J'aimerai proposer un angle un peu différent. En France on a une sorte de dénis des violences racistes, jusqu'à il y a encore très peu de temps, pour beaucoup de personnes parler de violences policières racistes était un tabou absolu, un impensable et un impensé. On observé dans des discours de gens qui se disaient fort républicains ce dénis, comme si notre pays, sa structure, son gouvernement, nos ''valeurs'' s'incarnaient dans le non-débat et la négation totale de faits graves très bien documentés et connus par la recherche et les personnes racisées. Mais ça ne se dit pas.
Pour faire un parallèle, à côté le sexisme (qui plus est spécifiquement français) est en débat publiquement. C'est connu par tout le monde, tout le monde a son avis dessus. On sait qu'il y a un conflit à cet endroit là. Il peut être nié, des gens peuvent s'y opposer, mais ce n'est plus un tabou.
Le combat qu'Assa Traoré mène depuis la mort de son frère à permis de forcer le passage, son obstination à aidé à sortir le sujet du tabou, si bien que même Macron en bon liberal qui ne voit pas les couleurs à été contraint à accepter l'utilisation du terme 'violences policieres' et à confronter le problème du racisme en France. Non parce que oui il y a eu des affaires terribles ces derniers temps qui ne pouvaient être ignorés, mais la police fait ça depuis toujours dans l'indifférence quasi totale, et il a fallu l'obstination des mouvements anti racistes pour porter le message.
En début d'année il y a eu d'immenses manifestations, c'était un très beau succès. Quand Assa Traoré à commencé à marché pour cette cause les manifestants n'étaient qu'une dizaine...
Je pense que le tabou n'est pas aussi fort aux États Unis, où les questions raciales sont trop... je ne trouve pas d'expression qui pourrait expliquer ça. C'est pas QUE une question de multiculturalisme (ce serait un euphémisme) mais plutôt de la forme particulière qu'à pris le racisme dans ce pays. La conquête de l'ouest, la ségrégation... C'est pas que l'histoire française de ce point de vue est moins sordide, c'est juste qu'aux États Unis C'EST un sujet. Et que de le voir émerger en France, pays qui nie habituellement cette friction, ça parle beaucoup aux américains. Peut être aussi parce qu'au pays du self made man l'histoire de Traoré est storytellable. En tout cas objectivement je lui souhaite la même postérité qu'une Rosa Parks, et je trouve ça assez naturel que des américains y soient sensibles.
Pour faire un parallèle, à côté le sexisme (qui plus est spécifiquement français) est en débat publiquement. C'est connu par tout le monde, tout le monde a son avis dessus. On sait qu'il y a un conflit à cet endroit là. Il peut être nié, des gens peuvent s'y opposer, mais ce n'est plus un tabou.
Le combat qu'Assa Traoré mène depuis la mort de son frère à permis de forcer le passage, son obstination à aidé à sortir le sujet du tabou, si bien que même Macron en bon liberal qui ne voit pas les couleurs à été contraint à accepter l'utilisation du terme 'violences policieres' et à confronter le problème du racisme en France. Non parce que oui il y a eu des affaires terribles ces derniers temps qui ne pouvaient être ignorés, mais la police fait ça depuis toujours dans l'indifférence quasi totale, et il a fallu l'obstination des mouvements anti racistes pour porter le message.
En début d'année il y a eu d'immenses manifestations, c'était un très beau succès. Quand Assa Traoré à commencé à marché pour cette cause les manifestants n'étaient qu'une dizaine...
Je pense que le tabou n'est pas aussi fort aux États Unis, où les questions raciales sont trop... je ne trouve pas d'expression qui pourrait expliquer ça. C'est pas QUE une question de multiculturalisme (ce serait un euphémisme) mais plutôt de la forme particulière qu'à pris le racisme dans ce pays. La conquête de l'ouest, la ségrégation... C'est pas que l'histoire française de ce point de vue est moins sordide, c'est juste qu'aux États Unis C'EST un sujet. Et que de le voir émerger en France, pays qui nie habituellement cette friction, ça parle beaucoup aux américains. Peut être aussi parce qu'au pays du self made man l'histoire de Traoré est storytellable. En tout cas objectivement je lui souhaite la même postérité qu'une Rosa Parks, et je trouve ça assez naturel que des américains y soient sensibles.