé de 25 à 30 heures/semaine en plus de mes cours, devoirs, révisions, lectures...et pendant huit ans, je n'ai pas pris de vacances. Entre la culpabilisation familiale et l'incompréhension de certains profs et employeurs, j'ai dû faire preuve d'une énergie phénoménale pour aller au bout et obtenir le diplôme que je voulais. Je n'ai jamais hésité à changer de ville, à partir à l'étranger pour poursuivre mon but...Et résultat, à quatre mois de la soutenance de mon M2, j'ai juste...pété les plombs. Mais sévère. On m'a parlé de dépression, et puis finalement de burn-out. Et c'est chaud, parce-qu'on met un temps fou à s'en relever de cette saloperie. Aujourd'hui, un an après, je n'ai pas retrouvé tout à fait cette énergie qui m'a porté, et c'est con parce-que maintenant, c'est le monde-du-travail-pour-de-vrai (musique flippante), et de l'énergie, il faudrait encore en déployer...Merci, en tout cas, de parler de cette réalité encore trop mal connue. On se sent moins seul.
A partir de mes 19 ans, j'ai pris le parti de suivre ma vocation (aka faire des études qui déplaisaient à ma famille) et donc, j'ai travaillé de 25 à 30 heures/semaine en plus de mes cours, devoirs, révisions, lectures...et pendant huit ans, je n'ai pas pris de vacances. Entre la culpabilisation familiale et l'incompréhension de certains profs et employeurs, j'ai dû faire preuve d'une énergie phénoménale pour aller au bout et obtenir le diplôme que je voulais. Je n'ai jamais hésité à changer de ville, à partir à l'étranger pour poursuivre mon but...Et résultat, à quatre mois de la soutenance de mon M2, j'ai juste...pété les plombs. Mais sévère. On m'a parlé de dépression, et puis finalement de burn-out. Et c'est chaud, parce-qu'on met un temps fou à s'en relever de cette saloperie. Aujourd'hui, un an après, je n'ai pas retrouvé tout à fait cette énergie qui m'a porté, et c'est con parce-que maintenant, c'est le monde-du-travail-pour-de-vrai (musique flippante), et de l'énergie, il faudrait encore en déployer...Merci, en tout cas, de parler de cette réalité encore trop mal connue. On se sent moins seul.