Je suis tombée sur ça cette nuit... Et j'ai facepalmé un peu 
http://www.huffingtonpost.fr/2017/1...able-contre-l-autisme-de-son-fils_a_23246228/
Déjà, rien que le titre choisi pour l'article du Huffpost : "son combat contre l'autisme de son fils". Déjà, rien que ça ça annonce la couleur, plus "expression de parent NT qui ferait n'importe quoi pour pas avoir un enfant autiste", tu meurs.
Ensuite, tout ce qu'on voit de cette BD, et les mots que l'article met autour, me mettent hyper mal à l'aise. Je pense que si, à n'importe quel moment de ma vie, on avait essayé de m'apprendre de force à "supporter les câlins" (genre rien que ça, "supporter les câlins"... genre on sait que le gosse déteste ça, mais non, il FAUT qu'il apprenne à tolérer ça même si ça lui plaît pas!! * ), ou à regarder les gens dans les yeux, je l'aurais extrêmement mal vécu... Du haut de mes 23 ans, si n'importe qui essaie de me forcer à lea regarder dans les yeux alors que j'en ai pas envie, je le vis comme une agression (même quand ça vient de mon amoureux)... Et ça me fait me poser une question : d'où le droit à un parent à ce que son enfant le regarde dans les yeux ou lui fasse des câlins est plus important que le droit de l'enfant à être confortable et à ne pas faire des choses qui lea gênent? J'ai l'impression que forcer un contact visuel, faire des câlins à quelqu'un qui n'en veut pas, peu importe l'âge de la personne, ça tombe clairement dans l'outrepassement des barrières et du consentement de la personne, et je trouve ça grave, que la cible soit ND ou NT.
Un peu plus loin : "[...] pour se défaire de ses propres attentes envers son fils." Paragraphe suivant : "J'aime les câlins et l'idée que mon enfant refuse que je le prenne dans les bras, qu'on se regarde dans les yeux et qu'on rit ensemble, m'était insupportable." Alors déjà, j'appelle pas ça "se défaire de ses attentes envers son gosse" (c'est même plutôt le contraire en fait), et puis pareil, j'ai juste l'impression de voir un parent qui se croit entitled à avoir son gosse machine-à-bisous... La troisième case de l'avant-avant-dernière planche qu'on voit dans l'article me fait froid dans le dos, je sens que si ma famille m'avait fait subir ce genre de trucs, c'est le genre de choses qui pourrait rejaillir chez moi en mode flashback de PTSD au moindre contact visuel dans les périodes où je suis fatiguée ou vulnérable.
Finalement ça me rappelle ce témoignage (en anglais) d'une ancienne thérapeute formée à la méthode ABA qui explique en quoi cette méthode crée des adultes qui ont du mal avec leurs propres limites et avec le consentement, entre autres effets pervers....

http://www.huffingtonpost.fr/2017/1...able-contre-l-autisme-de-son-fils_a_23246228/
Déjà, rien que le titre choisi pour l'article du Huffpost : "son combat contre l'autisme de son fils". Déjà, rien que ça ça annonce la couleur, plus "expression de parent NT qui ferait n'importe quoi pour pas avoir un enfant autiste", tu meurs.
Ensuite, tout ce qu'on voit de cette BD, et les mots que l'article met autour, me mettent hyper mal à l'aise. Je pense que si, à n'importe quel moment de ma vie, on avait essayé de m'apprendre de force à "supporter les câlins" (genre rien que ça, "supporter les câlins"... genre on sait que le gosse déteste ça, mais non, il FAUT qu'il apprenne à tolérer ça même si ça lui plaît pas!! * ), ou à regarder les gens dans les yeux, je l'aurais extrêmement mal vécu... Du haut de mes 23 ans, si n'importe qui essaie de me forcer à lea regarder dans les yeux alors que j'en ai pas envie, je le vis comme une agression (même quand ça vient de mon amoureux)... Et ça me fait me poser une question : d'où le droit à un parent à ce que son enfant le regarde dans les yeux ou lui fasse des câlins est plus important que le droit de l'enfant à être confortable et à ne pas faire des choses qui lea gênent? J'ai l'impression que forcer un contact visuel, faire des câlins à quelqu'un qui n'en veut pas, peu importe l'âge de la personne, ça tombe clairement dans l'outrepassement des barrières et du consentement de la personne, et je trouve ça grave, que la cible soit ND ou NT.
Un peu plus loin : "[...] pour se défaire de ses propres attentes envers son fils." Paragraphe suivant : "J'aime les câlins et l'idée que mon enfant refuse que je le prenne dans les bras, qu'on se regarde dans les yeux et qu'on rit ensemble, m'était insupportable." Alors déjà, j'appelle pas ça "se défaire de ses attentes envers son gosse" (c'est même plutôt le contraire en fait), et puis pareil, j'ai juste l'impression de voir un parent qui se croit entitled à avoir son gosse machine-à-bisous... La troisième case de l'avant-avant-dernière planche qu'on voit dans l'article me fait froid dans le dos, je sens que si ma famille m'avait fait subir ce genre de trucs, c'est le genre de choses qui pourrait rejaillir chez moi en mode flashback de PTSD au moindre contact visuel dans les périodes où je suis fatiguée ou vulnérable.
Finalement ça me rappelle ce témoignage (en anglais) d'une ancienne thérapeute formée à la méthode ABA qui explique en quoi cette méthode crée des adultes qui ont du mal avec leurs propres limites et avec le consentement, entre autres effets pervers....
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), une relation détraquée avec ma mère qui se débrouille pour être psychophobe as fuck alors qu'elle est elle-même dépressive depuis son adolescence et probablement surdouée (en tout cas son comportement et son fonctionnement m'y font fortement penser), mais refuse de comprendre les difficultés que ça peut poser aux autres gens parce qu'elle a réussi à se faire violence et à avancer dans la vie dans le sang et la douleur et qu'elle comprend pas que les autres n'arrivent pas à sacrifier leur bien-être au nom du marché du travail et de la normalité comme elle, et au final, c'est vrai que je ne suis pas traumatisée parce qu'on a essayé de m'apprendre que mon consentement n'importait pas (enfin, pas plus que n'importe quelle petite fille dans notre société moderne qui nous explique qu'on doit absolument faire un bisou à tonton et que "boys will be boys, on te sifflera dans la rue toute ta vie, deal with it"), mais que par contre je peux attester du fait que je suis traumatisée parce que ma mère a fait au moins une fois semblant de m'abandonner dans la forêt parce que je refusais de manger la soupe au pistou maison préparée par ma grand-mère. Chacun sa merde 